Leitfaden Split Und Umgebung : S'informer
Les récits de voyages sur la Croatie en français sont très rares. On trouve une courte description de Dubrovnik (Raguse) dans les Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar (Gallimard, Paris, 1963) ainsi qu'à la fin des Hommes de bonne volonté de Jules Romains (Robert Laffont, Paris, 1988, tome XXIII). Pour avoir un avant-goût des îles dalmates, on peut lire le Voyage atlantique, journal de voyage d'Ernst Jünger (La Table ronde, Paris, 1952). En revanche, il existe plusieurs ouvrages de référence sur l'histoire et la culture croate en français.
Adler (Jasna), L'Union forcée, la Croatie et la création de l'Etat yougoslave (1918), Genève, Editions Georg, 1997.
Astolfi (Astrid), Reconstruction après la guerre : l'exemple de Pakrac, Paris, L'Harmattan,
2000.
Astrid (A.), L'Air de la guerre sur les routes de Croatie et de Bosnie, L'Harmattan, Paris, 1995.
Bérenger (Jean), Histoire de l'empire des Habsbourg (1273-1918), Paris, Fayard, 1989.
Bilandžić (Dušan), OKC, Zagreb, 1991 (ouvrage disponible auprès du service de presse de l'ambassade).
Castellan (Georges), Histoire des Balkans, Paris, Fayard, 1991, 532 p.
Castellan (Georges), Histoire des peuples d'Europe centrale, Paris, Fayard, 1994, 528 p.
Castellan (Georges) et Vidan (Gabrijela), La Croatie, Paris, P.U.F., coll. " Que sais-je ? ", 1998.
Dvornik (Francis), Les Slaves, Paris, Le Seuil, 1970.
Erignac (Louis), La Révolte des Croates de Villefranche-de-Rouergue, Villefranche, 1980.
Fetjö (François), Histoire des démocraties populaires, Paris, Le Seuil, 1972, 2 volumes.
Finkielkraut (Alain), Comment peut-on être Croate ?, Paris, 1992.
Garde (Paul), Vie et mort de la Yougoslavie, Fayard, 1992.
Gazi (Stephen), A History of Croatia, New York, 1973.
Gjidara (Marc), Grmek (Mirko) et Simac (Neven), Le Nettoyage ethnique, Fayard, 1993.
Haumant (Emile), La Formation de la Yougoslavie (XVe-XXe siècle), Paris, 1930.
Heller (Yves), Des brasiers mal éteints, Le Monde Editions, 1996.
Iveković (Rada), La Croatie depuis l'effondrement de la Yougoslavie, Paris, L'Harmattan, 1994.
Jelavich (Barbara), History of the Balkans, tome I, XVIII and XIX c., tome II, XX c., Cambridge University Press, 1983.
Krulić (Joseph), Histoire de la Yougoslavie de 1945 à nos jours, Bruxelles, 1993.
Le Brun (Annie), Les Assassins et leurs miroirs, Terrain vague, 1993.
Masson (Diane), L'Utilisation de la guerre dans la construction des systèmes politiques en Serbie et en Croatie (1989-1995), Paris, L'Harmattan, coll. " Logiques politiques ", 2002.
Nahoum-Grappe (Véronique) (dir.), Vukovar, Sarajevo... La guerre en ex-Yougoslavie, Esprit, 1993.
Peroche (Gregory), Histoire de la Croatie et des nations slaves de Sud (395-1392), Paris, Editions F.-X. de Guibert, 1992.
Alyn (Marc), Poésie croate d'aujourd'hui, Charleville, La Grive, 1970.
Cahiers croates, revue trimestrielle, Paris, AMCA, 1997.
Croatie - Trésors de la Croatie ancienne, Paris, Somogy, 1999 (ouvrage collectif).
Dayre (J.), Dictionnaire croate-français, La Maison du Dictionnaire, 1996.
Jovanović (Dragoslav), Le Croate de poche, Assimil, 2001.
" Les arts en Croatie ", in L'oeil, hors série n° 7, Paris, 1998.
Mihalić (Slavsko) et Kušan (Ivan), La Poésie croate des origines à nos jours, Paris, Seghers, 1972.
Putanec, Dictionnaire français-croate, Orphys, 1996.
Deanović (Mirko), Anciens contacts entre la France et Raguse, Annales de l'Institut français de Zagreb, 1950.
Dolbeau (Christophe), France-Croatie, aperçu des relations entre le XIe et le XIXe siècle, Lyon, 1994.
Foretić (Miljenko), La République de Dubrovnik et la Révolution française, Dubrovnik, 1996.
Franolić (Branko), L'Influence de la langue française en Croatie, Paris, Nouvelles Editions Latines, 1975.
Katunarić (Dražen), Croatie-France, Zagreb, Most, 1995.
Peroche (Gregory), Croatie-France (797-1997) - Douze siècles d'histoire, Paris, Editions F.-X. de Guibert, 1998.
Tuilier (André), Les Croates et l'Université de Paris au Moyen Age, Annales de l'Institut français de Zagreb, 1987.
Carte Croatie-Slovénie. 1/500 000e, Kummerly et Frey Eds Géographique.
Carte Croatie-Slovénie. 1/600 000e, Ed. Freytag et Berndt.
Carte Slovénie-Croatie-Bosnie-Herzégovine. 1/800 000e, Ed. EuroCarte, coll. " Euro Map ".
Carte Slovénie-Croatie. Ed. Michelin, coll. " Carte C Grandes Routes ".
Carte Croatie 1 (Istrie-Zagreb). 1/250 000e, Ed. Freytag et Berndt.
Carte Croatie 2 (Iles dalmates). 1/250 000e, Ed. Freytag et Berndt.
Predstava Hamleta u selu Mrduša Donja (Représentation de Hamlet au village de Mrduša Donja), comédie dramatique de Krsto Papić, réalisée en 1973. Ce film est librement inspiré de la pièce d'Ivo Brešan. Il raconte le projet d'un maire qui développe un culte de la personnalité dans son petit village à l'époque du réalisme socialiste yougoslave et impose la mise en scène d'Hamlet de Shakespeare aux membres du village.
Tko pjeva, zlo ne misli (Qui chante ne pense pas à mal), comédie musicale de Krešo Golik réalisée en 1979. Ce film a été récemment élu film croate du siècle en Croatie. Il est inspiré du Journal du Petit Petrica de Vjekoslav Majer, écrivain originaire de Zagreb qui a eu du succès dans l'entre-deux-guerres. Le film se passe dans le Zagreb des années 1930 et décrit la vie d'une famille banale qui se trouve bousculée par l'irruption d'un fanfaron.
Kiklop (Le Cyclope), drame psychologique de Antun Vrdoljak réalisé en 1982. Ce film est inspiré du roman de Ranko Marinković. Il raconte l'histoire d'un écrivain de Zagreb en 1941, alors que l'Allemagne s'apprête à envahir la Yougoslavie, qui hésite sur l'attitude à suivre, entre le laisser-aller pessimiste et le choix plus responsable de la vie de bohème en marge des événements.
Sokol ga nije volio (Sokol ne l'aimait pas), drame de Branko Schmidt réalisé en 1988. Ce film est l'adaptation cinématographique de la pièce de Fabijan Šovagović.
Glembajevi (Les Glembay), drame de Antun Vrdoljak réalisé en 1989. Le film est inspiré du roman de Miroslav Krleža. Il se situe à la veille de la Première Guerre mondiale et raconte une histoire de la riche famille de Zagreb, les Glembay, hantée par un lourd passé gardé secret. Le fils se trouvera confronté à l'hypocrisie des siens.
Priča iz Hrvatske (Une histoire croate), drame psychologique de Krsto Papić réalisé en 1991. Ce film raconte le destin de la génération issue de la révolte étudiante du " Printemps croate " qui a secoué la Yougoslavie, à travers trois époques : les années de répression (1970), la mort de Tito (1980) et le réveil démocratique (1990).
Kako je počeo rat na mom otoku (Comment la guerre a commencé sur mon île), comédie dramatique réalisée par Vinko Brešan en 1996. Le film traite avec humour de l'effondrement de la Yougoslavie à travers l'histoire d'une île dalmate au début de la guerre.
Why Have You Left Me ? Film d'Oleg Novković de 1993. Appelé à faire son service militaire en 1991, le jeune Serbe Pedža se trouve confronté aux horreurs de la guerre. Il est envoyé sur le front de Vukovar avec deux amis. L'un d'eux est tué. De retour à Belgrade, il est incapable de se réadapter à la vie civile. Alors que les jeunes de son entourage continuent à se divertir comme si de rien n'était, il a l'impression de ne pas appartenir au même monde qu'eux. Sa fiancée est désormais une étrangère. Et son ami du front, le seul qui pouvait le comprendre, se donne la mort. Il ne trouve le salut que grâce à une jeune réfugiée, dont il tombe amoureux...
Le Cinéma dans la poudrière. Documentaire de Herbert Krill, Allemagne, 2001. Malgré la guerre, plus de 75 films ont été produits depuis dix ans dans l'ex-Yougoslavie. Comment les réalisateurs ont-ils vécu ces années noires ? Comment sont-ils parvenus à continuer à travailler dans un pays déchiré ? À Belgrade, Herbert Krill a recueilli les témoignages de cinéastes, de producteurs, d'acteurs et de scénaristes qui sont parvenus à maintenir leur art vivant. Renommés dans leur pays, la plupart d'entre eux sont inconnus chez nous. À leurs côtés intervient également Emir Kusturica qui, en 1995, alors que le conflit faisait rage en Bosnie, remportait la Palme d'or à Cannes pour Underground.
Baril de poudre. Film de Goran Paskaljević, Yougoslavie/France/Turquie, 1998. Belgrade, à la veille des accords de Dayton. Cette nuit-là, les destins de gens ordinaires s'entrecroisent dans une atmosphère tendue, dont la violence et le désespoir se mêlent d'une dérision et d'une vitalité toutes balkaniques. Les personnages circulent d'une histoire à l'autre, se rencontrent au gré du hasard, dérapent chacun à son tour : un homme s'attaque à un chauffard parce que sa voiture est son seul bien. Un autre tue son meilleur ami qui vient de lui avouer tous ses mensonges. Un jeune homme agacé par le retard du bus entreprend de conduire lui-même l'engin... Les événements de cette nuit parlent non seulement des difficultés des uns et des autres, des conflits qui les opposent, mais aussi de la situation d'un pays au bord du gouffre. Un baril de poudre prêt à exploser.
Harrison's Flowers, drame réalisé par Elie Chouraqui, 2002. Premier long métrage dont l'intrigue se déroule sur fond de guerre en Croatie en 1991. Le film a été tourné à Vukovar. Les scènes de guerre y sont restituées avec un réalisme saisissant.
Le Fantôme de Tito, réalisé par Vinko Brešan. Comédie politique et fantastique, 1999. D'étranges phénomènes effraient la population d'une petite île de l'Adriatique. Le policier Stipan se rend sur place pour mener l'enquête. D'après la population locale, l'île serait hantée par l'esprit du maréchal Tito, le leader communiste de l'ex-Yougoslavie. Le maire, Luka, voit dans cette rumeur l'opportunité de faire de l'île un gigantesque parc d'attractions avec Tito en invité vedette. Mais les vétérans de la Seconde Guerre mondiale qui ont servi sous Tito ne croient pas aux esprits... Peut-être est-ce Tito en personne qui est venu restaurer le communisme.
Posljednja volja (La Dernière Volonté). Réalisé en 2001, un des premiers films de production croate indépendante. Comédie estivale de Zoran Sudar, avec Goran Višnjić que nous connaissons déjà dans le rôle de Luka Kovač dans la série Urgences. Le film est une bonne préparation pour ceux qui souhaitent passer leurs vacances à Bol, sur l'île de Brač.
Le rôle principal de l'ambassade est de s'occuper des relations entre les Etats, tandis que la section consulaire est responsable de sa communauté de ressortissants. Ainsi, pour tout problème concernant les papiers d'identité, la santé, le vote, la justice ou l'emploi, il faut s'adresser à la section consulaire de son pays. En cas de perte ou de vol de papiers d'identité, le consulat délivre un laissez-passer pour permettre uniquement le retour dans le pays d'origine, par le chemin le plus court. Il faut, bien entendu, avoir préalablement déclaré la perte ou le vol auprès des autorités locales.
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