Entdecken Sie Kasachstan : Sports et loisirs

Le Kazakhstan multiplie les efforts pour se donner l’image d’une nation sportive : l’équipe Astana a fait ses preuves en cyclisme, l’équipe de football ambitionne de se qualifier pour la première fois de son histoire pour la prochaine Coupe du Monde, et le pays décroche toujours quelques médailles aux Jeux olympiques (7 en 2024 à Paris). Mais les sports traditionnels sont également très populaires. Ces sports de l’Asie centrale sont tous issus des pratiques guerrières, et influencés pour certains par la culture nomade. Mis en veilleuse durant la période soviétique, ils sont de nouveau à l’honneur aujourd’hui, destinés à exalter l’identité nationale. Les jeux équestres, la lutte et la fauconnerie sont des pans incontournables de la culture locale. Côte loisirs, la nature kazakhe se dévoilera lors de treks et de randonnées, mais aussi grâce à l’alpinisme, le vélo, le VTT ou le ski et le snowboard.

Les jeux équestres, un morceau de patrimoine

Les jeux équestres sont indissociables des cultures nomades du Kazakhstan (comme du Kirghizistan et du Turkménistan d’ailleurs). Autour du cheval se décline toute une gamme de sports ou activités restés traditionnels dans la région. La forme la plus célèbre, que l’on connaît surtout grâce à l’Afghanistan et au livre de Kessel, Les Cavaliers, est le buzkashi. Ce sport très ancien est né dans les armées persanes, et servait d’entraînement à la cavalerie d’élite : près de 100 cavaliers pouvaient alors s’affronter dans ces batailles en miniature.

Une chèvre est décapitée, et les cavaliers se disputent la dépouille. Le vainqueur de la mêlée doit ensuite effectuer un parcours déterminé par des poteaux avant de revenir au centre de la piste et de jeter la carcasse dans un cercle tracé au sol, représentant le « cercle de justice ». Durant sa chevauchée, ses adversaires vont bien entendu tenter de s’emparer à leur tour du butin, et tous les coups sont alors permis. Le jeu peut donc être très violent, tant pour les cavaliers que pour leurs montures. Les festivités de Navrouz sont l’occasion d’organiser des compétitions pour lancer la saison de buzkashi (qui s’interrompt lors grandes chaleurs de l’été).

Autre discipline, l’oodarich est une version équestre de la lutte. Le but du jeu consiste à faire tomber le cavalier adverse. Plusieurs épreuves d’agilité sont également prévues pour les cavaliers. Dans un tiuiin-enmeï, le cavalier doit lancer son cheval au galop et ramasser des pièces d’argent posées sur le sol, alors que le jambii-atmaï est un exercice d’archers à cheval. Il faut couper une corde au bout de laquelle pend un bijou tout en étant au grand galop.

La lutte, un sport très populaire

La lutte est très populaire dans toute la région, et a particulièrement été remise à l’honneur depuis l’indépendance par le voisin ouzbèque. Le kurash (ou kourach) est né il y a 3 500 ans environ, conçu comme un spectacle destiné à animer les festivités populaires de nombreuses régions d’Asie centrale. Depuis l’indépendance, le kurash des différents pays s’est harmonisé pour devenir une discipline internationale avec les mêmes règles pour tous. Par la suite, le premier tournoi international s’est tenu à Tachkent en 1998, un an avant les premiers championnats du monde. Le koures kazakh (nom retenu par l’Unesco) a été depuis classé (en 2016) sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité et ressemble en de très nombreux points à la lutte gréco-romaine. Pas étonnant donc que les Kazakhs brillent régulièrement en lutte sur la scène internationale. Ils ont d’ailleurs une nouvelle fois décroché une médaille (en argent) aux Jeux olympiques de Paris 2024. A noter enfin que le kurash est une discipline à part entière dans les Jeux asiatiques et africains ainsi que dans les Jeux nomades qui se disputent tous les deux ans et dont la 5e édition en 2024 s’est déroulée au Kazakhstan. En attendant de devenir une discipline olympique ?

La chasse à l’aigle, tradition nomade

La fauconnerie est une spécialité des nomades du Kazakhstan et du Kirghizistan. Les Berkutchi perpétuent une tradition de chasse dont les premières traces écrites remontent à plus de 3 500 ans. Les Kazakhs favorisent les aigles, alors que les Kirghiz semblent préférer les faucons. La période de chasse s’étend de novembre à février, lorsque les aigles se parent de leurs plumes d’hiver. Les Berkutchis partent alors à cheval dans les steppes, et lancent leurs oiseaux à la chasse aux renards et parfois aux loups, pour les mieux dressés et les plus courageux d’entre eux.

Des activités nature

Randonnée - trekking. Il est possible d’envisager des treks, des randonnées à pied ou à cheval, que ce soit dans la steppe ou dans les montagnes de l’Altaï. On trouve des circuits balisés autour d’Almaty. Comme dans le Parc National Ile-Alatau, où les chemins de randonnée traversent les montagnes du Tian Shan, entre lacs glaciaires (comme le Grand lac d’Almaty), forêts alpines et pics enneigés. Le lac Kaindy et ses eaux turquoise est aussi une belle option de balade.

A 200 km d’Almaty, le Parc national d’Altyn-Emel offre de magnifiques paysages désertiques aux randonneurs qui croiseront des gazelles en s’attaquant aux dunes « chantantes » et aux monts Ak Tau.

Dans le paysage lunaire du canyon de Sharyn, on longe la rivière à la découverte d’impressionnantes formations géologiques, alors que le Parc National de Karkaraly, vers Karaganda, offre forêts, lacs et grottes aux marcheurs. On pourra aussi aller observer lynx et léopards des neiges dans la réserve naturelle d'Aksou-Jabagly. Un spot qui fera également le bonheur des ornithologues qui pourront observer des aigles royaux.

Les massifs de l’Altaï et du Tian Shan offrent aussi de nombreux treks et font le bonheur des alpinistes.

Car l’alpinisme est également possible. Notamment avec l’ascension du Khan Tengri, dans le Tian Shan, ou de certains pics situés au Kirghizistan et facilement accessibles depuis le Kazakhstan. Mais à condition bien sûr d’être encadré par une des agences spécialisées d’Almaty (qui pourront aussi proposer des sorties en ski, snowboard, de l’héliski…). La seule difficulté consiste à obtenir les autorisations nécessaires. Les agences s’en chargent, mais il faut, comme pour les monts Altaï, des délais relativement longs, pouvant aller jusqu’à 45 jours.

Mythique, le Khan Tengri, littéralement « seigneur des cieux », marque la jonction des frontières chinoise, kazakhe et kirghize. Il arbore la forme d’une pyramide dont les côtés se teintent de rouge sang au coucher du soleil. Le plus septentrional des « 7 000 » est désormais dompté par des alpinistes tous les ans et fait partie du grand parcours des cinq sommets de plus de 7 000 m de l’ancienne Union soviétique. Ce parcours est récompensé par le prix « Léopard des neiges ».

Ski - snowboard. Les amateurs de ski pourront prendre eux la direction de Shymbulak, la station de ski la plus prisée du pays qui culmine à pus de 3 200 mètres d’altitude. Et située à quelques kilomètres d’Almaty, candidate malheureuse dans la course pour devenir la première ville eurasienne organisatrice des Jeux olympiques d’hiver (en 2022). Avis au riders qui rêvent de tester la belle poudreuse de la chaîne de l’Altaï !

Vélo. La steppe kazakhe se prête particulièrement bien au vélo, surtout lors des intersaisons. Les températures estivales sont souvent trop élevées. Les amateurs de VTT pourront eux se faire plaisir autour d’Almaty.

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