BUREAU DE LA RESERVE DU DJA

Bonjour amis voyageurs, je tenais à vous faire part de notre expérience désastreuse dans la réserve du Dja. Touristes français excités à l'idée d'observer des animaux sauvages dans leur milieu naturel, nous sommes tombés sur l'une des nombreuses agences d'écotourisme qui organisent des excursions dans la réserve. Nous avons échangé pendant plusieurs semaines avec un certain Mr Pepjin Koops, "expert hollandais de la faune et la flore camerounaise" résidant entre l'Europe et le Cameroun ([email protected]/www.dja.cm), qui nous aura construit un programme détaillé de notre forfait qui comprenait tous les repas, deux nuitées en auberge (une avt l'entrée, une après) ainsi qu'une nuit dans la réserve. Il nous aura ensuite redirigé vers son employé Luc Assimpene, ancien garde forestier de la réserve et responsable de l'excursion sur place.
Au moment de notre arrivée à Somalomo, nous avons été accueilli dans une chambre assez sommaire uniquement équipée d'un lit, sans électricité, avec pour toilette une pièce extérieure insalubre, sans courant et remplie de cafards. Nous sommes capables de nous adapter mais la brochure parlait d'une nuit à l'hôtel.
Après quelques minutes de discussion avec Monsieur Assimpene, nous avons rapidement réalisé que la facture produite par Mr Koops affichait un tarif supérieur au forfait choisi et que l'avance que nous avions viré était supérieure au montant total du séjour. S'en est suivi un jour de pourparlers afin de récupérer cet argent que nous n'avons jamais revu, le séjour dans la réserve est en fait une nuit sur un des campements de la population indigène baka en échange de cadeaux normalement compris dans le forfait (ce qui n'est jamais précisé). Monsieur Assimpene n'avait pas prévu ces cadeaux malgré l'avance importante fournie et l'absence de rémunération pour la porteuse et le guide. Nous n'étions pas les bienvenus et nous l'avons fortement ressenti. L'excursion s'avère être en fait une observation de leur mode de vie plus qu'une observation des animaux qui se trouvent à plusieurs jours de marche du campement ainsi qu'une visite à marche très rapide en forêt avec de jeunes Bakas qui ne soucient pas du tout de nos présences ou du danger que certains endroits de la forêt représentent. Les repas sont donnés dans des sacs plastiques, sans tasses, sans cuillères, sans serviettes et sans les autres éléments pour manger convenablement.