Leitfaden Afghanistan : Jeux, loisirs et sports

Disciplines nationales
La mêlée : les tchopendoz s'arrachent la carcasse de chèvre.
La mêlée : les tchopendoz s'arrachent la carcasse de chèvre.

Le bouzkachi, qui signifie " l'attrape-chèvre ", est LE sport national afghan par excellence.

Entre tradition et loisir, il est très populaire dans le pays et les spectateurs sont nombreux à y assister le vendredi et pendant les fêtes. Attention les yeux : le but, pour le cavalier, est de s'emparer d'une chèvre morte, décapitée et vidée, et de la déposer au centre d'un cercle (" le cercle de justice "), tracé à la craie sur le terrain, le tout après avoir contourné deux mâts. Les cavaliers sont appelés tchopendoz. Ils défendent leur région et portent des uniformes de couleurs différentes. Ils sont coiffés de chapeaux épais et chaussés de grosses bottes à talons.

Le tchopendoz qui réussit l'exploit de placer la bête dans le cercle, jouit ensuite d'une renommée qui peut parfois être nationale. Ce jeu était initialement pratiqué dans le Nord, par les Ouzbeks et les Turkmènes. Le nombre d'équipes et de joueurs n'est pas fixe ; selon les cas, le bouzkachi se joue en équipes ou chacun pour soi. La saison de cette discipline extrêmement spectaculaire commence à l'automne et se termine avant l'arrivée de la chaleur. Passion nationale, le jeu est d'une violence inouïe. Sous la monarchie, à chaque automne, le premier bouzkachi de la saison était organisé à Kaboul par le roi.

Le body-building. Ce n'est pas une blague : c'est bien le sport le plus pratiqué dans les grandes villes afghanes. Ses adeptes sont surtout issus des classes aisées ou moyennes. Beaucoup de compétitions sont organisées entre les divers clubs du pays et contre les pays frontaliers. On compte environ 100 centres de body-building à Kaboul et 1 000 dans tout le pays. Sous les talibans, ce sport est resté autorisé et les salles n'ont pas été fermées. Les Afghans aiment prendre soin de leurs corps et, surtout, montrer leur virilité. C'est à celui qui sera le plus musclé. Ils regardent beaucoup de films indiens et américains ainsi que des films de combat. Ils vont s'entraîner très tôt le matin, ou le soir, après le travail. A Kaboul, les salles de body-building font partie du décor. Leurs devantures sont ornées de peintures représentant des hommes plus que musclés. C'est ainsi qu'on peut voir Sylvester Stallone ou Arnold Schwarzenegger dans les rues de Kaboul ! En mai 2012, c'est un résident de Balkh, au nord du pays, qui a été intrônisé " Mr Muscle ", face à des candidats venus de 28 provinces.

Le cerf-volant est aujourd'hui le loisir principal des petits et des grands. Il suffit de regarder sur le toit des maisons et les cimes des arbres : ils sont jonchés de " cadavres " de cerfs-volants. Fabriqués avec du papier de soie de couleur et tendus sur un cadre de bois léger, les cerfs-volants se battent dans les airs et chacun de leurs propriétaires essaie de couper le fil du voisin. Car, en Afghanistan, le jeu du cerf-volant est une sorte de sport de combat, qui donne lieu à une véritable compétition. Les joueurs courent avec leur fil à la main et tentent de casser celui des autres ; les fils sont enduits de colle et couverts d'éclats de verre, destinés à détruire le cerf-volant de l'adversaire. Le dernier cerf-volant à " survivre " dans le ciel est le vainqueur. Interdit sous les talibans parce que " nuisible à la moralité des enfants " (ceux-ci escaladaient les murs et pouvaient ainsi observer les femmes des voisins !), le jeu du cerf-volant a été parmi les premiers supprimés. Aujourd'hui, les collines de Kaboul, au coucher du soleil le vendredi et les jours de fêtes, sont probablement le meilleur endroit pour les admirer.

Le taekwondo. Les sports de combat sont très appréciés en Afghanistan. L'influence du cinéma asiatique pousse la jeunesse afghane vers ce type de sport et notamment les arts martiaux. Il faut dire aussi qu'après 25 ans de guerre, le combat reste présent dans les esprits. La Fédération afghane de taekwondo (ATF) a été fondée en 1990 par Yousuf Dildar et Usman Dildar, puis reconnue par la Fédération mondiale de taekwondo (WTF) en 1993. Originaire de Corée, le taekwondo est une discipline olympique. C'est un professeur américain qui, en 1972, importe ce sport en Afghanistan. Il propose à l'université de Kaboul des cours de taekwondo. Il aura une quarantaine d'élèves à ses débuts. La fédération compte aujourd'hui 25 000 membres dans tout le pays, 33 bureaux (quasiment un par province) et 3 autres pour les réfugiés afghans au Pakistan, en Iran et dans les pays européens. Au total : 650 clubs. La plupart des inscrits sont des étudiants, des jeunes. On compte 13 clubs féminins à Kaboul et 6 autres dans le reste du pays. Ils ont été ouverts deux ans après la chute des talibans, qui interdisait le sport aux femmes. L'inscription à un club de taekwondo, plutôt chère pour un Afghan, est de 300 AFN par mois, soit environ 5 € (le salaire local moyen est de 40 € par mois). Le véritable essor de ce sport date de l'après-2001. Sous le régime taliban, la pratique du taekwondo était autorisée, mais avec toutes les contraintes que l'on connaît, comme celle de porter une longue barbe. Après 2001, l'Afghanistan a commencé à participer à de nombreuses compétitions et à les gagner, ce qui a rendu ce sport assez populaire. Pour un pays qui sort à peine de la guerre, le taekwondo est un sport abordable : il ne nécessite aucun équipement particulier (à la différence de la boxe et du body-building, autres sports très pratiqués ici). En 2007, pour la première fois, l'Afghanistan participe aux championnats du monde et en 2008, Rohullah Nikpai rentre dans l'histoire : il remporte, à Pékin, la toute première médaille (de bronze) de l'Afghanistan dans l'histoire des Jeux olympiques. Accueilli en héros à son retour, il espère décrocher l'or en 2012.

Les combats d'animaux. Les Afghans aiment les combats d'animaux, sur lesquels ils parient de l'argent. Les combats les plus fréquents concernent des oiseaux (coqs, perdrix et pigeons), des chiens et des chameaux dans le Nord du pays. Sous les talibans, les combats d'animaux étaient interdits, notamment parce qu'ils mettaient en jeu de l'argent. Un décret fut rédigé pour mettre fin à l'élevage de pigeons et aux jeux d'oiseaux : " D'ici dix jours, cette habitude doit avoir disparu. Après dix jours, la loi sera appliquée et les pigeons exécutés, ainsi que tout autre oiseau destiné au jeu. " Dès que le printemps revient, de nouveaux combats sont organisés. Les plus beaux oiseaux sont vendus dans un marché dédié à Kaboul, proche du bazar.

Le cricket est devenu populaire dans le pays surtout à partir de 2002, au retour des réfugiés afghans du Pakistan, où le cricket est le sport national. Il est principalement pratiqué par les Pachtounes, ethnie afghane la plus représentée parmi les réfugiés au Pakistan. L'équipe afghane de cricket est membre du Comité international de cricket depuis 2001. En novembre 2010, ils remportent la médaille d'argent aux Jeux asiatiques, pour la première apparition du cricket dans cette compétition. En décembre, ils disputent la finale de la Coupe intercontinentale, à laquelle ils participent pour la première fois, et battent l'Ecosse. L'équipe s'est qualifiée en 2012 pour le Twenty20, au Sri Lanka, où elle affrontera les meilleures équipes du monde.

Le football est particulièrement apprécié par tous les jeunes qui ont vécu en Iran et il est surtout pratiqué par les Hazaras. Fondée en 1933, la Fédération nationale de football est affiliée à la FIFA depuis 1948. EN 1951, l'Afghanistan se place 4e aux Jeux asiatiques. Mais le match le plus célèbre de l'histoire du football afghan est celui de 1976, à Kaboul, qui s'est terminé par la victoire de l'Afghanistan sur le Pakistan.

Malheureusement, les années de guerre ont fait du tort au sport. Sous les talibans, le football était toléré, mais les joueurs étaient obligés de porter un pantalon... Aujourd'hui encore, il est drôle de remarquer, dans le grand stade de Kaboul par exemple, que beaucoup de jeunes jouent en shalwar kamiz, l'habit traditionnel afghan.

En 2004, l'entraîneur fétiche Ali Askar Lali (il avait fait gagner son équipe contre le Pakistan en 1979) est revenu en Afghanistan pour reconstituer l'équipe nationale, multiethnique. Sous l'occupation soviétique, il avait quitté son pays et refusé de se rendre aux Jeux olympiques de Moscou. Il s'était alors installé en Allemagne pour devenir ouvrier. Le onze afghan était en exil à Dortmund, en Allemagne, d'où ils reconstituèrent leur équipe. Aujourd'hui, l'équipe de foot s'entraîne sur des terrains vagues et n'a que très peu de moyens. En avril 2004, l'équipe de football afghane s'est rendue en Italie pour un match amical. Plusieurs joueurs ont alors décidé de s'enfuir et de vivre clandestinement en Italie.

Pour leur première tentative de qualification pour la coupe du monde, en 2006, les Afghans ont été sèchement battus par le Turkménistan, 13-0 sur l'ensemble des deux manches. Quatre ans plus tard, la sélection afghane s'est montrée beaucoup plus performante. Obaidullah Karimi s'est même payé le luxe d'ouvrir le score au match retour. Ses efforts n'ont cependant pas empêché la Syrie de s'imposer. Sur la route de Brésil 2014, l'Afghanistan a enfin réussi à décrocher son premier point en faisant 1-1 au retour en Palestine, mais la défaite 0-2 à l'aller leur a coûté une plus longue aventure.

Petite histoire mouvementée du sport en Afghanistan

Au début des années 1900, sous le règne du roi Habibullah, des sports occidentaux comme le tennis, le golf et le cricket ont été introduits en Afghanistan. En 1936, le pays participe pour la première fois aux Jeux olympiques d'été, organisés à Berlin. Mais l'équipe afghane ne gagne aucune médaille. Le premier et le seul terrain de golf a été ouvert à Kaboul en 1967. En 1980, l'Afghanistan participe aux Jeux olympiques d'été de Moscou, boycottés par bon nombre de pays, dont les Etats-Unis, suite à l'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979. En 1984, c'est au tour de l'Afghanistan de boycotter les Jeux olympiques de Los Angeles. Avec l'arrivée au pouvoir des talibans, en 1996, le sport était devenu beaucoup plus difficile à pratiquer et les femmes en étaient exclues. En 1999, l'Afghanistan des talibans n'est en conséquence pas convié aux Jeux olympiques. Il faut attendre la fin de ce régime pour que l'Afghanistan soit réintégré. Pour la première fois dans l'histoire sportive du pays, à Athènes, en 2004, deux femmes représentent leur pays. En 2012, plusieurs disciplines seront représentées. Sans oublier les Jeux paralympiques de Londres : Malek Mohammad, qui a perdu ses jambes en sautant sur une mine, représentera par exemple l'Afghanistan aux épreuves de natation.

Le premier champion afghan

Nasar Ahmad Bahawi est né en 1987. A 20 ans, il remporte la médaille d'argent, dans la catégorie moins de 72 kg, au championnat du monde de taekwondo qui se déroulait à Pékin. Il est ainsi le premier Afghan à avoir gagné une médaille mondiale pour l'Afghanistan, tous sports confondus. Nasar a deux téléphones - il aime écouter du rap américain à tue-tête - et sa propre voiture, une Corolla toute neuve. Dans la rue, les passants se retournent sur son passage. Avec ses 1,84 m et ses 74 kg, Nasar symbolise une réussite dans un pays comme l'Afghanistan. Celui qui s'est battu pour défendre les couleurs de ses origines. " Etant donné l'état des relations entre l'Afghanistan et l'Iran, c'est pour moi une victoire supplémentaire d'avoir battu l'Iranien Hadi Bonehkohal ", explique-t-il. Le peuple afghan est fier et avale difficilement les défaites. Des cris, des coups... Nous sommes à Kaboul, dans un des nombreux clubs de taekwondo de la capitale afghane. Nasar est à genoux, dirigé vers La Mecque, il prie comme chaque jour avant son entraînement. Les autres garçons de la salle lui jettent des coups d'oeil réguliers. Il est le modèle à suivre. Quand l'entraînement commence, le taekwondoïste salue son adversaire. Le spectacle est impressionnant. De temps en temps, Nasar tombe, mais se relève aussitôt, imperturbable. Il a plus d'une dizaine de médailles au total, que sa famille exhibe avec fierté : les Jeux islamiques, les Jeux asiatiques, la médaille d'argent de Chine, la médaille d'or du Viêt-nam, une médaille remise par Hamid Karzaï en personne, et, en 2010, encore une médaille d'argent, celle des Jeux asiatiques. Fierté supplémentaire : en 2008, à Pékin, c'est lui qui porte le drapeau afghan lors de la cérémonie d'ouverture.

Nasar a suivi l'école à Kaboul jusqu'à ses 17 ans et n'a pas été à la faculté. C'est à 11 ans qu'il commence le taekwondo. Comme beaucoup d'enfants de son âge, il est très influencé par les films venus de l'étranger. Son rêve : ressembler à Jackie Chan ou à Jean-Claude Van Damme. " Si j'ai voulu faire du taekwondo, c'est uniquement parce que je regardais des films d'action à la télévision. " Pourtant, au début, ce n'était pas évident pour ses parents d'accepter cela : " Quand j'ai voulu m'inscrire au taekwondo, mes parents ont d'abord refusé. Je n'arrêtais pas de me battre avec ma famille, ils avaient peur que je sois encore plus violent. Mais, au contraire, ce sport m'a canalisé. "

La famille de Nasar est assez aisée comparée à la moyenne du pays. Avec ses 4 frères et ses 4 soeurs, ils vivent tous ensemble dans une grande maison à la pakistanaise, propre et bien meublée. Le taekwondoïste est le dernier fils de la famille. Tadjik originaire d'un village du Panshir (comme Massoud, le chef de la résistance anti-taliban), Nasar n'entre pas pour autant dans les clivages ethniques qui marquent l'Afghanistan. Sa famille, " pro-gouvernementale ", soutient Karzaï ainsi que la présence internationale dans le pays. Sa mère porte le voile, mais s'assied avec les hommes dans le salon. Au milieu de la pièce principale, trône une grande photo encadrée : on y voit Nasar aux côtés du président Karzaï, qui le décore. Aujourd'hui il a son propre club de taekwondo, qu'il a fondé il y a quelques années dans une banlieue de Kaboul. Le club est logé dans un grand immeuble appartenant au frère aîné de Nasar. Il y donne de temps en temps des cours, de manière irrégulière. Mais n'est pas champion qui veut. Tous les matins, sans exception, Nasar se lève à 5h du matin. " Parfois, je prie. " De 5h30 à 6h30, il alterne, un jour sur deux, footing, dans le grand parc de Kaboul, Shar-e-Now, et body-building. Il rentre ensuite chez lui, prend une douche et dort jusqu'à 11h. Après le déjeuner, il prend des cours d'anglais sur son ordinateur et se relaxe avant de se rendre à son club, à 18h. Son entraînement commence à 19h et se termine à 22h. " En général, je suis trop fatigué le soir pour retrouver mes amis, sauf le jeudi soir. " Le vendredi, il s'accorde une journée de repos qu'il passe en général en famille.

Son succès et celui de Rohullah Nikpa, premier champion olympique (médaille de bronze en 2008, à Pékin), ont fait du taekwondo l'un des sports les plus populaires du pays. En 2012, environ 25 000 athlètes le pratiquaient dans une centaine de clubs.

Une boxeuse afghane aux J.O

Sadaf Rahimi s'entraîne trois fois par semaines dans un grand stade de Kaboul, où des femmes étaient lapidées sous les Taliban. Ce régime, qui interdisait la pratique féminine du sport, elle ne l'a pas vraiment connu, elle n'a que 17 ans. Mais comme les 24 autres femmes licenciées de la Fédération afghane de boxe, elle a eu beaucoup de mal à faire accepter cette passion à sa famille. En Afghanistan, en effet, la boxe reste, toujours aujourd'hui, considérée comme un sport d'homme.

Des menaces ? Elle en reçoit régulièrement, mais qu'importe : Sadaf Rahimi continue à s'entraîner, remporte ses premières médailles, jusqu'à gagner son ticket pour les Jeux olympiques de Londres en 2012.

Malheureusement, quelques jours avant la compétition, l'Association internationale de Boxe refuse la participation de l'athlète afghane, jugeant que, compte tenu de ses résultats internationaux, la jeune femme n'avait pas le niveau de ses adversaires et il eut été dangereux de la laisser monter sur le ring avec des boxeuses beaucoup plus expérimentées. Déçue, Sadaf Rahimi compte redoubler d'efforts pour pouvoir participer aux J.O. de Rio en 2016.

Activités à faire sur place

Promenades équestres. L'Afghanistan est le pays du cheval. Ce n'est pas un hasard si le magnifique roman de Joseph Kessel, Les Cavaliers, se déroule en Afghanistan. Dans le nord du pays particulièrement, le cheval est encore un moyen de locomotion. Et dans les endroits les plus reculés, il est indispensable. A Maïmana, par exemple, vous pourrez, au lieu de prendre un taxi, grimper dans une petite carriole tirée par un cheval. La race que l'on trouve ici est celle du turcoman. Les étalons ne sont pas castrés, ce qui leur permet de garder toute leur nervosité pour les fameux jeux de bouzkachi. Les Turkmènes et les Ouzbeks en particulier s'adonnent à l'élevage de chevaux. Il n'y a pas ici de club hippique ou de centre équestre à proprement parler. En revanche, de nombreux locaux vous proposeront de vous emmener et de vous guider dans une excursion à cheval. Les écuries de Kaboul se trouvent près du stade.

Randonnées. A regarder la géographie de l'Afghanistan, il ne fait pas de doute que ce pays de montagnes offre de nombreuses possibilités de randonnées plus ou moins difficiles. Seules les conditions de sécurité refroidissent les plus ardents trekkeurs.

Les plus beaux chemins de randonnées se trouvent dans le Badakhshan, le corridor du Wakhan et le Pamir, au nord-est du pays. Petit à petit, des organisations se mettent en place et proposent des itinéraires aux visiteurs. Dans cette région, il est possible d'accéder aux sommets les plus hauts d'Afghanistan (jusqu'à 7 000 m). Le Wakhan puis le Pamir s'enfoncent dans l'étroit corridor qui mène à la Chine. Sans route, sans voiture, sans ville, cette excursion est un véritable voyage dans le temps et un face à face avec la nature. Autre lieu de trekking possible, le Nouristan. Hélas, en 2012 encore, les conditions de sécurité rendent ce voyage impossible. Pourtant, la région a un potentiel touristique d'une grande richesse. Enclavée comme l'est la région du Pamir, elle offre les mêmes attraits.

Ski. Attention, ne vous réjouissez pas trop vite ! Il n'y a pas de stations de ski en Afghanistan, ni de pistes et encore moins de remontées mécaniques. Pendant les années 1970, il y avait une remontée mécanique tout près de Kaboul. Et les familles aisées allaient skier. Aujourd'hui, pour les vrais amoureux de la grande blanche, il est possible de gravir les montagnes à pied (à l'aide de raquettes ou de peaux de phoque, vos skis transportés par des ânes) puis de les redescendre à ski. Encore faut-il avoir le matériel, mais vous pouvez facilement le louer à Bamiyan.

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