CHARCUTERIE PELLÉ

C’est terminé, je n’y mets plus les pieds.

Client pourtant très régulier, plusieurs fois par semaine, pour des montants de plus de 100 euros, j’ai systématiquement droit à des réflexions sidérantes de la part des employées qui ensemble mettent une atmosphère infecte chez ce traiteur.

Celle qui sert les paellas le samedi patauge dedans comme si elle était au bac à sable, en parlant sans cesse par-dessus cette paella qu’elle triture continuellement à l’aide de sa spatule, sans lui laisser un seul instant de répit. Comme s’il ne fallait pas qu’elle se colle, mais sans pour autant servir les gens qui sont devant elle, et en agrémentant ainsi chaque grain de riz de ses postillons car elle n’a de cesse de parler à pleins poumons pour se faire entendre par-dessus cette pauvre paella, qui du coup et devenue infecte et impropre à la consommation. Cela me parait être la base, on ne parle pas par-dessus la nourriture. Personne ne porte pas de masque dans cette enseigne. Après avoir mis 15 minutes pour servir 2 barquettes, elle me facture la mienne à 47 euros au lieu de 13, mais l’erreur est humaine me dit-elle et ce n’est pas sa faute.

J’ai eu le droit au gratin dauphinois sucré au lieu d’être salé, mais pas remboursé, ainsi qu’à des on vous en donne tout le temps des sacs quand sur une commande à 150 euros je demande un de leur cabas, que je suis d’ailleurs prêt à payer, ainsi qu’à tellement d’autre déconvenues et réflexions déplacées.

Aujourd’hui et la dernière fois que je me rends chez ce traiteur, je suis obligé d’y repasser car sur un plat de couscous acheté la veille, manquait le bouillon. Aucune excuse, bien au contraire, je suis reçu par celle-là même qui l’avait oublié et qui me certifie qu’elle l'a bien mis dans le sac, allant jusqu’à me dire, c’est ma parole contre la vôtre, avec vous il y a toujours des problèmes. Comme si je n’avais que ça à faire, me déplacer à nouveau jusque chez eux pour récupérer un pot de bouillon à couscous que j’aurais déjà eu.

Sur cette équipe de trois serveuses, il n’y en a pas une pour rattraper l’autre, elles sont toutes exécrables, elles parlent entre elles dans le dos des clients en se foutant d’eux, certaines forcent à la vente en proposant systématiquement des barquette remplies à ras bord, n’admettent pas leurs erreurs et remettent leurs nombreuses et continuelles fautes sur le client.

Après une conversation avec le patron, il m’explique qu’il est difficile de trouver du personnel.
Alors, j’espère pour lui qu’il est moins difficile de trouver de nouveaux clients qui dépensent autant chaque semaine dans son établissement.

Je ne vais pas souvent chez ce traiteur, mais je n’y mettrai plus jamais les pieds. Je précise que cet avis concerne un de leur produit, l’avocat aux crevettes. Passons sur la macédoine de légumes sortie directement d’une boîte de conserve, et des crevettes fraichement décongelées et sans goût. Ce n’est rien à côté du demi-avocat au goût de pourri (je l’ai recraché). J’en avais acheté cinq. Nous fêtions en familles les 91 ans de ma mère. Heureusement qu’elle n’est pas tombée dessus ! Un autre, malgré un aspect brunâtre peu ragoûtant, était mangeable.
Mais ce n’est pas le plus scandaleux.
J’aurais pu faire un esclandre au moment où il y a le plus de clients. Je n’ai pas choisi cette option. Je suis allé à la caisse où officie la patronne, qui a paru soudain très occupée. Une vendeuse m’a alors demandé ce que je voulais. Après lui avoir expliqué le problème, je lui ai dit que je voulais voir le patron. Elle est allée en cuisine, et la patronne a disparu, laissant cette pauvre vendeuse régler ce différend. Le patron ne s’est pas dérangé et a chargé sa vendeuse de me dire que c’était la faute de l’apprenti. À ce que je sache, c’est le patron qui forme l’apprenti, et si c’est son système de formation, on ne peut qu’applaudir.
J’ai trouvé absolument honteux 1.- de vendre (cher) un produit pourri ; 2.- de mettre en avant la responsabilité de l’apprenti ; 3. et surtout pour le patron et la patronne d’être d’une lâcheté lamentable au point de laisser la vendeuse face à un client mécontent.