Leitfaden Philadelphie : Politique et économie
Le système des Etats-Unis est une République fédérale de régime présidentiel réunissant 50 Etats. Une Constitution (la première, signée à Philadelphie, date de 1787, l'actuelle fut adoptée en 1894) régit les institutions américaines. Les Etats-Unis pratiquent le bipartisme : les partis démocrates et républicains se partagent traditionnellement le pouvoir. Pour résumer, le Parti démocrate est habituellement progressiste, le Parti républicain conservateur. Les autres partis sont, bien sûr, autorisés mais toujours minoritaires.
Il y a séparation des pouvoirs entre l'exécutif (le président), le législatif (l'United States Congress) et le judiciaire (la Supreme Court).
Le pouvoir exécutif. Il revient au président des Etats-Unis, élu au suffrage universel indirect pour 4 ans. Le président est nommé à la majorité absolue par une assemblée de 538 Grands Electeurs, élus par l'ensemble des Américains âgés de plus de 18 ans. Depuis 1960, son mandat ne peut se renouveler qu'une seule fois. Le président Donald Trump, élu en novembre 2016 a succédé à Barack Obama, qui avait effectué deux mandats. Le président propose les lois. Il a, entre autres droits régaliens, le droit de grâce (Power of Grant Pardons) pour les condamnés à la peine de mort, toujours en vigueur dans certains Etats. Le président est chef des armées et chef de la diplomatie. C'est lui qui choisit les ministres de son cabinet, qui ne sont responsables que devant lui. Il a droit de veto face aux mesures adoptées par le Congrès (lequel à son tour a droit de vote sur ce veto présidentiel). Le cabinet présidentiel (White House Office) est directement rattaché à la Maison-Blanche. Il se compose principalement d'un chef d'état-major, de la Central Intelligence Agency pour les affaires d'espionnage, du National Security Council pour la défense nationale et la politique étrangère, du Council of Economic Advisers pour la politique économique du pays et de l'Office of Management and Budget pour les affaires budgétaires.
Le pouvoir législatif dépend du Congrès de Washington DC. Le Congrès vote les lois et le budget, propose des amendements à la Constitution et contrôle l'exécutif et l'Administration. Il est divisé en deux Chambres : The Senate, ou Sénat, dont les membres sont élus pour 6 ans au suffrage universel. Il y a deux sénateurs par Etat. The House of Representatives, ou Chambre des Représentants, dont les membres (ils sont 435 députés) sont élus pour 2 ans.
Il y a au moins un membre de la Chambre par Etat. Leur nombre varie en fonction de la population. La Pennsylvanie en compte 18.
Le pouvoir judiciaire. Ce pouvoir, qui a pour mission de faire appliquer la loi, est détenu par la Cour suprême des Etats-Unis (Supreme Court). Elle comprend 9 juges nommés à vie par le président. Ses pouvoirs sont également décentralisés en 13 cours d'appel et de nombreux tribunaux de districts. La Cour suprême arbitre les litiges entre les Etats, les citoyens et l'Etat fédéral. Elle veille à la conformité de la constitution des lois votées par le Congrès et des décisions prises par le président.
Dans la réalité, la justice américaine, si elle ne badine pas avec la loi, se marie parfois facilement avec le business et un côté grand spectacle. Les avocats peuvent faire de la publicité, il est toujours assez surprenant de voir leur nom et leur photo sur des grandes affiches aux arrêts de bus, dans les rames de métro ou au bord des routes. Il faut dire que les Américains recourent à la justice pour tout et n'importe quoi (qu'il tombe dans un restaurant ou pour des faits plus graves). Ils sont également très friands des retransmissions télévisées des tribunaux.
L'Etat fédéral de Pennsylvanie. Les pouvoirs du gouvernement fédéral concernent l'émission de la monnaie, la perception des impôts, la règlement du commerce entre les Etats et avec l'étranger, l'entretien des troupes et la constitution de tribunaux fédéraux subordonnés à la Cour suprême. Chaque Etat détient ensuite des pouvoirs importants, indépendants du pouvoir fédéral.
L'Etat possède sa propre Constitution, fondée sur le principe de la séparation des pouvoirs entre le gouverneur de l'Etat, élu pour un mandat de quatre ans, le Congrès de l'Etat et la Justice. Comme au niveau fédéral, le pouvoir exécutif appartient au gouverneur tandis que le législatif dépend de l'Assemblée de Pennsylvanie qui comprend un Sénat de 50 membres et une Chambre des représentants de 203 députés. Depuis 2018, ce Sénat est contrôlé par une majorité de républicains (33, contre 16 démocrates). La Chambre des représentants est, elle, détenue par les républicains avec 121 membres face à 82 démocrates. Au niveau judiciaire, il a un pouvoir en matière de droit civil (mariages, divorces...), de droit pénal (définition des crimes) et de droit fiscal (perception de certaines taxes...). Depuis janvier 2015, le gouverneur de Pennsylvanie est le démocrate Tom Wolf. La prochaine échéance électorale est prévue en novembre 2018.
L'Etat contrôle l'administration locale. Il est compétent dans les domaines de l'éducation, de la police, de la protection de l'environnement, de la règlementation économique (commerce, industrie, agriculture), des prisons, de la santé, des services sociaux ou encore de la justice. Ainsi, la Pennsylvanie fait partie des Etats qui n'ont pas aboli la peine de mort alors que d'autres l'ont fait. La dernière exécution date de 1999.
La ville de Philadelphie. La capitale de l'Etat de Pennsylvanie est Harrisburg, mais Philadelphie est l'agglomération la plus importante de l'Etat. La ville et sa banlieue comptent 5,9 millions d'habitants contre à peine 49 500 pour la capitale. Alors que le reste de la Pennsylvanie est finalement plutôt conservateur, Philadelphie (comme Pittsburgh) est un farouche îlot démocrate. En effet, depuis 1952, tous les maires de la ville sans exception ont été démocrates et plutôt favorables à l'intervention publique en faveur des catégories sociales défavorisées. En 2008 comme en 2012, les habitants de la ville ont majoritairement soutenu Barack Obama (environ 80 % des votes). Lors des élections présidentielles de 2016, les habitants de Philadelphie ont voté à 82,4 % pour la candidate démocrate Hillary Clinton. C'est pourtant Donald Trump qui remporte la Pennsylvanie avec 48,18 % des voix. C'est la première fois depuis 1984 qu'un candidat républicain est élu dans l'Etat.
Les limites de la ville et du comté sont les mêmes depuis l'Act of Consolidation de 1854. Les municipalités ont aussi des pouvoirs particuliers, notamment législatifs. Par exemple, alors que l'Etat ne reconnaît pas le mariage gay ni même le concubinage entre deux personnes du même sexe, la ville de Philadelphie enregistre les domestic partnerships pour les habitants et les travailleurs de la cité, ce qui peut donner droit à certains avantages comme de bénéficier des mêmes prestations en matière de santé qu'un couple marié.
La ville est dirigée par un maire élu pour quatre ans et limité à deux mandats consécutifs. Élu en 2016, le maire actuel est le démocrate Jim Kenney. Il succède à Michael Nutter, le 3e maire afro-américain de la ville, et devient le 99e maire de Philadelphie. Kenney a de nombreuses fois pris position contre Donald Trump et a notamment participé, en janvier 2017, à une manifestation pour protester contre le décret présidentiel visant à interdire l'entrée du territoire américain aux ressortissants de 7 pays d'Afrique et du Moyen-Orient.
Le conseil municipal est l'organe délibérant et législatif de la ville. Il est composé de 17 membres : dix élus dans les différents quartiers et sept autres représentant l'ensemble de la ville et élus par les citoyens de tous les districts. L'actuelle présidente du conseil municipal de Philadelphie (choisie par les conseillers) est, depuis 2000, Anna Cibotti Verna. Reconnue pour ses positions progressistes, elle est la première femme à occuper ce poste dans l'histoire de la ville. Le conseil se réunit une fois par semaine en séance publique.
Les Etats-Unis sont le pays le plus riche du monde. En 2016, sur les 100 premières entreprises mondiales, 38 sont américaines et elles dominent de nombreux secteurs comme celui des logiciels avec Microsoft. La crise des subprimes a pourtant été le déclencheur d'une crise majeure qui a commencé à toucher les Etats-Unis dès 2007 avec des répercussions dramatiques en octobre 2008 dans le monde entier. Les turpitudes de Wall Street ont matérialisé la récession dans laquelle le pays est entré. En 2017, les Etats-Unis semblent bel et bien sortis de la récession, mais le pays reste le plus endetté au monde, parce que, paradoxalement, il en a les moyens.
Le PIB (indicateur économique utilisé pour mesurer les richesses créées par un pays) américain s'élève à 18 560 milliards de dollars en 2016. Si la Californie est l'Etat le plus riche (son PIB représente 14,1 % de celui des USA), la Pennsylvanie se classe tout de même 6e de par son PIB (724,9 milliards de dollars). Si elle était un Etat indépendant, elle aurait été, en 2016, la 19e puissance économique mondiale.
Les secteurs traditionnels fondés à l'époque coloniale ont longtemps été très dynamiques : l'édition et l'imprimerie, la presse et les métiers liés à la santé (Benjamin Franklin avait créé à Philadelphie le premier hôpital et une école de médecine dès 1765). Dans les années 1800, l'exploitation du charbon des montagnes Appalaches et l'essor des transports (notamment le chemin de fer) placent Philadelphie en tête des métropoles industrielles, au coeur d'une zone de la côte est appelée la Manufacturing Belt. La situation géographique de la ville, proche d'une voie d'eau, et entre New York et Washington est idéale. La métallurgie, le textile, la construction navale et l'industrie agro-alimentaire font alors la prospérité de la ville. Pendant la guerre de Sécession (1861-1865), les usines fournissent les armées de l'Union en matériel militaire et en ressources diverses. Si la ville subit la crise de 1929, la Seconde Guerre mondiale relance quelque peu son économie, notamment avec les chantiers de construction navale.
Durant les décennies 1960 et 1970, une importante crise industrielle surgit. Après trois décennies de croissance, la baisse du commerce international oblige Philadelphie à fermer les portes de ses prospères industries textiles, délocalisées vers le sud voire même l'étranger où la main-d'oeuvre est meilleur marché. Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 (le prix du barril double) qui encadrent la fin de la coûteuse et démoralisante guerre du Viêtnam (qui se traduit en plus par une défaite) aggrave la situation américaine. Le taux de chômage explose. Reagan est le président des Etats-Unis de 1981 à 1989. Sa présidence est marquée notamment par une dérèglementation dans les affaires et un retour à la croissance même si les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux. Philadelphie diversifie alors ses activités pour entamer un renouveau économique. La construction du Convention Center en 1993 accompagne une baisse du chômage.
Agriculture. Avec 58 000 fermes, la production agricole est importante dans l'économie de la Pennsylvanie. L'Etat est premier de la nation en ce qui concerne la production de champignons (concentrée à Kennett Square dans le comté de Chester avec 76 fermes) et huitième pour la vinification. La Pennsylvanie est également leader dans la production de lait. Les autres cultures importantes sont le maïs, les pommes de terre, l'avoine et les fraises. La plupart des exploitations appartiennent à des multinationales de l'industrie agroalimentaires. Elles sont excessivement vastes, avec pour but un maximum de productivité et de rentabilité. Même si le bio se développe de plus en plus, seule la communauté amish encore essentiellement composée de fermiers, peut correspondre à l'image européenne de la ferme traditionnelle.
Industrie. La Pennsylvanie possède de nombreuses richesses minières et, même si cette industrie n'est plus aussi florissante, l'extraction de minerais (fer, pétrole, gaz) reste importante économiquement. C'est l'un des 5 premiers Etats employant le plus de personnes dans l'industrie que ce soit dans l'extraction ou dans les raffineries.
A noter : le gaz de schiste joue un rôle croissant dans l'approvisionnement en gaz naturel des Etats-Unis. En 2011, 71 000 forages d'exploitation de gaz de schiste sont actifs en Pennsylvanie ; activité cependant controversée car l'exploitation repose sur un procédé chimique nocif qui produit une grande quantité d'eaux usées extrêmement polluantes. Pour ne rien arranger, une explosion a eu lieu dans l'Etat le 12 février 2014. Plus récemment, en février 2016, l'extraction du gas de schiste dans le Lawrence County, au nord de Pittsburgh, a provoqué un tremblement de terre. Mais les succès du gaz de schiste américain ont incité les pays européens à s'interroger sur le potentiel de cette production. Et le débat continue de faire rage en France (pays européen qui disposerait dans ses sols des ressources les plus conséquentes)...
L'industrie autour de Philadelphie repose toutefois de plus en plus sur le secteur chimique. De nombreuses raffineries et entreprises pétrochimiques sont implantées le long du fleuve Delaware. Le port est d'ailleurs dominé par le trafic pétrolier. La compagnie Sunoco a son siège dans la ville.
Les chantiers navals Aker Philadelphia continuent de construire des cargos et des tanks malgré la concurrence asiatique.
Enfin, le secteur hospitalier étant très développé, il travaille en liaison avec les industries pharmaceutiques présentes dans la région : GlaxoSmithKline, Wyeth, Merck...
Services. Le secteur tertiaire (c'est-à-dire toutes les productions non matérielles) occupe une grande part des actifs de Pennsylvanie. L'économie de Philadelphie est largement dominée par les services. La construction de gratte-ciels et du Convention Center a favorisé le développement de ces activités. Elles sont principalement liées aux télécommunications (Comcast, premier câblo-opérateur américain a son siège à Philadelphie), à la santé (hôpitaux, assurances) et aux transports (la compagnie SEPTA pour les transports en commun emploie près de 10 000 personnes). Le secteur financier et bancaire n'est pas en reste. C'est d'ailleurs à Philadelphie que fut créé la première banque nationale, The Bank of North America en 1781. Philadelphie possède même sa propre Bourse.
Depuis une quinzaine d'années, la municipalité de Philadelphie réalise de nombreux investissements pour développer le tourisme et mettre en valeur ses atouts. La construction du Convention Center en 1993 y est pour beaucoup, de nombreuses chaînes hôtelières se sont implantées autour (plus de 17 ont ouvert entre 1998 et 2000). Les bords du fleuve sont aussi devenus une promenade aménagée où de nombreux concerts sont organisés l'été. Quant au patrimoine historique, il est de plus en plus restauré : le site archéologique de President's House a ouvert en 2010 et le musée sur la Constitution s'est offert un tout nouveau bâtiment dans le Independence National Historical Park en l'an 2000. Enfin, la superbe Barnes Fondation a quitté la banlieue de Philly en 2012 pour s'installer sur le prestigieux Benjamin Franklin Parkway dans un bâtiment flambant neuf. Et le mythique Museum of Art va s'offrir un sérieux lifting. L'architecte Franck Gehry a été choisi à l'été 2014 pour agrandir le bâtiment en rajoutant plus de 15 000 m2 de galeries souterraines. Des travaux pharaoniques censés prendre fin à l'horizon 2020.
Le nombre de touristes à Philadelphie ne cesse de croître année après année. En 2016, la ville a d'ailleurs atteint les 25,9 millions de visiteurs, un record qui la place à la 9e place des villes américaines les plus visitées. De plus, très bien desservie par le train (Amtrak ou New Jersey Transit), à quelques heures de Washington et New York, elle devient aisément une étape pour les touristes, amateurs d'art, d'histoire et de shopping grâce à ses magasins détaxés. Et les Français n'y sont pas insensibles, puisque la France est le 5e pays émetteur.
Crise financière. Les Américains vivent beaucoup à crédit, leur taux d'épargne est proche de zéro (alors qu'il atteint les 10 % en France). Pour augmenter le cercle d'acheteurs potentiels, pendant plus de dix ans, aux Etats-Unis, le nombre de crédits immobiliers accordés à des personnes peu solvables (subprimes) a beaucoup augmenté. Il s'agissait de prêter de l'argent dans des conditions apparemment très avantageuses (en apparence seulement) et alléchantes (par exemple, deux ans d'intérêts fixes puis 30 ans d'intérêts variables). Mais, de tels dispositifs représentent forcément une bombe à retardement et l'inévitable s'est produit en 2006. Lorsque le prix de l'immobilier a diminué et que les emprunteurs n'ont plus pu verser leurs mensualités, la crise a éclaté. Effets immédiats aux Etats-Unis : des milliers de gens ruinés et à la rue et 30 milliards de dollars d'ardoise en prêts non remboursés. Les grands établissements bancaires avaient créé des titres adossés à ces prêts et avaient fait fortune en les négociant. Le fait de disséminer ces prêts dans la nature voulait dire que les risques étaient partagés entre plusieurs acteurs et le système ne devait pas s'effondrer. Pourtant, en 2008, la banque Lehman Brothers fait faillite et l'Etat fédéral annonce un plan de sauvetage exceptionnel destiné à racheter les créances douteuses à hauteur de plusieurs centaines de milliards de dollars pour sauver les banques. La crise s'est évidemment répercutée au niveau mondial, tout d'abord sur les marchés boursiers par une chute des cours. Aux Etats-Unis, les retombées de la crise des subprimes sont catastrophiques : envolée du taux de chômage (jusqu'à 10 % en 2009), consommation des ménages au plus bas, absence de progression des salaires... Le pays traverse la plus grande récession qu'il ait connu depuis 1930.
Perspectives. Il faut attendre fin 2015 pour voir les premiers signes de reprise économique, avec un taux de chômage qui avoisine les 5 %, comme c'était le cas avant la crise financière. La consommation des ménages se porte mieux et les Américains retrouvent le moral. Afin d'amorcer cette reprise, le gouvernement mise sur une augmentation de la production d'énergie. En 2015, les Etats-Unis sortent près de 10 millions de barils de pétrole brut par jour et augmentent leur production de gaz naturel de 18 %. Cette stratégie leur permet d'assurer d'une part l'auto-suffisance énergétique, et d'autre part l'exportation accrue d'énergie. Pourtant, si l'économie américaine est bel et bien sortie de la récession, son taux de croissance de 1,6 % en 2016 reste bas par rapport à ses standards habituels. En octobre 2016, les États-Unis perdent leur statut de première économie mondiale face à la Chine. Si Trump n'hérite pas d'une situation aussi délicate que celle à laquelle Obama a dû faire face, les défis restent de taille avec un déficit budgétaire important et une dette publique qui ne cesse de croître. Au lendemain de son arrivée au pouvoir, le président élu promet pourtant à l'Amérique des millions d'emplois et vise un taux de croissance de 3 % d'ici la fin de l'année 2017.
En Pennsylvanie, les restrictions budgétaires relatives à la crise ont touché divers postes et ont entraîné une baisse conséquente de l'aide au financement attribué aux universités. Malgré l'objectif que s'était fixé Michael Nutter, maire de Philadelphie jusqu'en janvier 2016, de créer 20 000 emplois supplémentaires d'ici à 2025, le taux de chômage de la ville reste aujourd'hui supérieur à 6 %. Certains signaux sont cependant encourageants. En novembre 2016, le nouveau maire de la ville Jim Kenney a engagé un projet d'expansion du port de Philadelphie qui devrait redynamiser le quartier et créer plus de 2 000 emplois. L'économie verte devrait aussi assurer un nouveau développement à Philadelphie et l'ensemble de la Pennsylvanie.
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