Leitfaden de Franche-Comté : Nature
La nature a bien doté la Franche-Comté ! L'eau est omniprésente dans les paysages comtois, depuis les confins de la Région des Mille Etangs jusqu'aux sommets du Jura. Une hydrométrie abondante, qui prend plusieurs formes et qui offre aux habitants et aux visiteurs des oasis de calme et de bien-être. Autre élément fondamental de l'environnement régional : la forêt. C'est la deuxième région française la plus boisée derrière l'Aquitaine, preuve de sa grande préservation. Enfin, les massifs montagneux sont une clef de l'identité franc-comtoise.
Températures moyennes : d'un extrême à l'autre. Il est souvent question de -5 à -10 °C en moyenne en hiver en plaine et souvent moins dès que l'altitude grimpe. Mouthe, dans le Haut-Doubs est d'ailleurs surnommé " la petite Sibérie " grâce à des records de température les plus basses enregistrées en France (-41° en 1985). Dès le mois de mars, les températures remontent autour de 10 °C. Contrairement à la pluviométrie et à l'ensoleillement, les valeurs entre le nord et le sud de la région sont plutôt équivalentes : on tourne à une petite trentaine de degrés en août. L'arrière-saison contrairement à ce que l'on croit est somme toute agréable (10 à 15 °C en moyenne).
Ensoleillement : le Doubs et le sud de la Franche-Comté sont souvent mieux exposés à l'ensoleillement que la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, comme le prouve le nombre d'heures de soleil en 2016 : 1 836 heures dans la cité bisontine contre 1 799 heures à Luxeuil-les-Bains. Dès le mois de mars, la nature reprend de la vigueur. La chute des neiges et les volumes d'eau qu'elle entraîne est sans doute propice à l'éclosion plus rapide du printemps.
Précipitations : il pleut généralement moins dans le nord que dans le sud de la Franche-Comté. Par exemple, Besançon est exposé quelques jours de plus par an que Luxeuil-les-Bains à la pluie (141 jours contre 138, en 2016). Et les précipitations, en raison de la proximité du Jura, sont souvent brutales et importantes.
Vent : attention aux vents en provenance des plaines germaniques et russes l'hiver.
Paysages caractéristiques : principalement des massifs de moyenne montagne, des plateaux et quelques vallées : celle de la Saône, de l'Ognon, du Doubs, de la Dessoubre, de la Loue et du Lison.
Cours d'eau et vallées : la Saône prend sa source dans les Vosges, au nord de la Haute-Saône et se jette dans le Rhône, à Lyon. Entre-temps, le long de ses 480 kilomètres, elle traverse essentiellement le département du 70, en passant par Port/Saône et Gray. Le Doubs est son principal affluent. Il prend sa source à Mouthe, à près de 1 000 mètres d'altitude. Il remonte d'abord vers Montbéliard avant de descendre sur Besançon et Dole. Cette rivière mesure 453 kilomètres. L'Ognon est un autre affluent de la Saône. Elle prend sa source dans les Vosges et serpente au coeur de la Haute-Saône, avant de se jeter dans la Saône, après Gray. La rivière d'Ain prend sa source dans le Jura et ne parcourt que 190 kilomètres avant de se jeter dans le Rhône, après avoir traversé Champagnole.
Plateaux : ils se trouvent au nord de la Région (plateau des Mille-étangs par exemple) et dans le Jura, où ils sont nommés " plateaux calcaires jurassiques " (plateaux d'Ormans, de Nozeroy, de Champagnole, de Lons-le-Saunier).
Plaines : les plaines se distinguent en trois éléments bien distincts : la partie orientale du fossé de la Saône, de Gray à Vesoul, puis de Dole à Lons-le-Saunier et le nord-est de la Bresse.
Sommets et cols : le Col des Croix (753m) sépare la Région Franche-Comté de la Lorraine, au nord. Dans le massif des Vosges, les autres liaisons se font par le Ballon d'Alsace (1 171m) ou le mont de Fourche (620m). Dans le massif du Jura, les plus hauts cols sont le Chasseral (direction Neuchâtel), le Grand Colombier (direction l'Ain) et le Marcheiruz (direction Vaud). Ils culminent tous autour de 1 500 mètres.
Grottes et gouffres : on dénombre pas moins de 10 000 grottes, gouffres et autres puits en Franche-Comté. Le travail de l'eau souterraine offre parfois des spectacles prodigieux. À voir : le Verneau, dans la vallée du Lison, les Planches à Arbois ou à Poudrey, vers Besançon.
Géologie : en tant que région de moyenne montagne, la Franche-Comté présente des caractéristiques à part entière, souvent visibles en observant les falaises ou les reculées. Les couches les plus anciennes se situent très certainement sous le plateau de Lons et encore plus profondément sous le bassin de la Bresse. On trouve du granite dans le massif de la Serre et dans les Vosges. Entre Arbois et Lons-le-Saunier, on découvre des argiles calcaires nommées " marnes " et " gypses ". Sur le même territoire, on exploite les marnes du lias, un "schiste carton", pour la production des tuiles comtoises. On y observe aussi un calcaire fin et compact, qui coiffe souvent le sommet des falaises.
Le calcaire clair est plutôt une caractéristique du nord de la Région. Une matière qui compose les plateaux de Gray, de Montbéliard, de Valdahon mais aussi le Cirque des Foules à Saint-Claude. Enfin, certains bâtiments municipaux de Pontarlier ou Morteau ont été construits avec la pierre jaune de Neuchâtel.
Forêts et bois : 44% de la Franche-Comté est boisée, soit plus de 400 000 hectares. Le feuillu est l'espèce dominante (75%). On trouve en plaine surtout des chênes, mais aussi des frênes ou des érables. Avec l'altitude, le hêtre et les résineux font leur apparition. A ne pas rater : la forêt de Chaux, celle de Joux, la forêt du Massacre et celle de Saint-Antoine.
Lacs : lac de Chalain, près de Doucier, dans le Jura, d'une superficie de 230 ha. Le lac de Saint-Point, près de Pontarlier dans le Doubs, est d'une superficie de 419 ha. C'est le plus grand de Franche-Comté. On peut aussi citer le lac artificiel de Vaivre à Vesoul, pour sa proximité avec le centre-ville.
Marais : le marais de Saône, le Val Dessous, entre autres, et bien sûr les 875 points d'eau de la Région des Mille-Etangs.
Mammifères : le gibier et les cervidés sont très présents dans les vastes forêts comtoises. Le parc animalier de Saint-Valbert, près de Fougerolles en est un bon exemple. On croise aussi des animaux plus petits comme les lapins, les buses ou les belettes. Le lynx boréal a traversé la frontière suisse depuis longtemps et retrouve dans les Vosges ou le Jura un habitat favorable.
Reptiles : lézards vert, vipères, couleuvres, coronelles.
Oiseaux : la topographie de la région donne forcément à voir des espèces de rapaces qui trouvent un terrain de jeu idéal (aigle royal, faucon pèlerin, grand-duc d'Europe). On trouve aussi des espèces qui préfèrent les zones marécageuses de la Haute-Saône (bruant, pic). On croisera aussi des cigognes, busards, engoulevents, chouettes, martinets ou venturons.
Poissons : étant donné les qualités et les bienfaits de l'eau en Franche-Comté, on ne s'étonnera pas de voir d'importantes colonies de brochets, de truites, de carpes, de perches et de tanches. Les écrevisses se trouvent dans certains lacs.
Insectes : les espèces que l'on trouve un peu partout : moustiques, surtout au nord, abeilles, guêpes, papillons, criquets, sauterelles, insectes aquatiques.
Arbres, buissons : comment ne pas évoquer ici les 44% du territoire qui sont couverts par des forêts ? On trouve une majorité de chênes.
Fleurs et plantes rares : un environnement fertile, qui favorise l'éclosion de nombreuses fleurs comme la Savonnaire, blanche à 5 pétales, qui pousse sur les sols humides sur calcaire, comme l'aigremoine, une fleur jaune surprenante. On pense aussi à la Brione Dioïque, cette plante grimpante aux baies rouges. Les orchidées sont naturellement abondantes dans les champs et les prés. En montagne, le symbole franc-comtois est la gentiane.
La Franche-Comté compte deux parcs naturels régionaux. Celui des Ballons des Vosges est extrêmement vaste et une toute petite partie (20%) se trouve en Franche-Comté. Il s'étend sur 187 communes (48 en Franche-Comté, 43 en Lorraine, et 96 en Alsace). C'est l'inverse pour celui du Haut-Jura, dont une petite partie se trouve dans l'Ain et l'essentiel dans le département du Jura. Il s'étend sur 122 communes et 3 départements (Doubs, Jura et Ain). Un troisième parc pourrait prochainement voir le jour : celui du Pays horloger dans le Doubs.
Réserves naturelles nationales : la région abrite sept réserves naturelles nationales. Deux se trouvent dans le Doubs : le lac de Remoray (près de Labergement Sainte-Marie) et le Ravin de Valbois (entre Ornans et Cléron). Deux, dans le Jura : l'Ile du Girard (au sud de Dole) et la grotte de la Gravelle (au sud de Lons-le-Saunier. Deux en Haute-Saône : le Sabot de Frotey (à côté de Vesoul) et la grotte du Carroussel (au nord de Port-sur-Saône). Sans oublier, bien sûr, les Ballons comtois des Vosges qui se situent à cheval sur la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Six réserves naturelles régionales : le tourbière de Frasne et de Bouverans (dans le Doubs, à côté de Pontarlier), la vallée de la Savoureuse (au nord de Montébaliard), le Crêt des Roches, la Seigne des Barbouillons (à Mignovillard dans le Jura), la Côte de Mancy (au sud de Lons) et enfin le vallon de Fontenelay (monts de Gy en Haute-Saône).
A ne pas rater : la Citadelle de Besançon et ses espaces animaliers, le parc polaire à Chaux-Neuve, la parc Héria à Doucier ou le parc animalier de Fougerolles-Saint Valbert. A ceci, s'ajoutent une bonne quinzaine de fermes pédagogiques.
Chaque jardin a sa propre histoire, qu'il soit intégré à un monument célèbre, comme les jardins de la Saline Royale, ou rénové par un particulier ou une mairie, comme le jardin fantastique de Saint-Maur. On pense aussi au Parc Edouard-Guenon à Lons-le-Saunier. Derrière chaque château (et il y en a un grand nombre !), il y a un bout de verdure. Allez voir le château de Gy ou celui de Vaire-le-Grand. Et puis, dix jardins francs-comtois détiennent le label " Jardins remarquables ". Quatre se trouvent dans le Jura : le parc du château à Arlay, l'atelier-jardin à Cressia, le jardin à la Faulx à Dole et le jardin Annabelle à Rainans. Six, en Haute-Saône : le parc de l'étang à Battrans, le jardin anglais de Vesoul, à Frahier, le jardin des Rouges Vis, à Mailleroncourt-Charrette, l'arboretum de la Cude, le parc du château d'Ouge et le jardin aquatique d'Autoreille.
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