Leitfaden Bahrain : Santé
Pas de vrai problème d'hygiène à Bahreïn, où l'eau du robinet est potable. Mais comme elle n'a pas bon goût, les gens ont pris l'habitude de boire de l'eau minérale.
Piqûres. Les risques de piqûres ou morsures par des animaux venimeux sont inexistants en ville. Le seul animal venimeux dangereux dont on a constaté la présence dans les zones habitées est la veuve noire (Black Widow). Si, par malchance, on se trouve en présence de cette araignée noire au motif dorsal rouge, on évitera simplement de la taquiner ! Les étendues sableuses servant notamment d'habitat à plusieurs variétés de scorpions et serpents, un anti venin est en revanche utile dans les zones rurales ou désertiques. La nuit, si l'on campe dans le désert, penser à inspecter chaussures, vêtements et duvet, où peuvent venir se nicher quelques visiteurs inopportuns, de plus, éviter absolument les chaussures ouvertes, quelle que soit la saison !
Soleil. C'est le principal faux-ami des touristes séjournant à Bahreïn. En dehors des mois considérés comme " cléments " (de novembre à mars), le soleil tape très fort et interdit même toute exposition en plein été. Les risques encourus de brûlure sont réels et il est plus que conseillé d'adopter toute l'année des indices de protection solaires élevés (30 minimum). Penser également à ne pas s'étendre en plein soleil pendant les heures les plus chaudes (de 11h à 16h), à se protéger des insolations en se couvrant la tête et des hydrocutions en ne pénétrant dans l'eau que de manière très progressive.
Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au ✆ 01 45 68 80 88 (www.pasteur.fr/fr/sante/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique " Conseils aux voyageurs " (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs).
En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, consultez rapidement un pharmacien puis un médecin.
La bilharziose est la maladie tropicale entraînant le plus haut taux de mortalité après le paludisme (200 millions de personnes atteintes dans le monde). Après une période d'incubation allant de trois semaines à six mois, la maladie se manifeste par de fortes fièvres, du sang dans les urines ou des réactions allergiques cutanées. La meilleure prévention est de limiter tout contact avec les eaux stagnantes non salées. La bilharziose se soigne très bien une fois détectée.
Le virus chikungunya est un arbovirus à ARN thermosensible. La transmission du virus se fait d'homme à homme par l'intermédiaire de moustiques du genre Aedes. Après une période d'incubation de quatre à sept jours, une fièvre élevée apparaît brutalement, accompagnée d'arthralgies (douleurs articulaires), qui peuvent être intenses, et touchant particulièrement les extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L'évolution de la maladie est le plus souvent favorable et sans séquelles, et dans de rares cas, elle se développe vers une phrase chronique marquée par des arthralgies persistantes qui provoquent une incapacité de plusieurs semaines voire plusieurs mois.
Cette infection contagieuse provoque des diarrhées brutales et très abondantes, entraînant la déshydratation. En l'absence de traitement, une infection majeure est fatale dans la moitié des cas. L'efficacité du vaccin n'est pas absolue : il ne protège que la moitié des sujets vaccinés. La prévention contre cette maladie est semblable à celle contre les autres maladies diarrhéiques.
La dengue a effectué une percée significative en 2019 avec plus de 40 000 cas recensés et 62 décès dans le pays, soit presque le double qu'en 2018 ! Mais dès l'été suivant, le phénomène est retombé avec à peine 700 cas enregistrés. La dengue, jadis connue sous le nom de grippe tropicale ou de petit palus, est une infection virale, propre aux pays tropicaux. Elle est rarement mortelle. Les symptômes sont identiques à ceux d'une forte grippe : fièvre importante, maux de tête, courbatures, asthénie... Ne surtout pas prendre d'aspirine.
La vaccination contre la fièvre jaune n'est pas obligatoire si vous venez d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Océanie ou d'Asie. Elle est cependant obligatoire (sauf contre-indication) pour les enfants de plus de 9 mois et les adultes, jamais vaccinés, ayant effectué un séjour préalable ou transité plus de 12 heures dans les pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud où la fièvre jaune est endémique (cas des voyages itinérants sur plusieurs pays).
Transmise par les piqûres de moustiques, la fièvre du Nil peut entraîner la mort des personnes souffrant d'immunodéficience (enfants en bas âge, personnes âgées ou séropositifs). Elle se caractérise par un syndrome de type pseudo-grippal, après deux à quinze jours d'incubation. La seule mesure de prévention est la protection contre les piqûres d'insectes (le port de vêtements couvrant les bras et les jambes, utilisation de diffuseurs d'insecticides et de répulsifs).
La grippe aviaire touche habituellement les volatiles. Toutefois, le virus peut se transmettre occasionnellement à l'homme. Cette transmission ne concerne en principe que des personnes en contact direct avec les animaux atteints, mais certains cas ont pu suggérer une exceptionnelle transmission de personne à personne. Pour prévenir la transmission :
Évitez les endroits à risque élevé, comme les fermes d'élevage de volailles et les marchés d'animaux vivants.
Évitez tout contact direct avec les oiseaux, notamment les poules, les canards et les oiseaux sauvages.
Évitez les surfaces contaminées par des excréments ou des sécrétions d'oiseaux.
Observez les règles d'hygiène des mains et d'hygiène alimentaire.
Il n'y a pas de vaccin disponible.
Info' Grippe Aviaire au ✆ 0 825 302 302 (0,15 € la minute).
Pour l'hépatite A, l'existence d'une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l'étranger ou si vous êtes âgé de plus de 45 ans. L'hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s'attrape par l'eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d'une maladie du foie, la vaccination contre l'hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l'hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l'immunité pour des dizaines d'années.
Risque élevé dans le pays. L'hépatite B est plus grave que l'hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l'hépatite B est à faire en deux fois à un mois d'intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.
La période d'incubation silencieuse de cette infection est extrêmement longue. Après deux à huit ans d'incubation, le sujet voit apparaître des lésions cutanées indolores, parfois accompagnées de picotements. Il existe trois sortes de lèpre. Seules les sécrétions nasales et la salive des sujets atteints de la forme " lépromateuse " sont contagieuses. Un traitement par polychimiothérapie assure une rémission totale de la maladie en six à douze mois.
La leishmaniose est transmise (rarement) par les moustiques dans les régions reculées où la végétation est luxuriante. Elle a quatre variantes dont la plus sérieuse peut entraîner la mort en deux ans, faute de traitement adapté. Les symptômes classiques sont des plaies cutanées, des ulcères chroniques, des nodules au visage, de la fièvre ou encore une anémie. Un traitement médicamenteux entrepris à temps permet aux sujets de recouvrer la santé.
La leptospirose est une maladie bactérienne transmissible de l'animal à l'homme. Ses principaux réservoirs sont les eaux douces stagnantes et les rongeurs. Après une à deux semaines d'incubation, des symptômes peu spécifiques apparaissent : fièvre, frissons, douleurs musculaires, articulaires et maux de tête. Bien que souvent bénigne chez l'homme, la maladie peut conduire à l'insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20 % des cas.
Présentes dans les sous-bois, fourrés et hautes herbes, les tiques peuvent être porteuses d'agents pathogènes et transmettre la maladie de Lyme en cas de morsure. Il n'existe pas de vaccin contre cette maladie. Elle se caractérise par des signes dermatologiques (des cercles rouges autour de la piqûre qui apparaissent dans la semaine) pouvant aller jusqu'à des complications nerveuses, articulaires et cardiaques. Un simple traitement antibiotique suffit pour faire disparaître les symptômes.
La phase aiguë de cette maladie parasitaire se traduit par des conjonctivites ou des oedèmes périorbitaires. Après plusieurs années, la phase chronique de la maladie intervient en attaquant le système nerveux, le tube digestif et le coeur. Il n'existe pas de vaccin contre la maladie de Chagas, mais un traitement efficace peut être pris pendant la phase aiguë.
Cette maladie se transmet par contact étroit ou par les sécrétions nasopharyngées. Fièvre, maux de tête, vomissements, raideur de la nuque, léthargie en sont les symptômes les plus courants. La mise en place rapide d'un traitement antibiotique en intraveineuse, pendant une dizaine de jours, est le seul moyen pour lutter contre la méningite à méningocoques. La vaccination est recommandée en période d'épidémie et pour les individus de moins de 30 ans.
La rage est encore présente dans le monde. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L'apparition des premiers symptômes (phobie de l'air et de l'eau) varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure.
La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse. Elle attaque généralement les poumons, mais d'autres organes peuvent être atteints. Ses symptômes sont la fièvre, une toux grasse, une perte de poids et d'énergie. La tuberculose est traitable efficacement par une association de médicaments. Elle sévit encore dans certaines zones très pauvres du pays.
La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d'incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe (contact avec une personne malade ou un porteur sain) ou indirecte (ingestion d'aliments contaminés : crudités, fruits de mer, eau et glaçons). Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé.
Considéré comme endémique et très rare, ce virus peut être mortel dans un délai très court : 50 % des personnes infectées y succombent. Transmise par contact avec la salive ou les excréments infectés mais aussi par voie aérienne, cette maladie se caractérise par un syndrome grippal, accompagné de fièvres, vomissements, douleurs lombaires et abdominales. La période d'incubation est de 45 jours. La prise en charge et le traitement doivent se faire très rapidement après l'apparition des premiers symptômes.
Les vaccinations mentionnées dans le calendrier vaccinal sont effectuées gratuitement dans les services de vaccination du secteur public (Centre de Protection Maternelle et Infantile, service municipal ou départemental de vaccination, par exemple). Renseignez-vous auprès de votre mairie ou du Conseil général de votre département.
La vaccination contre la fièvre jaune ne peut pas être effectuée par votre médecin traitant : vous devez vous rendre dans l'un des centres de vaccination habilités à effectuer la vaccination antiamarile et à délivrer les certificats internationaux de vaccination contre la fièvre jaune.
Un réflexe : contacter le bureau de représentation de la France, ou celui de l'Union européenne. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira le cas échéant la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c'est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr.
Rapatriement sanitaire par les opérateurs de cartes bancaires. Si vous possédez une carte bancaire Visa®, EuroCard® MasterCard®, vous bénéficiez automatiquement d'une assurance médicale et d'une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l'étranger de moins de 90 jours (le paiement de votre voyage avec la carte n'est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d'une carte valide vous assure une couverture). Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d'exclusion. Si vous n'êtes pas couvert par l'une de ces cartes, n'oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir.
Assurance-Assistance médicale. Sachez tout d'abord qu'il est possible de bénéficier des avantages de la Sécurité sociale, même à l'étranger. À l'international, des garanties de Sécurité sociale s'appliquent et sont mises en oeuvre par le Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale (www.cleiss.fr), chargé d'aiguiller les ressortissants dans leurs démarches. Mais cette prise en charge a ses limites. C'est pourquoi souscrire à une assurance maladie peut s'avérer très utile. Les prestations comprennent la plupart du temps le rapatriement, les frais médicaux et d'hospitalisation, le paiement des examens de recherche ou le transport du corps en cas de décès.
Hôpitaux. Bahreïn bénéficie d'un système de santé publique de bon niveau et, en raison du nombre important d'expatriés vivant sur place, possède aussi d'excellentes cliniques privées. Dans le secteur public, les soins d'urgence en hôpitaux sont gratuits. Si les services dispensés sont de qualité, les ambulances, elles, ne sont pas d'une grande fiabilité et peuvent mettre jusqu'à 30 minutes pour répondre à l'appel. Dans la plupart des cas, il est donc préférable de se rendre jusqu'à l'hôpital le plus proche par ses propres moyens, en taxi notamment.
Cliniques privées. La plupart d'entre elles offrent également un service d'urgences et possèdent leurs propres ambulances. Le personnel y est souvent occidental et parle plusieurs langues (on peut donc s'y sentir beaucoup plus à l'aise, surtout lorsqu'il s'agit d'expliquer son cas). Leur objectif est d'ailleurs de devenir un pôle de santé majeur de la région et de proposer des infrastructures à la hauteur de leur ambition. Il faut toutefois savoir que les soins dispensés dans les cliniques privées sont généralement onéreux et qu'il est essentiel de bénéficier d'une assurance susceptible de prendre ces coûts en charge.
Pharmacies. Elles sont présentes absolument partout en ville et disposent de médicaments pour les soins courants. Elles ouvrent généralement de 9h à 22h30. Le vendredi, certaines n'ouvrent qu'à partir de 16h, mais la majorité d'entre elles restent ouvertes toute la journée, notamment dans les centres commerciaux. Il est très facile de se procurer des médicaments sans ordonnance, les antibiotiques sont même souvent en vente libre
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