Leitfaden Angola : Survol de l'Angola

Les régions de l'Angola
Les régions de l'Angola
Géographie

Situation. L'Angola est le quatrième plus grand pays du continent, situé à la charnière entre l'Afrique australe et centrale. Il s'étend sur une superficie de 1 246 700 km2, y compris l'enclave de Cabinda, soit environ 4 % du territoire africain (et un peu plus du double de la France). Le pays est limité à l'ouest par l'océan Atlantique et partage ses frontières avec le Congo et la République démocratique du Congo (RDC) au nord, la Zambie à l'est et la Namibie au sud. Ses frontières dessinent approximativement un rectangle ramassé s'inscrivant entre les fleuves Congo au nord et Kunene au sud avec à l'ouest une façade atlantique de 1 600 km. Ses coordonnées géographiques sont 12º 30' Sud et 18º 30' Est.

Géologie et relief. Son histoire géologique est celle du bouclier africain, vieille de plus de trois milliards d'années. A l'ouest du pays, les chaînons de montagnes, avec leur point culminant Morro de Môco (2 620 m), prolongent le bourrelet montagneux formé par le soulèvement de la bordure occidentale du socle africain, entre le golfe de Guinée et la Namibie. Ces reliefs, par endroits escarpés, dressent une véritable barrière. Les cours d'eau la franchissent au rythme des rapides et des chutes. Cela a, en partie, contribué à fermer les terres intérieures angolaises aux Portugais pendant plus de trois siècles après la découverte de l'embouchure du fleuve Congo par le navigateur portugais Diogo Cão. L'étroite plaine côtière, d'une largeur irrégulière ne dépassant jamais 180 km, s'élève en effet brutalement en un vaste plateau intérieur qui couvre plus de 60 % du pays à une altitude moyenne comprise entre 800 et 1 800 m. Ce socle s'abaisse ensuite doucement vers l'est, particulièrement dans le nord-est vers le bassin du Kasaï et dans le sud-est, vers le bassin de l'Okavango. L'Angola subit en conséquence des écarts de température importants entre les régions. Les précipitations sont plus fréquentes au nord dont le climat est tropical avec des traits encore équatoriaux. Elles décroissent en allant vers le sud. Les plaines côtières sont plus sèches que les hauts plateaux. Sur la façade littorale, le courant froid de Benguela abaisse les températures moyennes et entretient une forte aridité littorale comme dans le désert côtier de Namibe.

40 % du pays possèdent une végétation boisée alors que les forêts couvrent moins de 20 % du territoire. Les savanes et un petit désert sur le littoral sud constituent les autres types de paysages angolais.

Hydrographie. Les ressources en eau superficielles (fleuves, rivières, ruisseaux, lacs, etc.) sont relativement abondantes. Le réseau hydrographique est composé de plus de 40 bassins regroupés en 6 grands bassins versants régionaux : le bassin du Congo, le bassin du Zambèze, les bassins côtiers dans l'ouest, le bassin endoréique de l'Okavango, les bassins endoréiques dans le sud, et les bassins dans la province de Cabinda. Les fleuves de l'ouest prennent naissance dans le plateau central et ont un régime permanent. Ils s'écoulent vers l'océan approvisionnant les zones côtières. Plusieurs fleuves, principalement dans le sud-ouest, sont intermittents, n'ayant de l'eau qu'en saison des pluies.

Les fleuves Congo, Zambèze, Cuando, Cubango, Cuanhama, Kunene et Okavango sont internationaux. Plusieurs pays de la région se partagent en conséquence les mêmes bassins versants transfrontaliers.

Le Morro do Môco

Situé dans la province de Huambo au nord-ouest de sa capitale, le Morro do Môco est le sommet le plus haut d'Angola, culminant à 2 620 m. Chela, Chilengue et Neve sont les autres chaînes de montagne du pays, avec des sommets dépassant les 2 000 mètres.

Môco viendrait du mot umbundu omoko qui veut dire couteau. C'était il y a longtemps... Un chasseur aurait perdu son unique couteau durant l'ascension de la montagne. A son retour au village, il aurait réuni quelques hommes pour l'aider à retrouver, sur les flancs du Môco, cet objet de grande valeur pour la chasse. Aucun ne revint jamais au village. Les habitants, préoccupés par ces disparitions, demandèrent pourquoi le chasseur était retourné vers la montagne accompagné de gens du village. Ceux qui savaient répondaient : " Ils sont allés chercher le couteau dans la montagne ". De là viendrait le nom du mont Môco.

La forêt de montagne du Morro do Môco est l'un des habitats les plus menacés d'Angola. Cette forêt est le refuge de plusieurs espèces endémiques comme le francolin de Swierstra (Pternistis swierstrai), considéré comme espèce en danger avec une population estimée entre 1 000 et 2 500 individus. La chasse de subsistance et la destruction de l'habitat, surtout par brûlis, sembleraient être les deux menaces principales qui pèsent sur cet oiseau. Des études sont en cours pour évaluer la population de francolin de Swierstra, déterminer sa distribution exacte et les exigences écologiques de l'espèce.

Climat

On distingue trois grandes zones climatiques en Angola :

Le nord, caractérisé par un climat tropical humide avec des précipitations annuelles supérieures à 1 500 mm et une température moyenne annuelle ne dépassant pas 24 °C.

Le centre et ses hauts plateaux, au climat tropical tempéré modifié par l'altitude (entre 800 et 2 620 m au-dessus du niveau de la mer) et caractérisés par des pluies qui varient entre 1 250 et 1 500 mm/an et une température moyenne annuelle de 18-20 °C

Le sud, au climat sec, allant du tropical désertique (Namibe) au tropical sec (Kunene), avec de faibles précipitations (200 mm/an en moyenne) et une température annuelle de 20-22 °C.

Les précipitations moyennes à l'échelle nationale atteignent 1 010 mm par an.

Le manioc au nord, le maïs au centre, le sorgho ou millet au sud sont les cultures dominantes qui couvrent ces trois zones climatiques principales.

Environnement – écologie

L'environnement est pris de plus en plus au sérieux en Angola. Le ministère de l'Environnement est né de la restructuration de l'ancien ministère de l'Urbanisme et de l'Environnement dans le cadre du nouveau gouvernement, à la suite des élections législatives de 2008. Ce ministère, appelé MINAMB, est responsable de la coordination, de l'élaboration, de l'exécution et de la surveillance des politiques environnementales dans les domaines de la biodiversité, des technologies environnementales, de l'étude et de la prévention des impacts sur l'environnement, comme de l'éducation environnementale.

Les années de guerre ont lourdement pesé sur la biodiversité et la qualité de l'environnement en Angola. La chasse furtive pour se nourrir et les abattages d'arbres pour cuire ou se loger ont particulièrement dévasté les territoires angolais pendant trois décennies. Aujourd'hui, le braconnage est le nouveau fléau dans certaines régions. La " viande de brousse " est en effet très appréciée des Angolais et la demande pour celle-ci est importante, au mépris de la conservation de la faune sauvage. Les Angolais très amateurs peuvent se la procurer facilement le long des routes où le gibier braconné est vendu " librement ". Du singe grillé messieurs-dames ?

Un programme audiovisuel de sensibilisation du grand public à ce sujet est en préparation depuis 2012. L'idée est d'amener les politiques, jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, à dire publiquement à l'écran : " Je ne mange pas de viande de brousse ! ". A suivre...

Le braconnage des éléphants se fait à une autre échelle et a été dénoncé en juin 2014 à Nairobi (Kenya) lors de l'Assemblée générale des Nations Unies sur l'Environnement. La protection des pachydermes est un gros morceau !

La pêche est une autre question sensible. Dépasse-t-elle un peu, beaucoup, largement, la capacité des poissons à se renouveler ? Les pêcheurs se plaignent de ramener des poissons de plus en plus petits. Ils ne leur ont peut-être pas laissé le temps de se reproduire. Les stocks de poissons angolais sont-ils exploités ou surexploités ? Les réponses sont à venir.

Classé dans le peloton de tête des pays pétroliers d'Afrique, l'Angola a vu ses activités d'exploration et de production s'intensifier ces dernières années. Il a été prévu de mettre en oeuvre un système de surveillance de l'environnement pour les secteurs du pétrole, du gaz et de la pétrochimie. Cette mesure a été annoncée en décembre 2013 par le MINAMB en réponse à l'enregistrement de 20 déversements de pétrole au cours de cette même année 2013. Prévention ou réaction, tout se met en place pour assurer une production pétrolière plus respectueuse de l'environnement et des ressources naturelles.

Le Grand Prix de l'Environnement " Angola 2014 " a été remporté par la société pétrolière Total !

Energie, eau, déchets, recyclage, matières premières, ressources naturelles : des mesures audacieuses peuvent être prises en Angola pour construire un avenir prospère pour tous. Tout le monde a un rôle à jouer. Même les touristes !

Projecto Kitabanga

Pour en savoir plus sur la conservation des tortues marines ! Le Projet Kitabanga a démarré voilà plus de dix ans sur la plage de Palmeirinhas au sud de Luanda. Les initiateurs ont depuis étendu leurs travaux de recherche et de conservation aux plages de Bentiaba dans la province de Namibe, de Kissembo dans la province de Zaïre ainsi qu'à celle à l'embouchure du Rio Longa. Contacts :

www.facebook.com/Kitabanga

www.projectokitabanga.org

+244 923 410 186 / +244 926 374 283 / +244 923 547 739

Parcs nationaux

L'Angola possède (possédait) une biodiversité exceptionnellement riche. Le pays a (avait) l'une des plus grandes diversités de biomasse et d'écorégions d'Afrique (PNUD 2012) avec le désert au sud-ouest, la savane aride au sud, les grandes forêts des hauts plateaux, la forêt tropicale au nord sans oublier les forêts reliques afro-montagnardes d'altitude, d'une importance biogéographique considérable.

Les mammifères terrestres ont sévèrement souffert pendant les guerres. 275 espèces de mammifères existent néanmoins aujourd'hui. Ces animaux ont survécu à la forte pression de la chasse et de la guerre. L'avifaune est riche avec 915 espèces d'oiseaux recensées. 266 espèces de poissons d'eau douce ont été dénombrées. Les travaux de recherche sont en cours pour compléter la liste des 78 amphibiens et des 227 espèces de reptiles déjà identifiées en Angola. Plus de 6 650 espèces de plantes ont été enregistrées dont l'unique Welwitschia mirabilis, véritable " fossile vivant ".

Les aires protégées d'Angola représentent une superficie de 68 000 km2, soit moins de 6 % du pays. C'est le pourcentage le plus bas en comparaison avec la majorité des pays africains. Un projet pour élargir l'extension des secteurs de conservation de 6 à 12 % d'ici 2020 est en cours. L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN) avait conclu en 1992 que la faune avait enregistré une dramatique diminution depuis l'indépendance en 1975. Quelques mammifères ont cependant survécu, particulièrement dans les aires de conservation comme Kissama, Bicuar et Iona. L'IUCN publia une liste de 21 espèces animales menacées d'extinction en Angola ou même probablement déjà disparues : gorille, chimpanzé, chien sauvage, hyène, lion, guépard, éléphant, rhinocéros, zèbre, hippopotame, girafe, palanca noire géante, et plusieurs autres antilopes. La situation critique dans les aires protégées a été confirmée par le MINAMB en 2004. Sous la gestion de l'ONG Fondation Kissama, la superficie de l'ancien parc national a été réduite de 996 000 à 10 000 hectares et quelques animaux importés en provenance de Namibie, du Botswana et d'Afrique du Sud ont été réintroduits. Certains animaux n'avaient pas été antérieurement recensés dans ce parc.

Le déséquilibre de la représentation de la biomasse et des écosystèmes dans le réseau des aires protégées d'Angola constitue également un motif de préoccupation. Bien que les savanes arides et les systèmes de désert soient bien représentés, les plaines, les escarpements et les forêts de montagne ne profitent pas d'une protection formelle. Il est urgent de protéger l'avifaune endémique de ces forêts. L'aire des forêts reliques afro-montagnardes d'altitude est maintenant réduite à 400 hectares.

Les écosystèmes côtiers, particulièrement les mangroves, ont été fortement exploités également. Les plages où pondent les tortues marines sont extrêmement perturbées. Les animaux, comme leurs oeufs, sont ramassés et mangés par les militaires démobilisés et les familles déplacées qui vivent le long des zones côtières.

La riche base des ressources naturelles de l'Angola a souffert de pratiques de gestion déficiente depuis l'époque coloniale, exacerbées par les effets de la guerre. Les causes du processus actuel de dégradation environnementale sont variées. Elles prennent cependant leurs racines dans la pauvreté ! Les 2/3 de la population (population défavorisée) utilisent le charbon de bois comme source principale d'énergie. Sans réponses efficaces, ce processus a entraîné, entre autres, la perte d'espèces animales, l'érosion des sols, la pollution des eaux, l'épuisement des stocks de poissons, la diminution de la productivité agricole, l'altération de résilience aux changements climatiques, etc., et en conséquence l'appauvrissement des populations qui dépendent de ces ressources naturelles. L'utilisation incontrôlée de bois à des fins commerciales ou domestiques a conduit à la déforestation des massifs forestiers " clés " du pays, la disparition d'espèces et, ultimement, l'appauvrissement des populations locales. Guerre. Mauvaise gestion. Déforestation. Appauvrissement. Erosion. En dehors des aires protégées, c'est encore pire.

Cercle vicieux ou cercle vicié ?

Faune et flore
Suricate.
Suricate.
La Palanca negra gigante

La Palanca negra gigante ou l'hippotrague noir géant (Hippotragus niger variani) est la plus belle des antilopes, d'après les spécialistes. Cet animal se trouve au centre-nord du pays, au coeur même de l'Angola, et nulle part ailleurs au monde. La " Palanca negra " est devenue l'emblème du pays, son symbole national.

Cette antilope à l'allure noble et puissante se reconnaît au pelage noir lustré du mâle et aux tâches sur ses pommettes blanches. Elle s'illustre surtout par ses merveilleuses et longues cornes recourbées vers l'arrière, qui peuvent mesurer jusqu'à 1,50 m.

Elle a été découverte en 1909. Malgré la création des réserves de Luando et de Cangandala, tout spécialement destinées à sa protection, la Palanca negra était déjà en situation critique dès les années 1970, avec une population totale réduite à 2 700 individus. De nombreux chercheurs, photographes, aventuriers, curieux du monde entier voulaient l'apercevoir. De nombreux chasseurs voulaient ses cornes ! Ils étaient tous prêts à un long et périlleux voyage suivi de longues marches dans la savane pour avoir la chance de contempler cette antilope. La plupart de ceux partis à sa recherche sont, heureusement, revenus bredouilles. " Peu nombreux sont ceux qui ont la chance de voir la Palanca negra. Elle ne se montre pas à tout le monde. " Les gardes des deux réserves en sont convaincus. " Seuls ceux qui ne la cherchent pas peuvent la voir. C'est pour cela qu'on ne peut la photographier. Elle n'apparaît qu'aux moments les plus inattendus. " La défense de la Palanca negra fait partie des attributions traditionnelles des Songo, groupe ethnique des Ambundu, habitants de la région. Les efforts des Songo pour la cacher et la protéger des étrangers expliqueraient qu'elle n'ait pas été découverte avant le début du XXe siècle. Ils auraient parfois saboté les tentatives étrangères destinées à la trouver.

Jusqu'à l'indépendance et le début de la guerre civile, la Palanca negra jouissait d'une protection totale dans les réserves de Cangandala (entre 100 et 200 têtes) et de Lueno (2 600 têtes). Quelques troupeaux s'étaient adaptés à la présence humaine et le mystère qui entourait cette antilope se dissipait peu à peu. Admirables, puissantes, photogéniques, il était devenu plus facile de les observer et de les photographier.

La guerre civile éclate. La Palanca negra s'est retrouvée au coeur des combats. Les touristes, les inspecteurs, les chercheurs, les gardes, tous se sont enfuis. La Palanca negra a été abandonnée à son destin. Les réserves se sont transformées en terrain de chasse gardée pour des soldats et des civils en quête de nourriture. Combattants et réfugiés avaient faim. Les soldats des deux camps chassaient tous les animaux, sans distinction. Sauf la Palanca negra. Les réfugiés les plus affamés et les plus cruels des soldats auraient tous respecté le symbole national angolais ! C'est du moins ce qui se disait pendant la guerre... Les dernières images de la Palanca negra dataient de 1982. Tout le monde pensait depuis qu'elle avait été décimée.

La Palanca negra a pourtant survécu à ces terribles années de guerre et de destruction. C'est vingt-trois ans après que des scientifiques angolais ont redécouvert des traces de vie de cette antilope. Elle devait être immédiatement protégée. En 2005, la protection de la nature ne figurait pas en tête des priorités nationales de l'Etat angolais en reconstruction. La faune était victime de la paix comme elle l'avait été de la guerre.

Depuis la fin de la guerre civile, le nombre de palancas negras, environ 2 000 en 1970, n'a cessé de chuter à cause du développement croissant du braconnage. Cette espèce compte actuellement moins d'une centaine d'individus, répartis entre le parc national de Cangandala et, pour la plus grande partie, la réserve naturelle de Luando. Les défenseurs de l'environnement craignent que l'essor de la prospection de diamants condamne définitivement cet emblème national, déjà en voie d'extinction. L'hippotrague noir géant est, en 2014, dans une situation très difficile. De nouvelles activités diamantifères dans la région mettraient en grand danger les quelques animaux restants. Endiama, la société nationale d'exploitation des diamants, rappelle pourtant son attachement indéfectible au symbole national. La préservation de la Palanca negra serait devenue la priorité absolue de tous.

Palancas contre diamants ! Parcs " papier " ou véritables aires protégées ?

Source principale © Tamar Ron (2006), Encontros em Angola : o homem e a natureza na sombra da guerra, Tel Aviv 2006 & Paris 2009.

Ce site, mis à jour régulièrement, est une excellente source d'informations sur la Palanca negra. http : //angolafieldgroup.com/tag/palanca-negra/

Welwitschia mirabilis

La Welwitschia mirabilis est une espèce végétale endémique du désert côtier de Namibe, qui s'étend du sud de l'Angola au nord de la Namibie.

Bizarre, étrange, merveilleuse, exceptionnelle, fascinante et bien sûr unique. Sans équivalent sur la terre, la welwitschia peut prétendre à toutes ces épithètes. Cette espèce a traversé les millénaires sans subir de mutation et présente une forte ressemblance avec des espèces disparues aujourd'hui, connues seulement à l'état de fossile.

La welwitschia doit son nom au Dr Friedrich Welwitsch, chercheur autrichien qui l'a découverte à la fin de ses années d'exploration dans le sud angolais, de 1853 à 1861. Elle est composée en tout et pour tout de deux feuilles, d'un court tronc et d'une longue racine. Ses deux feuilles croissent très lentement pendant plusieurs siècles en sens opposé jusqu'à atteindre 2 à 4 mètres en moyenne. Leurs extrémités se dilacèrent à l'infini avec l'âge, offrant l'aspect de lanières en lambeaux. Ces plantes de plein soleil, qui peuvent vivre jusqu'à 2 000 ans pour certains spécimens, s'humidifient par les rosées matinales et les rares brouillards côtiers liés au courant froid de Benguela. On distingue aisément les plantes mâles des femelles.

Symbole national

De très nombreuses représentations de la Palanca negra sont visibles sur tout le territoire. La sélection nationale de football Palancas Negras a adopté son nom. Le logo de la compagnie aérienne nationale TAAG est une tête de mâle adulte. Une exposition appelée " Ser Palanca " (être palanca) a été organisée fin 2013 sur la Marginale de Luanda. Des artistes locaux ont réalisé une dizaine de statues de Palancas de taille réelle, stylisées et particulièrement colorées. En félicitant la Fondation " Arte e Cultura " pour son initiative, la ministre de l'Environnement, Maria de Fátima Jardim, a souligné que cette exposition était une façon de faire connaître le symbole de la culture nationale et le patrimoine de l'Etat.

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