Das Hébert-Museum zeichnet die Karriere des Künstlers anhand seiner Werke und der seiner Freunde nach und zeigt wechselnde Ausstellungen.
Machen Sie einen Zeitsprung auf die andere Seite der Leinwand und gehen Sie auf Entdeckungsreise in diesem Museum, das dem Maler Ernest Hébert (1817-1908) gewidmet ist. Der als bemerkenswert eingestufte romantische Garten lädt zum Flanieren ein. Das mit Erinnerungsstücken ausgestattete Haus des Künstlers hat den Geist des 19. Jahrhunderts bewahrt. Anhand von Héberts Werken und denen seiner Freunde zeichnet das Museum die Karriere des Malers nach. Der Besuch ist für die ganze Familie empfehlenswert, mit Aktivitäten für Kinder. Das ganze Jahr über gibt es wechselnde Ausstellungen und im Sommer kostenlose Konzerte.
Wussten Sie schon? Diese Stellungnahme wurde von unseren professionellen Autoren verfasst.
Buchen Sie die besten Aktivitäten mit Get Your Guide
Meinungen der Mitglieder zu MUSÉE HÉBERT
Die nachstehenden Bewertungen und Meinungen geben die subjektiven Meinungen der Mitglieder wieder und nicht die Meinung von Le Petit Futé.
Pour le reste, je n'en vois pas l'intérêt
un petit bijou tout à l’honneur d’un peintre oublié.
Situé dans un endroit improbable (en lisière de la ville de Grenoble), entouré d’immeubles et de villas, se trouve une propriété pleine de charme entouré d’un parc soigné et planté de vieux arbres majestueux que la mère de l’artiste avait acheté en 1821. L’un de ses enfants, Ernest, nait en 1817 à Grenoble où son père est notaire. Dès l’âge de 10 ans, il entre dans l’atelier de Rolland, élève de David et professeur des enfants du prince Murat à Naples. À 16 ans, il entre dans l’atelier du sculpteur David d’Angers à Paris et suit la classe du peintre Delaroche. En 1839, il obtient le prix de Rome lui ouvrant les portes de l’académie de France à Rome, plus connue sous le nom de villa Médicis, alors dirigée par un autre grand artiste français, Ingres.
Sa Mal’aria est exposée au salon de 1850. Le réalisme de cette famille fuyant le paludisme qui frappe les marais Pontins dans la région de Rome, rappelle L’enterrement à Orbans de Courbet. « Au pittoresque se joignait le sentiment » écrit Théophile Gautier. Le succès est considérable et lance sa carrière. L’oeuvre est actuellement exposée au musée d’Orsay.
Lors de ses voyages en Italie, il rencontre la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, avec laquelle il nouera une profonde et longue amitié. Grâce à elle et au surintendant des Beaux-arts, le comte de Nieuwerkerke, il est nommé directeur de la villa Médicis en 1867 qu’il dirigera à nouveau en 1885, à 70 ans.
Le musée de La Tronche est donc installé dans son ancienne maison où il vient se « ressourcer » comme on le dirait aujourd’hui. Il la fait agrandir pour y créer un atelier que l’on visite également. Il appartient aujourd’hui au département de l’Isère.
Le lieu est beau, l’atmosphère des pièces de vie restituée avec talent et élégance. Des objets personnels jalonnent la visite. Les fresques du XVIIe siècle de la demeure initiale ont été sauvegardées. Et, de l’autre côté, dans un bâtiment construit par Hébert, se situe le musée où un nombre non négligeable d’oeuvres du maître sont présentées thématiquement, harmonieusement, aérée. On y découvre un peintre multiple aussi à l’aise avec les portraits que les paysages (romains par exemple), les sujets religieux et bibliques ou encore les grands motifs décoratifs comme les esclaves.
L’accueil est remarquable de gentillesse et de disponibilité. On se bien dans cet endroit hors du temps et imprégné de ce XIXe siècle si riche et multiforme. Un lieu à découvrir absolument à partir du printemps pour jouir des jardins.