Leitfaden de la Côte Est Etats-Unis : La côte Est en 30 mots-clés
Les Amérindiens, autochtones ou Native Americans sont les premiers occupants du continent américain. Ils sont parfois appelés " Indiens " suite à une erreur de Christophe Colomb qui, lors de sa " découverte " de l'Amérique en 1492, pensait débarquer aux Indes Orientales (terme qui désignait alors l'Asie du sud-est). De nombreuses tribus amérindiennes peuplaient déjà la région de la côte Est : les Wampanoags dans ce qu'est aujourd'hui la Nouvelle-Angleterre, les Chiscas dans l'ouest de la Virginie ou encore les Delawares dans l'État du même nom. Après l'arrivée des Européens, colons et Amérindiens formèrent des alliances pour le monopole du commerce de la fourrure et pour la domination du territoire. La plupart des Amérindiens se rangèrent aux côtés des Français, ce fut le cas des Delawares, des Algonquins ou encore des Shawnees, tandis que les Iroquois devinrent les alliés des Anglais. Les tribus amérindiennes en guerre les unes contre les autres pensaient pouvoir profiter de ces alliances stratégiques avec les colons. Mais en un siècle, ces peuples furent décimés par les maladies rapportées par les Européens, contre lesquelles ils n'étaient pas immunisés, mais aussi par les affrontements, l'esclavage et les famines. Ceux qui survécurent furent peu à peu repoussés vers l'ouest. Dans les années 1830, environ 60 000 Amérindiens durent ainsi renoncer à leurs terres et furent déportés à l'ouest du fleuve Mississippi.
La communauté des Amish de Lancaster en Pennsylvanie, qui représente environ 31 000 personnes, est l'une des plus importantes des Etats-Unis avec celles de l'Ohio et de l'Indiana. Ces anabaptistes sont aussi installés au Canada et en Amérique centrale. Les Amish ont émigré en Amérique aux XVIIIe et XIXe siècles, dans un pays où ils pouvaient pratiquer sans crainte leur religion et conserver leur mode de vie. Ils refusent le monde moderne, s'éclairent au gaz, ne conduisent pas de voiture, n'utilisent pas d'appareils électroniques, labourent leurs champs sans tracteur et respectent la Bible à la lettre. Ils ont leurs propres écoles. Les enfants cessent d'étudier vers l'âge de 14 ans pour travailler avec le reste de la communauté.
La chaîne de montagnes des Appalaches traverse presque tous les Etats de la côte Est, du Maine à l'Alabama. On peut la découvrir au sud en suivant la Skydrive le long de la Shenandoah Valley en Virginie ou s'engager sur de magnifiques sentiers de randonnée dans les White Mountains du New Hampshire. Certains entreprennent de relier la Virginie au Maine par l'Appalachian Trail, 2 175 miles de trek avalés en 6 mois - en moyenne ! Mais rassurez-vous, même en voiture le trajet vaut le coup.
La côte Est est une destination rêvée pour les amateurs d'art et notamment de peinture. Les grandes cités de la côte Est comptent parmi les plus importants musées du monde et pourraient justifier d'un circuit culturel. A Philly, il y a deux musées époustouflants, le Philadelphia Museum of Art et la Barnes Foundation. Cette dernière est une collection privée remarquable, connue dans le monde entier pour ses oeuvres impressionnistes. Pittsburgh, la ville d'Andy Warhol offre un musée dédié à l'artiste précurseur du Pop Art et le fameux Carnegie Museum of Art. A New York, le Met, le MoMA et le Guggenheim sont des étapes incontournables de tout séjour dans la Grosse Pomme. A Boston, le Museum of Fine Arts et l'Isabella Stewart Gardner Museum sont immanquables. La capitale, Washington, n'est pas en reste, avec le National Gallery of Art et le Smithsonian Institute, des musées exceptionnels et gratuits ! Mais l'art s'épanouit aussi hors des grandes villes, particulièrement en Nouvelle-Angleterre : on s'arrêtera au Currier Museum à Manchester (New Hampshire), au Massachusetts Museum of Contemporary Arts à North Adams (Massachusetts), au Shelburne Museum à Burlington (Vermont) et au RISD Museum à Providence (Rhode Island). A Rochester, New York, la Memorial Art Gallery abrite l'une des plus impressionnantes collections d'art de l'Etat, hors ville de New York. Vous l'aurez compris : où qu'ils se trouvent sur la côte Est, les amateurs d'art n'auront aucun mal à assouvir leur passion !
Au XIXe siècle, Cape Cod, Nantucket et Martha's Vineyard étaient les plus gros ports de pêche à la baleine au monde. A Edgartown, on peut encore voir les demeures des riches capitaines. Dans son célèbre roman Moby Dick, Herman Melville raconte l'histoire d'un bateau avec à son bord Ismaël et le capitaine Achab qui parcourent le monde à la poursuite de la baleine blanche. C'est entre New Bedford et Nantucket que débute cette épopée maritime. A Cape Cod (Provincetown) et à Boston, des excursions en bateau sont organisées au large pour observer des baleines. On peut aussi partir à la rencontre de ses mammifères dans le Maine au départ de Bar Harbour. Lors de ces excursions, enfants et adultes vivent de grands moments d'émotion en observant ces créatures dont certaines espèces sont malheureusement en voie de disparition car toujours la proie de prédateurs humains.
Les Américains sont fous de baseball, ce sport que les Européens ont beaucoup de mal à comprendre et dont les matchs peuvent sembler interminables (le plus long de l'histoire a duré plus de 8 heures !). La côte est est le berceau de certaines des meilleures équipes du pays : les Red Sox de Boston, les Pirates de Pittsburgh, les Orioles de Baltimore et les Nationals de Washington. La ville de New York compte quant à elle deux grandes équipes, les Yankees et les Mets. Les Red Sox de Boston, la plus vieille ligue de baseball encore en activité en Amérique, ont remporté les World Series pour la 9e fois en 2018. Ce sont cependant les Yankees de New York qui sont les grands champions avec 27 victoires à leur actif en World Series, la dernière datant de 2009.
La " Grosse Pomme " est le surnom qui a été donné à New York. Cette appellation traduit toute l'importance culturelle et artistique de cette ville pour les artistes du monde entier. Différentes petites histoires racontent l'origine de " Big Apple ", sans que l'on sache laquelle croire. Ce nom pourrait avoir été donné par les artistes qui se produisaient à New York dans les années 1930. Pour les artistes new-yorkais, qu'ils soient comédiens et/ou musiciens, jouer à New York représentait une consécration. Un jour, l'un d'entre eux déclara à ce sujet : " Il y a beaucoup de pommes dans l'arbre du succès, mais quand tu joues à New York, tu cueilles la grosse pomme. " Une autre version de l'histoire nous apprend que les artistes surnommaient " la pomme " la boule que l'on a dans la gorge ou au niveau de l'estomac quand on a le trac. Pour eux, se produire à New York, c'était la " grosse pomme ". L'origine de ce surnom est peut-être aussi due au nom d'un night-club de Harlem qui s'appelait " The Big Apple ". Les musiciens de jazz qui s'y produisaient auraient étendu ce nom à toute la ville. En outre, en 1971, lors d'une campagne publicitaire pour promouvoir le tourisme à New York, le terme Big Apple fut adopté pour définir la ville, et les affiches de l'époque mettaient en valeur de belles goldens. Depuis, l'expression Big Apple collerait à la peau de New York. En tout cas, elle est restée dans l'esprit des New-Yorkais, et est encore utilisée aujourd'hui pour promouvoir le tourisme.
Située au sud-est du Massachusetts, la péninsule de Cape Cod est réputée pour la beauté de sa côte, de ses dunes sauvages et de ses nombreuses plages de sable blanc. C'est ici que le Mayflower est arrivé en 1620, avant de débarquer ses Pères pèlerins à Plymouth. C'est un des lieux de vacances préférés des Bostoniens aisés. Provincetown, située à l'extrême pointe de la péninsule, est un village atypique très festif où vivent de nombreux artistes et une importante communauté gay et lesbienne. Hyannis, lieu de villégiature favori de la famille Kennedy, est aussi le port de départ pour les îles très chics de Nantucket et Martha's Vineyard.
Situé sur le National Mall à Washington, à l'opposé du Washington Monument, le Capitole est l'organe représentant le pouvoir législatif où siège le Congrès des Etats-Unis. Il est divisé en deux chambres : le Sénat (aile nord) ou la Chambre haute (100 sénateurs, 2 par Etat), et la Chambre des représentants (aile sud) ou la Chambre basse (435 députés). Les membres sont élus au suffrage universel direct. La construction du Capitole s'est poursuivie de 1783 à 1830, car le bâtiment a été en partie incendié par les Anglais pendant la guerre de 1812. Avant d'être à Washington, les membres de la branche législative du gouvernement se trouvaient à New York (de 1789 à 1790), puis à Philadelphie (de 1790 à 1800).
L'automne est la saison idéale pour découvrir la Nouvelle-Angleterre et sillonner sans fin les routes du New Hampshire et du Vermont, et ce à cause des teintes incandescentes dont se parent les forêts. Parsemés de vieilles églises protestantes d'un blanc immaculé, les paysages sont magiques.
Cet épais trait rouge peint sur les trottoirs permet de découvrir sans se perdre 16 sites et monuments de Boston datant des périodes coloniale et révolutionnaire. La balade de 4 km débute au parc Boston Common et va jusqu'au monument Bunker Hill à Charlestown. Une sorte de visite guidée sans guide. Une trouvaille ingénieuse qui permet de découvrir la Massachusetts State House, le Granary Burying Ground, le Old Corner Bookstore, la Old State House, Faneuil Hall et Quincy Market, la maison de Paul Revere, la Old North Church, la USS Constitution et le monument de la bataille de Bunker Hill. Compter une journée entière pour suivre ce fil rouge de A jusqu'à Z.
Ce terme désigne l'embourgeoisement d'un quartier. La rénovation des bâtiments entraîne la hausse des loyers, ce qui finit par obliger la population la plus pauvre à quitter un quartier. Des populations plus aisées s'y installent. La situation est la même à Boston (Back Bay, South End), à Philadelphie (Rittenhouse Square), à New York (Brooklyn, Harlem), à Washington (U Street) et même à Baltimore (Federal Hill, Greenmount West).
On entend claironner " the hipsters are over " (" les hipsters sont finis ") depuis un certain temps déjà et pourtant, vous en croiserez forcément pendant votre séjour sur la côte Est, en particulier dans les grandes villes. Leur lieu de prédilection : les coffee shops, de Brooklyn au quartier de Fishtown à Philly en passant par Allston-Brighton à Boston. Si le terme désignait dans les années 1940 les blancs amateurs de jazz qui imitaient le style vestimentaire des musiciens afro-américains, le hipster des temps modernes est un anti-conformiste autoproclamé, amateur de vintage au style à la fois travaillé et faussement négligé. C'est un créatif qui rejette le mainstream, bien qu'il soit lui-même affilié à une certaine mode. Sa présence fait généralement doubler le prix du café.
Le lobster est la star incontestée de la Nouvelle-Angleterre. On le déguste tout le long de la côte dans les nombreux restaurants de seafood. Rien que dans le Maine, trois millions de homards sont pêchés chaque été. Les pêcheurs veillent à rejeter à la mer les homards grainés pour tenter de préserver la population de femelles. Chacun le savoure à sa manière. La plus simple, le lobster roll, pour les feignants qui ne souhaitent pas le décortiquer mais se régaler de gros morceaux de homard nature entre deux tranches de pain brioché beurré. A l'autre extrémité, le homard au brandy, est une délicieuse recette qui nécessite du doigté.
Hope (" espoir " en français), quatre lettres qui résument l'optimisme si caractéristique des Américains et leur capacité à se relever de tout, même du pire. Après les attentats du 11 septembre 2001, le pays rebâtit là où le sang a coulé, un espoir cristallisé par le One World Trade Center à New York, une tour plus resplendissante et plus haute encore que les tours jumelles du World Trade Center, comme un pied de nez à ceux qui ont essayé d'affaiblir l'Amérique. Hope, c'était aussi le slogan utilisé par les soutiens d'Obama lors de la campagne présidentielle de 2008, après la création de la célèbre affiche du même nom par Shepard Fairey. Au lendemain de l'élection de Trump, l'artiste détourne l'affiche et y fait apparaître plusieurs femmes issues de minorités, l'une d'entre elles portant le voile ; l'arrivée de Trump au pouvoir divise le pays et inquiète au-delà des frontières de l'Amérique. Pourtant, l'espoir est bien là. Lorsqu'on lui demande comment faire pour survivre à l'Amérique de Trump, Van Jones, journaliste et activiste afro-américain diplômé de Yale, répond : " Hope for the best, prepare for the worst " (" Espérez le meilleur et préparez-vous au pire ").
C'est le réseau des huit universités les plus vieilles et prestigieuses des Etats-Unis. Toutes situées dans la région Nord-Est, ce surnom leur vient du lierre (ivy en anglais) qui court le long des murs de ces vieilles bâtisses de briques. Ces universités élitistes ont fait l'objet ou le décor de nombreux films hollywoodiens et sont gage de frais de scolarité exorbitants et d'un bizutage en règle dans les fraternités. Parmi elles, les plus célèbres sont sans doute l'université Columbia à New York (fondée en 1754) et Harvard à Cambridge, près de Boston (1636). A celles-ci s'ajoutent Yale à New Haven, Connecticut (1701), l'université de Pennsylvanie à Philadelphie (1740), Princeton dans le New Jersey (1746), Brown à Providence, Rhode Island (1764), Dartmouth College à Hanover, New Hampshire (1769) et Cornell à Ithaca, New York (1865).
Les Kennedy sont originaires du Massachusetts. Le 35e président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy, est né à Brookline, non loin de Boston, et la famille Kennedy vient en vacances à Cape Cod depuis plusieurs générations. Leurs demeures se trouvent près du port, au sein du " Kennedy Compound ", à Hyannis. Originaire du Massachusetts, John Fitzgerald Kennedy adorait se ressourcer à Cape Cod et y passer du temps avec sa famille. A Hyannis, sur Main Street, un musée est consacré à cette famille au destin tragique.
Les lobbies sont des groupes de pression qui entendent influencer et modifier les décisions gouvernementales. Concrètement, il s'agit de groupes industriels ou d'organisations politiques qui font travailler des consultants spécialistes d'un domaine précis (à D.C., il s'agit surtout de politique). Ces lobbyistes représentent leurs intérêts auprès des dirigeants politiques. Le travail des lobbyistes s'appuie sur leur réseau, constitué de membres du gouvernement auxquels ils peuvent accéder. Une autre part de leur travail consiste à s'impliquer dans la recherche de financements.
Une notion qui bat dans les veines des premières colonies américaines. Depuis la Statue de la Liberté qui accueillait les premiers immigrants au pied de Manhattan à la Liberty Bell de Philadelphie - symbole de l'indépendance des Etats-Unis - en passant par la devise du New Hampshire " Live Free or Die " (" Vivre Libre ou Mourir ") que l'on aperçoit sur les plaques d'immatriculation sillonnant les routes de Nouvelle-Angleterre, la liberté américaine se ressent tout le long de la côte.
Le lieu de résidence et de travail du président américain se trouve près de deux grands musées de la ville, la Corcoran Gallery of Art et la Renwick Gallery. C'est le président George Washington qui décida de son emplacement, en collaboration avec le Français Pierre Charles L'Enfant. L'architecte James Hoban débuta les travaux en 1792 (terminés en 1800). La Maison-Blanche comporte 132 pièces, dont le Bureau ovale. Le premier président à y avoir résidé fut John Adams. Depuis 2001, on ne peut plus la visiter, à moins de faire une demande auprès de son ambassade à Washington, 6 mois à l'avance. On peut cependant se balader devant la façade nord du bâtiment, où se trouve le Lafayette Square avec, en son milieu, une grande statue du général. Depuis l'élection de Donald Trump, il n'est pas rare d'y apercevoir des manifestants, plus ou moins nombreux, munis de bannières.
Il y en a des dizaines à Washington dont bon nombre se dressent autour du Mall : Washington Monument, Lincoln Memorial, Jefferson Memorial, Vietnam Veterans Memorial, Korean War Veterans Memorial, African-American Civil War Memorial, World War II Memorial... Leur taille varie, le Lincoln Memorial (superbe au lever ou au coucher du soleil) et le Washington Monument (il ressemble à l'obélisque de la place de la Concorde à Paris) étant parmi les plus imposants. Tous sont en plein air et d'accès libre. Toute l'année, les Américains et les touristes étrangers viennent les admirer.
L'élan (moose) est l'animal emblématique de Nouvelle-Angleterre. L'espèce est en fort déclin depuis les années 1900. C'est l'animal le plus imposant que l'on peut trouver en Nouvelle-Angleterre, avec une taille de 1,40 à 2,10 mètres au garrot et un poids de 380 à 700 kilos. Même s'il est conseillé de rester prudent sur les routes de Nouvelle-Angleterre car les collisions avec les moose peuvent être mortelles, il est très rare d'apercevoir l'animal solitaire dans cette région. Même les histoires des locaux qui en ont rencontré sont rares et précieuses.
Tous les quartiers de Philadelphie sont ornés de grandes fresques murales colorées. Leurs thèmes sont divers, allant de l'intégration sociale de certaines communautés aux grands musiciens de jazz de la ville. Ce projet a débuté en 1984, à l'initiative de l'ancien maire de la ville Wilson Goode, qui entendait lutter contre la progression rapide des graffitis sur les murs de la ville. En 1986, l'artiste Jane Golden prend le projet en mains. Elle travaille avec les membres des communautés dans le but de les sensibiliser à l'art. Aujourd'hui, on peut admirer plus de 2 500 fresques dans la ville.
L'arrivée la plus emblématique, qui marquera l'histoire de toute l'Amérique du Nord, est celle des pèlerins qui ont débarqué sur les côtes de l'actuel Massachusetts en septembre 1620. John Brewster, un leader puritain persécuté en Angleterre, partit avec 120 passagers à bord du Mayflower. Après 65 jours en mer, ils débarquèrent à Cape Cod, à côté de l'actuelle ville de Provincetown, avant de s'installer à Plymouth où ils fondèrent la colonie du même nom. Ils sont aujourd'hui considérés comme les pionniers fondateurs des Etats-Unis, ou " pères pélerins " (Pilgrim Fathers).
La Nouvelle-Angleterre est le plus gros producteur de sirop d'érable et les cabanes à sucre parsemant la région vous proposent le sirop et ses nombreux produits dérivés toute l'année. Il faut en moyenne 40 litres de sève pour obtenir 1 litre de sirop. La sève est récupérée et bouillie au printemps et la classification du sirop dépend du moment du prélèvement ce qui diffère la concentration en sucre du produit final. Le plus clair et moins concentré est considéré comme de meilleure qualité que le plus foncé (prélevé plus tard) utilisé comme sucre de table.
Il existe bien quelques hautes tours à Boston (la plus haute étant la John Hancock Tower à 240 mètres), à Philadelphie (le Comcast Technology Center culmine à 342 mètres) et même à Pittsburgh (le BNY Mellon Center haut de 221 mètres). Néanmoins, les gratte-ciel sont surtout emblématiques de New York, de par leur nombre, leur variété, leur architecture et surtout leur hauteur. Ils confèrent à la ville une singularité attachante, qui révèle sa beauté (à couper le souffle) lorsqu'on contemple Manhattan le soir tombant, depuis le Brooklyn Bridge ou depuis le ferry au retour d'Ellis Island, ou encore de Staten Island. Savez-vous que c'est en 1902 qu'est né le premier gratte-ciel ? Il s'agit du Flatiron Building, haut de 91 mètres, record mondial pour l'époque. De nos jours, une bonne quarantaine d'édifices new-yorkais dépassent les 200 mètres. Le Chrysler Building mesure 320 mètres, l'Empire State Building 380 mètres, le 432 Park Avenue 426 mètres et le One World Trade Center, le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Nord, culmine à 541 mètres (l'équivalent de 1 776 pieds, en référence à la date de la Déclaration d'indépendance des États-Unis). En revanche, vous remarquerez rapidement qu'il n'y a pas de gratte-ciel à Washington D.C. En effet, une loi de 1910 empêche de construire de nouveaux bâtiments dépassant de plus de 6 mètres la largeur de la rue adjacente. Le mythe voudrait donc qu'aucun bâtiment ne puisse être plus grand que le Capitole, ce qui n'est pas tout à fait vrai puisque cinq structures le dépassent. C'est le cas du Washington Monument, qui mesure 169 mètres.
La Smithsonian Institution compte 19 musées à Washington et dans ses environs (entrée libre). L'institution comprend aussi un institut de recherche renommé, avec 7 centres répartis entre Washington, New York et la Virginie. Son siège se trouve sur le National Mall, dans un beau bâtiment appelé " The Castle " (le château). L'institution a vu le jour au milieu du XIXe siècle, après que le scientifique anglais James Smithson (1765-1829) a offert au gouvernement américain 500 000 US$ (il n'avait jamais mis le pied aux Etats-Unis) pour créer un centre dont le but serait de " diffuser la connaissance parmi les hommes ".
C'est à New York que sont réellement nés le tag et le graffiti. Au tout début du hip-hop (milieu et fin des années 1970), c'est une véritable déferlante de peintres à la bombe aérosol qui s'abat sur New York, ville où cette culture et cette musique ont vu le jour.
Les artistes peignent des rames entières de métro la nuit afin que leurs oeuvres voyagent dans tout New York et que les crews (" bandes ") de South Bronx sachent que ceux de Franklin Avenue à Brooklyn sont plus talentueux et plus téméraires qu'eux. Se sont succédé pendant deux décennies des styles wars (" guerres de style "), au cours desquelles les graffiti artists rivalisèrent d'adresse, d'audace et de créativité pour développer de nouvelles techniques de peinture (lettrages, formes, espace, couleurs, etc.). La MTA (qui gère le métro new-yorkais) y laissa des fortunes en nettoyage et, surtout, ces " nuisances visuelles " furent totalement assimilées au climat d'insécurité sauvage qui planait sur New York à cette époque. A son arrivée à la mairie, Rudolph Giuliani déclara une guerre sans pitié au graffiti (nettoyage immédiat, condamnations à des peines de prison, amendes astronomiques, patrouilles policières, etc.). Plus récemment, en novembre 2014, c'est 5 Pointz, espace d'exposition d'art en plein air dans le Queens considéré comme la Mecque du graffiti, qui a vu toutes ses oeuvres recouvertes de peinture blanche en une nuit. Aujourd'hui, le graffiti est beaucoup moins présent dans les rues, si ce n'est par le biais de fresques murales à la gloire de tel enfant du quartier décédé, de tel champion ou de tel crew. Et puis nombreuses sont les boutiques qui commanditent des fresques pour leur rideau de fer. Enfin, bien sûr, les artistes ayant dû trouver d'autres supports, les galeries d'art ont depuis longtemps récupéré le phénomène et introduit l'argent dans ce milieu (resté farouchement " sauvage " et " gratuit " pendant une vingtaine d'années). Si l'âme originelle est moins là, cela a aussi ouvert de nouvelles voies d'expression et de renouvellement pour cet art pictural.
Ce n'est pas la première image qui vient à l'esprit lorsque l'on pense à la côte Est, et pourtant les plages font partie de l'identité de la région. Elles font le bonheur des habitants qui s'y bousculent en été pour échapper à la chaleur étouffante des grandes villes. Parmi les plages les plus incontournables, citons celle de Cape May dans le New Jersey, pittoresque avec ses maisons victoriennes en fond, Main Beach, la belle naturelle d'East Hampton à New York, ou encore, dans le Massachusetts, les plages bordées de falaises de l'île de Martha's Vineyard et celles du Cape Cod National Seashore, espace protégé mis en place par John F. Kennedy en 1961.
Non, ce n'est pas un cri de joie, ce mot est l'abréviation de Young Urban Professional, ce que l'on pourrait traduire par " jeune cadre dynamique aux dents bien affûtées ". A Boston, Philly et Washington, ils sont de plus en plus nombreux à s'installer dans des quartiers vivant un renouveau. Ces jeunes loups travaillent généralement dans de grandes entreprises américaines. Si vous avez lu American Psycho de Bret Easton Ellis, vous savez de quel genre de personnages il s'agit. Vous entendrez peut-être aussi le mot guppie qui est la contraction de yuppie et de gay.
Ne pas faire la bise, quel que soit votre sexe, ça ne se fait pas. On se serre la main ou, lorsqu'on s'apprécie, on se fait des hugs.
Laisser un pourboire ! Pour ne pas passer pour un irréductible radin et renforcer, s'il était nécessaire, la réputation de pingres dont les Français jouissent aux États-Unis, notez qu'il est coutumier de laisser un pourboire correspondant à 15 % du montant total au restaurant et dans les taxis.
Ne pas boire d'alcool dans la rue. Les lois sont appliquées à la lettre, sans dérogation aucune et quelles que soient les circonstances. Même le célèbre emballage en papier Kraft utilisé pour dissimuler une bouteille d'alcool ne dupera pas les policiers.
Ne pas fumer n'importe où. Aux États-Unis, l'interdiction de fumer ne se limite pas aux cafés et restaurants. Il n'est pas rare d'apercevoir la pancarte No Smoking dans les parcs ou devant certains bâtiments. Même sans interdiction explicite, fumer en terrasse, sur un banc ou dans tout autre lieu où d'autres personnes sont installées est mal vu et considéré comme malpoli.
Faire la queue. L'art de wait in line est pris très au sérieux aux Etats-Unis. On ne forme pas d'attroupement, on se range sagement derrière la personne arrivée avant et on patiente. Si vous essayez de vous faufiler pour gagner quelques places et que vous vous faites repérer, les Américains n'hésiteront pas à vous le faire remarquer. Moment de solitude assuré...
Rester très calme en cas d'arrestation au volant. Que vous soyez arrêté pour une raison ou une autre, l'innocence de vos intentions n'étant pas inscrite sur votre visage, ne vous précipitez jamais pour chercher vos papiers de voiture. Échaudés par le nombre de mésaventures avec des conducteurs qui, faisant mine de chercher assurance ou carte grise dans leur boîte à gants, en sortent en fait une arme, les policiers redoublent de méfiance. Pour éviter une " bavure ", gardez vos mains bien à plat sur le volant ou le capot, indiquez clairement vos intentions et n'agissez que lorsque le feu vert vous est donné.
Ne pas resquiller dans le métro. Ne vous avisez jamais de sauter par-dessus les tourniquets. Vous aurez tout le monde sur le dos et, de toute façon, vous vous ferez prendre. C'est moralement et culturellement inconcevable dans le monde anglo-saxon.
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