Leitfaden Westbengalen : Mode de vie

ÉDUCATION

L'Inde du Nord a rattrapé son retard en matière d'alphabétisation de sa population : 65,3 % (70 % pour les hommes, 48 % pour les femmes).

La scolarisation est quasi absente dans les zones désertiques, et particulièrement chez les populations tribales. Dans certains districts, elle n'atteint même pas 10 % ! Dans le reste des campagnes, chaque village possède en principe une école, au moins pour les plus petits. La scolarisation est gratuite, mais il faut payer livres, cahiers et uniforme. Beaucoup de familles ne peuvent pas se permettre de telles dépenses et n'envoient qu'un seul enfant à l'école primaire.

Le 8 septembre 2009, l'Inde a célébré la Journée internationale de l'alphabétisation en lançant le Saakshar Bharat, un programme phare d'alphabétisation devant concerner 70 millions d'analphabètes dans les cinq prochaines années, dont une majorité de femmes. Pour l'Unesco, il s'agit là d'un nouvel effort qui reflète " la ferme conviction selon laquelle le progrès social passe obligatoirement par l'éducation des femmes ".

MOEURS
Sexualité

L'homme ainsi que la femme sont censés découvrir la sexualité uniquement avec leurs futurs conjoints.

L'homosexualité en Inde

Le Code pénal interdit tout rapport sexuel "contre nature". Théoriquement, les peines peuvent aller jusqu'à l'emprisonnement à vie pour les hommes homosexuels. Elle est généralement considérée comme un sujet tabou par la société et le gouvernement. D'après une estimation il y aurait 2,5 millions d'homosexuels masculins en Inde. Une discussion publique sur ce sujet est freinée par la rareté des discussions ouvertes sur la sexualité de manière générale. Cependant, ces dernières années, les attitudes envers l'homosexualité ont évolué. Elle est notamment davantage représentée dans les médias et à Bollywood, et les bars gay se multiplient dans les grandes métropoles. La religion a joué un rôle significatif dans la formation des coutumes et traditions en Inde. Alors que l'homosexualité n'était pas mentionnée explicitement dans les textes religieux fondamentaux de l'hindouisme, quelques interprétations ont été vues comme condamnant l'homosexualité. Les spécialistes divergent dans leur vision de la position de l'homosexualité au sein des principales traditions religieuses de l'Inde. Des arguments ont été avancés pour dire que l'homosexualité avait été présente et acceptée dans l'ancienne société hindoue.

Mariage

C'est l'événement majeur de la vie des Indiens, pour lequel certaines familles pauvres s'endettent pendant de longues années. On se marie dans sa communauté, pour ne pas dire sa caste. L'apparence physique, les diplômes, le rang social, l'aisance financière de la belle-famille et évidemment l'horoscope de l'époux ou de la promise : tout est étudié, rien n'est laissé au hasard. Les mariages d'amour sont encore très rares, et on fait encore appel à ses parents même quand on a vécu à l'étranger pour trouver un bon parti. La presse dominicale consacre d'ailleurs de pleines pages aux petites annonces matrimoniales.

La dot, pourtant illégale, est également au centre des négociations entre les parents. Malheur à la famille qui n'a que des filles à marier : c'est la ruine assurée. En revanche, un fils est souvent signe d'enrichissement.

La jeune femme quitte ses parents pour vivre dans sa belle-famille : un changement parfois douloureux car elle tombe sous la coupe de sa belle-mère et de son mari. Parfois, c'est pire, cela tourne au tragique, les " accidents de sari " ne sont pas rares dans les cuisines indiennes : épouse brûlée vive après une dispute avec sa belle-mère ou le non-paiement de la dot.

Traditionnellement, les mariages ont lieu en décembre et durent plusieurs jours. De nombreuses cérémonies réunissant seulement les membres de la famille très proches se succèdent et certaines ne concernent que le futur époux ou la future épouse. Le matin du mariage proprement dit, le marié monté sur un cheval blanc va rejoindre sa future femme et sa famille le suit.

La célébration se déroule selon des règles strictes : les époux tournent sept fois autour du feu sacré (havan) et échangent des guirlandes de fleurs (sehra). Généralement, la famille du marié parade dans les rues aux sons d'une fanfare alors que la famille de la mariée les attend avec un buffet pantagruélique. Pas de fête, ni de repas convivial donc mais plutôt une kermesse géante où il faut se montrer. Plus il y a d'invités (cousins, voisins, collègues de bureau...), plus la richesse de la famille de la mariée (qui organise) est visible...

Structure sociale

L'Inde est connue pour ses systèmes sociaux compliqués et pour sa société à multiples facettes. En fait, aucune généralisation n'est possible à son propos qui soit applicable à l'ensemble des divers groupes qui la composent.

La diversité ethnique et linguistique de la civilisation indienne ressemble plus à la diversité d'une zone telle que l'Europe qu'à celle de n'importe quel autre Etat-nation. Les écarts entre les structures sociales du Nord et du Sud sont particulièrement remarquables, surtout en ce qui concerne les systèmes de parenté. Dans tout le pays, les différences religieuses peuvent également être significatives, notamment entre la majorité hindoue et la grande minorité musulmane, mais aussi entre ces groupes indiens que constituent bouddhistes, chrétiens, jaïns, juifs, parsis, sikhs et pratiquants de religions tribales.

L'accès à la richesse et à la puissance varie considérablement et les énormes différences de statut socio-économique sont évidentes. Le pauvre et le riche vivent côte à côte dans des secteurs urbains et ruraux, et il est courant de voir un homme prospère ou une femme dans une voiture avec chauffeur passer devant des habitants affamés et décharnés. Dans beaucoup de villages, les solides maisons de ciment des propriétaires terriens côtoient de fragiles cabanes de chaume des manoeuvres sans terre. Même quand elles ne sont pas aussi évidentes, ces distinctions de classe marquent pratiquement chaque agglomération.

Les différences entre zones urbaines et rurales peuvent être immenses. Presque 74 % de la population vit dans des villages aux murs enduits de boue séchée et ornés de dessins traditionnels, aux ruelles poussiéreuses parcourues de troupeaux de bétail cherchant leur pitance, tandis que dans les grandes villes, des millions de gens vivent dans la cacophonie - véhicules hurlants, foules déferlantes, haut-parleurs diffusant la musique des derniers films à succès - et respirent la pollution industrielle.

Les distinctions de genre sont évidentes : le comportement attendu des hommes et des femmes peut être tout à fait différent, particulièrement dans les villages mais aussi dans les centres urbains. Hommes et femmes ont des rôles bien définis dans la famille et à l'extérieur de la maison. Il est souvent surprenant pour les Occidentaux de constater que la plupart des tailleurs sont des hommes, alors que des femmes très pauvres travaillent sur les chantiers de construction, portant pierres, briques et coupelles de ciment sur leur tête.

Chevauchant et pénétrant toutes ces différences de région, de langue, de richesse, de statut, de religion, d'urbanisation et de genre, on trouve cette spécificité de la société indienne : la caste. Le peuple indien est divisé en des milliers de castes ou groupes fonctionnant comme tels, des groupes répertoriés et hiérarchiquement ordonnés.

Les membres d'une caste y sont, par définition, nés. On attend d'eux qu'ils se marient à l'intérieur du groupe et qu'ils suivent ses règles concernant de nombreux aspects de la vie (interdits alimentaires, rituels de purification, etc.). Certaines castes inférieures ou intermédiaires ont cependant tendance à adopter les interdits des castes supérieures, espérant ainsi y être assimilées. Ce processus s'intitule la sanscritisation.

Etant donné la grande diversité de la société indienne, toute observation doit être tempérée par le fait qu'elle peut ne pas s'appliquer à tous les Indiens. Cependant, certains thèmes ou principes sous-jacents de vie font en Inde l'objet d'un large consensus.

PLACE DE LA FEMME
La femme traditionnelle

Malgré leurs saris lumineux et leurs bijoux éclatants, les femmes n'ont malheureusement pas le beau rôle dans la société indienne. Dès son plus jeune âge, la petite fille fait l'objet de moins d'attention que ses frères.

Dans les campagnes, son éducation reste le plus souvent limitée aux premières années d'école. Ses parents se soucient surtout de lui assurer une dot ou dahej (nécessitant parfois plusieurs années d'économie) qu'ils verseront à sa belle-famille lors du mariage. La jeune épouse ira en effet vivre chez ses beaux-parents. Un proverbe rural traduit sans nuance cette dure réalité des familles rajasthani : " Elever une fille, c'est labourer le champ du voisin ". Vivant au service de son époux et de sa belle-famille, la jeune femme aura pour mission principale de faire des enfants et de les élever. Dans les familles rurales, elle s'occupera aussi du petit bétail et des corvées de bois et d'eau. Dans les milieux aisés conservateurs, elle vivra recluse dans une partie de la maison, selon la règle du purdah, et sans jamais pouvoir parler aux visiteurs. Malgré son interdiction par les Anglais en 1829, la tradition du sati (sacrifice de la veuve sur le bûcher de son époux) perdura jusqu'au XXe siècle. Elle aurait totalement disparu... Mais le culte que les Indiens et Indiennes vouent encore à ces épouses modèles des temps anciens donne à réfléchir sur la place des femmes seules et âgées dans la société.

Phoolan Devi, reine de bandits

Née en 1963 dans une basse caste de pêcheurs et bateliers nommée mallah, mariée à l'âge de 11 ans à un veuf de 20 ans son aîné, Phoolan aurait dû avoir une existence misérable. Au lieu de cela, elle eut le destin d'une reine. Rendue à l'état d'esclave par sa belle-famille, battue et violée régulièrement par son mari, elle parvient à s'enfuir du domicile conjugal et regagne son village. Déshonorée car sans mari, elle entend bien survivre et revendique un terrain appartenant à sa famille, spolié par son cousin. Elle gagne le procès mais la loi des hommes n'en a que faire : pour la punir d'avoir outrepassé son rôle de femme, elle subit un viol collectif pendant des jours. Ses bourreaux sont, entres autres, des policiers ou des propriétaires terriens, appartenant à des castes aisées. Elle est ensuite enlevée par des bandits. Parmi eux, un homme, lui aussi issu de la caste des mallah, tombe amoureux d'elle et renverse le chef en place. Un an plus tard, Phoolan tient sa vengeance et tue 22 de ses bourreaux ! Surnommée la reine des Bandits, la clandestine s'illustre avec ses expéditions punitives pour soutenir la cause des femmes opprimées, battues ou brûlées pour une dot insuffisante. Certains voient en elle la réincarnation de la déesse Kali. Elle croupira plus de 11 ans en prison pour le meurtre de 70 hommes. Libérée en 1994, elle passe à une action plus légale en se faisant élire député socialiste. Le 25 juillet 2001, elle tombe devant la porte de sa résidence de New Delhi sous les coups de six balles de revolver. Ses assassins affirment avoir ainsi vengé le meurtre des 22 hommes de hautes castes qui l'avaient violée. Un film de Shekar Kapoor retrace son étonnant destin : Bandit Queen.

A lire : Devi, reine des bandits d'Irène Frain.

La femme moderne

Avec l'éveil du mouvement Raja Ram Mohan Roy contre la soumission des femmes, et l'influence des Britanniques sur la culture indienne, la situation des femmes a connu des changements. Mais c'est sous l'égide du Mahatma Gandhi qu'elles ont eu l'occasion d'affirmer leur égalité avec les hommes. En réponse à l'appel de Gandhi, elles ont ôté leur voile et sont sorties de leurs maisons afin de lutter épaule contre épaule avec les hommes dans la bataille pour la liberté. Le résultat est que la Constitution indienne actuelle confère aux femmes un statut égal à celui des hommes. Il n'y a aucune discrimination entre les deux sexes : toutes les professions sont ouvertes aux femmes, avec le mérite comme seul critère de choix.

Les moeurs ont notamment évolué dans les milieux hindous urbains et aisés. Les jeunes filles vont à l'université et entrent dans le monde du travail, même si parfois leurs études ne leur servent qu'à trouver un meilleur conjoint ! Elles se marient de plus en plus tard - mais rarement après 22 ans toutefois -... et éventuellement avec quelqu'un de leur choix ! Une telle liberté est rarement envisageable dans les familles musulmanes.

Avec intelligence et âpreté à la tâche, elles rivalisent désormais avec succès auprès des hommes dans toutes les entreprises commerciales. Des femmes travaillent dans tous les domaines de l'économie indienne. Dans le travail administratif, elles s'efforcent d'atteindre le plus haut degré d'efficacité et de perfection. Elles semblent généralement moins sujettes à la corruption et au favoritisme que leurs homologues masculins.

Cet acharnement au travail et ce dévouement ont conduit les femmes indiennes à se distinguer dans les diverses sphères de la vie sociale en tant que politicienne, oratrice, avocate, docteur, administratrice, etc. Il n'y a guère de domaines où elles n'aient pris une part et témoigné de leur valeur, ce qui montre bien ce qu'elles ont gagné en liberté et en égalité dans l'Inde d'aujourd'hui.

FAMILLE

L'importance des liens familiaux ne manque en principe pas d'étonner les Occidentaux voyageant en Inde et vous comprendrez vite que la liberté individuelle qui vous est sans doute si chère passe pour une curieuse fantaisie, voire pour une tare, auprès des Indiens.

Toutes les grandes décisions, y compris le choix d'une profession ou d'un (e) conjoint (e), sont prises en famille ou plus précisément par les parents. L'existence est divisée en quatre âges aux limites assez précises : l'enfance et le temps des études, le temps du mariage et des enfants, la retraite puis le renoncement. La vie de la majorité est ainsi réglée comme du papier à musique et pourra vous paraître bien monotone et ennuyeuse.

Dans beaucoup de villages et de petites villes, les Indiens ont gardé le principe de la " joint family " : plusieurs générations vivant sous le même toit avec oncles, tantes et cousins. Nul ne cherche à se soustraire à cet environnement finalement sécurisant.

Dans un pays ne connaissant pratiquement ni sécurité sociale, ni système de retraite, la famille constitue souvent le seul soutien possible en cas de maladie et lors de la vieillesse.

Dans les grandes villes, les nouvelles générations ont tendance à s'écarter du modèle, surtout dans les milieux éduqués où le contrôle permanent des parents ou des beaux-parents peut être perçu comme un frein au progrès.

Vous serez toutefois surpris par le conservatisme de la jeunesse indienne. Son manque d'idéalisme social proviendrait-il de ces traditions familiales les poussant à considérer le monde extérieur comme négligeable, voire hostile ?

SANTÉ PUBLIQUE

L'Inde est encore victime de maladies devenues rares en Europe, comme le paludisme ou la lèpre ; elle regroupe à elle seule 64 % des lépreux du monde ! Quand il s'agit de se faire soigner, la frange de la population la moins fortunée est confrontée à un choix difficile en matière de santé : s'endetter pour se payer des soins de qualité dans un hôpital privé ou se contenter des services bas de gamme des établissements publics.

Politique

La Constitution indienne charge les Etats du devoir de " l'élévation du niveau de nutrition et du niveau de vie de ses habitants, et de l'amélioration de la santé publique ". Beaucoup de critiques vis-à-vis de la politique de santé nationale ont mis en avant l'absence de mesures spécifiques propres pour atteindre les buts mentionnés. Et en particulier son incapacité à intégrer les services de santé à un développement économique et social plus large, le manque de soutien alimentaire et le médiocre engagement participatif au niveau local.

Ces dernières années, les efforts du gouvernement central pour influencer la santé publique se sont concentrés sur les plans quinquennaux, sur une planification coordonnée avec les Etats et sur le parrainage de principaux programmes de santé. Les dépenses gouvernementales sont gérées conjointement par le gouvernement central et par ceux des Etats.

Médecine traditionnelle

Des praticiens médicaux indigènes ou traditionnels continuent à exercer dans tout le pays. Les deux formes principales de médecine traditionnelle pratiquées sont le système ayurvédique (qui signifie science de la vie) qui, dans son approche des symptômes et de leur traitement, s'attache à tous les aspects du bien-être (mental, physique et spirituel) ; et l'unani (médecine galénique), pratique fondée sur l'utilisation d'herbes médicinales.

Un vaidya est un praticien de la tradition ayurvédique et un hakim est un praticien de la tradition unani. Ces professions sont généralement héréditaires. Diverses institutions proposent des formations dans la pratique médicale indigène.

C'est seulement dans les années 1970 que la politique de santé officielle a fait référence à une forme d'intégration entre le personnel médical d'orientation occidentale et les praticiens médicaux indigènes. Au début des années 1990, il y avait 98 universités ayurvédiques et 17 universités unanis fonctionnant dans des secteurs gouvernementaux ou non.

Même si aujourd'hui la situation reste alarmante, les progrès réalisés en un demi-siècle sont remarquables. En un demi-siècle l'espérance de vie est passée de 37 à 64 ans, pour atteindre 69 ans en 2009. Le taux de mortalité infantile a considérablement baissé (35 décès pour 1 000 naissances). Le nombre de personnes atteintes de la malaria est passé de 75 à 2,2 milllions ; celui de personnes touchées par la lèpre, de 38 à 3,7 millions ; Enfin, la variole a été éradiquée en 2005.

L’obésité, un fléau à grande échelle

L'Inde " grossit ". Non seulement par sa population (20 millions par an) et par sa croissance économique (environ 6 % par an), mais, il y a un fait nouveau : elle devient obèse.

L'Organisation mondiale de la santé a montré que l'obésité était un phénomène croissant plus rapidement dans les pays en voie de développement que dans les pays développés. El selon elle, les Asiatiques seraient plus vulnérables en matière d'obésité.

Donc dans ce pays qui se développe à vitesse grand V, les chiffres sont inquiétants. La nouvelle classe moyenne des villes qui s'enrichit, grossit aussi au fur et à mesure et l'obésité toucherait aujourd'hui 120 millions de personnes. Un chiffre qui fait figurer l'Inde parmi les dix pays du monde les plus touchés. Rien qu'à Delhi, 45 % des hommes et 55 % des femmes seraient en grave surcharge pondérale. Et ce problème ne concerne pas que les adultes : en milieu urbain, 1 enfant sur 10 est touché par le fléau. Paradoxalement, le pays dénombre à lui seul 20 % des personnes les plus pauvres du monde...

Certains scientifiques prétendent que les enfants qui ont été mal nourris pendant leur développement utérin (ce qui est fréquent dans cette région du monde), produisent plus de graisse que certains adultes qui mangent pourtant de la nourriture à haute teneur en calories. D'autres croient au " gène économique " : après des milliers d'années de malnutrition, voire de famine, le métabolisme de la population actuelle serait incapable de gérer " l'abondance " des temps modernes.

La consommation de type fast-food ne cesse de se généraliser, notamment à cause de la démocratisation de vecteurs comme la télévision, l'ordinateur ou le four à micro-ondes. En mars 2006 s'est tenue, pour la première fois, une assemblée sur l'obésité à Delhi et ce ne devrait pas être la dernière. (Source : India Today, volume XXXI, n°14, 2006)

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