Leitfaden de Vatican : Festivités
On l'a déjà rappelé, l'année catholique se décline selon un calendrier liturgique (cf. " Religion "), entre les temps de l'Avent, de Noël, du Carême, de Pâques et le temps ordinaire.
Chaque période de l'année est marquée d'une couleur différente. Chaque dimanche est une fête en soi puisqu'on célèbre, ce jour-là, la résurrection du Christ. C'est la raison pour laquelle le dimanche est chômé par les chrétiens, afin qu'ils puissent célébrer leur culte.
Les pèlerinages sont une autre forme de festivité chrétienne. Les catholiques sont invités à participer à ces grands moments de vie ecclésiale, qui regroupent des milliers, voire des millions d'entre eux. Jérusalem et Rome sont les plus importantes destinations universelles de pèlerinage, suivies des destinations plus nationales, comme Lourdes, Fatima, Czestochowa, qui sont principalement des lieux de dévotion mariale.
Depuis le XVe siècle, la chrétienté célèbre l'Année sainte, tous les vingt-cinq ans. C'est l'occasion d'un ressourcement spirituel et d'événements propices à l'approfondissement de la foi.
Le pape inaugure traditionnellement l'Année sainte en ouvrant la Porte sainte qui se trouve à l'extrémité droite des cinq portes de la basilique Saint-Pierre. Il est alors muni d'un marteau liturgique qui lui sert à ouvrir cette porte de bronze.
Le pape peut aussi annoncer un jubilé, c'est-à-dire la célébration festive d'un événement particulier, comme ça a été le cas en l'an 2000, alors que Jean-Paul II a invité les chrétiens à méditer sur le deuxième millénaire de la naissance du Christ et sur le chemin parcouru pendant ces vingt siècles par ceux qui se réclament de son nom.
Une autre forme de festivité est l'angélus du dimanche et l'audience générale du mercredi, que le souverain pontife préside à Rome ou à Castel Gandolfo lorsqu'il y réside. C'est d'ailleurs plus qu'une festivité, c'est une fête considérable, animée de la ferveur populaire de ceux qui y participent.
" - Je ne manquerai pour rien au monde un dimanche ou un mercredi à Saint-Pierre, me dit dom Dessain. Figurez-vous que c'est là que le peuple de Dieu se réjouit et qu'il rencontre son pape. Il y a quelque chose de joyeux qui se communique sur le parvis où les jeunes et vieux, hommes et femmes, riches et pauvres se rassemblent, tous détendus, dès onze heures et demie le dimanche. Imaginez qu'ils attendent tous, la tête tournée vers la fenêtre de la chambre du Saint-Père que le secrétaire du pape ouvre les huis, jette le tapis aux armes du pontife contre le soubassement, s'efface, pour qu'enfin apparaisse la stature du pape. Alors, on applaudit. Les soeurs hongroises en pèlerinage jubilent et crient des phrases en langue inspirée du Saint-Esprit. Les écoliers romains joviaux lancent une compétition de " Viva el Papa ! ". Les jeunes prêtres ensoutanés se préparent avec la rigueur qui leur sied.
- Et le pape ? Osais-je demander. - Oh, oui, le pape, continua dom Dessain. Eh bien, il attend, enchanté lui aussi de voir combien les chrétiens sont radieux. Puis il commence à lire sa méditation... - C'est donc comme à l'audience ? L'interrompis-je à nouveau. - Voilà, exactement, c'est comme le mercredi, à part que c'est plus long, et que là vous venez de me couper. Oh ! Je ne sais plus où j'en étais. Mais aidez-moi ! - Vous en étiez à attendre dans la file du mercredi.
- Oui ! Oh, comme c'est grandiose de se présenter sous la colonnade du Bernin et de se faire saluer par les Gardes suisses. Ils saluent sept mille personnes les mercredis ; enfin, du regard. La salle Paul VI est immense, au fond sur l'estrade, le trône du pape est là. On sent dans la foule transportée qu'il va bientôt arriver. Il y a toujours une fanfare tyrolienne, ne me demandez pas comment, mais il y a toujours une fanfare qui arrive à dégoter des cartons pour l'audience. C'est assez cocasse parce que, toutes les dix minutes, elle s'échauffe, la fanfare tyrolienne. Les gens l'applaudissent, au début bien sûr, parce qu'une fanfare tyrolienne, c'est plus bruyant qu'un coucou suisse ! - Il n'y a pas d'Italiens ? - Mais oui, ils ont de la chance, les Italiens : ils ont le pape chez eux, alors ils en profitent, ils viennent le voir souvent, comme moi.
- Et le pape ? M'aventurais-je à nouveau. - Oui, il ar-ri-ve, soyez donc patient ; ce n'est pas vous qui écoutez la fanfare tyrolienne ! Les derniers cardinaux et prélats sont installés à leur place, sur l'estrade, les Gardes suisses sont en posture, le maître de cérémonie trottine dans son frac noir. Et voici le pape ! Les gens se lèvent, applaudissent, le pape sourit, les gens applaudissent, tout le monde est heureux ! Le pape alors s'assied et son peuple fait de même. - " Pax Domini sit semper vobiscum ! " - " Et cum spiritu tuo ! " L'Evangile est lu en italien, en français, en anglais, en allemand, en espagnol, en polonais aussi, et le pape dit une petite médiation dans chacune de ces langues. - Et ensuite ? - Je vois où vous voulez en venir, mais attendez, elle s'échauffe. Alors le pape adresse à tous les groupes des petits mots personnels. - " Bienvenue aux soeurs de Sainte-Gudule réunies en chapitre cette semaine à Rome ! " Les soeurs se lèvent et chantent un hymne. - " Je salue la délégation de l'éducation catholique d'Ecosse ! " Les Ecossais se lèvent et deux d'entre eux jouent un air de cornemuse : ils l'avaient cachée celle-là ! Mais attendez, votre patience va être récompensée. - " J'adresse la bienvenue à l'association Art et Culture du Tyrol ! " La fanfare en profite honteusement ! ! ! - Et ensuite, tout le monde part ? - Pas si vite, vous êtes pressé, décidément. Le pape donne sa bénédiction apostolique et il salue les évêques venus lui rendre visite. Là, tout le monde s'en va, d'autant plus vite que la fanfare tyrolienne nous remet ça... Quand je pense qu'on dit notre pape froid et distant ! Allez à l'audience mercredi prochain. - Ça tombe bien, mes cousins tyroliens seront de passage. "
Exercice " à la manière de... "
Dans le calendrier catholique, si tous les jours sont l'occasion d'une commémoration d'un saint (ils sont tous répertoriés dans le livre exhaustif du Martyrologe), tous ces saints n'ont pas la même importance ; ils sont alors célébrés selon la hiérarchie de la mémoire, de la fête, de la solennité. Ces distinctions se manifestent lors de la liturgie, qui varie de la simplicité de " l'ordinaire " à la splendeur de la solennité. Dans la vie quotidienne des clercs et des religieux, notamment de ceux qui vivent dans la règle d'un monastère, les repas quotidiennement simples s'en trouvent améliorés.
Mercredi des Cendres. Il était de coutume, pour montrer sa pénitence, de se couvrir de cendres. Gardant cette tradition, l'Eglise commence sa période de préparation à Pâques, le Carême, par une imposition sur le front de cendres, ce mercredi, en même temps que le prêtre enjoint à celui qui les reçoit : " Convertis-toi, crois en l'Evangile ! " Ces cendres sont obtenues avec les rameaux de l'année précédente.
1er, 2e, 3e, 4e et 5e dimanches de Carême.
Dimanche des Rameaux et de la Passion. Solennité. La popularité de Jésus était telle, de son vivant, qu'il a pu rentré dans Jérusalem, acclamé par une foule importante, qui le saluait en agitant des rameaux de palme.
Jeudi saint. La cène du Seigneur. C'est aujourd'hui qu'on célèbre l'institution du sacrement de l'eucharistie, célébrée durant chaque messe. Le Christ, entouré de ses douze apôtres, partage un repas que les catholiques revivent à chaque eucharistie.
Vendredi saint. Célébration de la Passion et de la mort du Seigneur. C'est le seul jour du calendrier liturgique où aucune messe n'est célébrée ; néanmoins, on communie tout de même en puisant les hosties dans le ciboire qui a été adoré la nuit précédente.
Samedi saint. Vigile pascale. Enfin les ténèbres, la pénitence du carême s'achèvent. Par le chant du Resurrexit, alors que les voûtes des églises sont encore sombres, la célébration commence. On allume le cierge pascal, symbole de la résurrection auquel chacun vient allumer le cierge qu'il tient dans la main, donnant enfn la lumière à ceux qui l'attendaient.
Dimanche de Pâques. La résurrection du Seigneur. Solennité. C'est la plus grande fête catholique où la résurrection du Christ est à la fois la manifestation d'un miracle divin : Jésus ayant combattu la mort en ressort vainqueur ; et aussi la réalisation d'une promesse faite à l'ensemble de l'humanité : avoir été racheté de la déchéance du péché.
Puis, le jeudi après le sixième dimanche de Pâques. Ascension du Seigneur. Solennité. Après plusieurs apparitions de Jésus à ses disciples, dont la plus connue est celle du chemin d'Emmaüs, le Christ disparait et monte vers son père.
Puis, le dimanche après le septième dimanche de Pâques. Pentecôte. Solennité. Privés de la présence charnelle du Christ, alors que ses disciples sont désemparés, l'Esprit saint leur distribue la force d'aller annoncer la Bonne Nouvelle au monde entier. C'est l'envoi qui est répété, chaque dimanche, à la fin de la messe.
Puis, le dimanche suivant. La Très Sainte-Trinité. Solennité.
Puis, le dimanche suivant. Le Saint-Sacrement. Solennité.
Sous certaines conditions (avoir reçu les sacrements de pénitence et de réconciliation et de l'eucharistie), il est possible, durant la semaine pascale, d'obtenir une indulgence pleinière, qui consiste à l'effacement de la peine temporelle, en ayant effectué un pèlerinage aux quatre basiliques majeures de Rome.
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