Leitfaden Papua-Neuguinea : Comment partir ? ANCIEN
L'offre sur la destination est constituée de circuits accompagnés, entre aventure, découverte et randonnée pour les plus sportifs d'entre vous. Des séjours de plongée sont également au programme chez les spécialistes, avec la possibilité - rare - de personnaliser votre voyage selon vos envies. Les tour-opérateurs vous encadrent et vous accompagnent, et dispensent de précieux conseils pour préparer votre itinéraire dans ce pays encore préservé du tourisme de masse et difficile d'accès. Plages, montagnes, lacs, rencontres avec les populations locales et fonds marins exceptionnels sont au programme et chacun y trouvera son compte.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Il est très difficile de trouver des billets à moins de 1 200 € l'aller-retour. Et à ce tarif là, vous êtes bons pour deux escales et plus de 30h de voyage. Les principales escales sont Dubaï, Manille et Singapour, parfois en Australie. À noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Certains sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez des vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) au meilleur prix.
L'hébergement est très cher en Papouasie, tout comme l'immobilier. Le rapport qualité-prix est particulièrement mauvais, surtout si on le compare à celui du Sud-Ouest asiatique ou de la toute proche Indonésie... En outre, l'établissement choisi pour dormir sera souvent celui où l'on mange, ce qui peut encore augmenter sensiblement la facture. Mais on ne vient pas jusqu'ici pour une bonne literie ! Une chambre simple se dit " single ", une chambre à deux lits " twin beds " et un lit double " double ".
La catégorie d'établissement la plus confortable et la plus chère. Contrairement aux autres, les hôtels proposent systématiquement des chambres avec sanitaires et l'air conditionné. On y trouve toujours un restaurant et souvent un bar-club. À partir de 100 €.
Les guesthouses peuvent représenter de bonnes affaires, propres et confortables, avec petit déjeuner inclus ou possibilité de cuisiner soi-même. Il faudra essayer d'aller dans les établissements tenus par des missions religieuses, et notamment les guesthouses luthériennes (celle d'Hagen mise à part) ou du CWA (organisation féministe), où l'interdiction d'alcool assure des nuits silencieuses et la sécurité. Le prix de ces guesthouses est en général d'environ 20 € par personne, petit déjeuner compris, et 3€ ou 4 € de plus pour un repas, à moins de disposer d'une cuisine commune équipée.
Guesthouse dans un village ou chez l'habitant. Une guesthouse de village sera souvent une maison traditionnelle aménagée pour les touristes : fenêtre, lits, pas de feu... Ces établissements, qui proposent une découverte de la vie locale au coeur des villages, sont souvent organisés et entretenus par les villageois, et d'un confort minimal. Parfois des douches, très rarement chaudes, un épais matelas de mousse et des draps propres avec une moustiquaire sont à peu près tout ce à quoi on doit s'attendre. Les repas sont souvent prévus. Il faut toujours bien se renseigner sur le degré de confort prévu. Prix entre 10 et 30 €, avec ou sans les repas. Dormir chez l'habitant est une solution facile à mettre en place en Papouasie et, comme la guesthouse de village, ce genre d'hébergement permettra de découvrir la réalité de la vie papouasienne. Les Papouasiens sont parfois gênés d'héberger des Occidentaux dans leurs huttes. Le confort y est effectivement sommaire : une natte par terre, un feu au milieu de la maison (la fumée peut être un vrai problème), plats et couverts douteux, pas de douche, et toilettes plus que rustiques. Mais la chaleur humaine et les discussions du soir avec les villageois réunis pour l'occasion n'ont pas de prix. Il faudra être équipé d'un drap ou d'un sac de couchage, idéalement d'une moustiquaire et d'un petit matelas autogonflant. Bien souvent, les Papouasiens n'ont rien chez eux, ni sucre, ni thé, ni café, ni riz. Donc, si l'on souhaite boire autre chose que de l'eau fraîche et manger autre chose que des patates douces, il peut être intéressant de faire des courses, pour toute la famille de préférence. On achètera ainsi un kilo de riz par jour (1,5 ) que les gens se partageront. Que l'on soit invité ou que l'on ait négocié à l'avance, il est toujours bienvenu de laisser un peu d'argent ou l'équivalent en achats de nourriture. Une dizaine d'euros par personne représente une bonne somme. Et cela ne vexera pas les Papouasiens, leur rapport à l'argent étant très différent de celui des Européens.
Le camping n'existe pas en Papouasie et le camping sauvage n'est pas envisageable, pour des raisons de sécurité et coutumières, sauf pour des expéditions très lointaines.
Les transports représentent toujours une difficulté. Les routes sont mauvaises, les bateaux difficiles à trouver, les avions en retard... Mieux vaut prendre tout cela avec beaucoup de détachement.
Les Papous distinguent trois types de bateaux. Parmi eux, on trouve les grands navires transportant passagers et/ou cargaison qui sont appelés ship. Ces bateaux seront pratiques pour ceux qui disposent de beaucoup de temps, de petits budgets et qui ne se soucient pas du confort. Il est parfois possible de louer des cabines, mais le voyage sera difficile, inconfortable et il faut prévoir ses boissons et repas. Par contre, de nombreuses rencontres sont à prévoir. Les horaires et itinéraires de ces navires changent sans cesse et il faut toujours se renseigner dans son port d'embarcation. Ce moyen de transport permet d'éviter l'avion et coûte beaucoup moins cher. Il existe deux grandes compagnies.
Les solides bus japonais de Papouasie passent par beaucoup d'endroits qu'un chauffeur de 4x4 français refuserait d'emprunter... Que l'on soit passager ou que l'on ait loué le bus en entier, voilà le moyen privilégié de découvrir les grands axes du pays. Le bus est un moyen de transport peu cher, mais il n'y a pas de 1re classe, et tout le monde mâche du bétel, fume, boit, discute. Les sièges sont défoncés et les amortisseurs n'amortissent plus grand-chose... Comme rien n'est prévu pour les bagages, il faudra payer une place supplémentaire pour pouvoir les caser. Un voyageur avec un sac à dos paiera donc sa place, plus le siège où il a posé son sac. Malgré cela, ce moyen de transport reste le plus économique et le plus pratique tant que l'on ne sort pas des axes principaux. Sorti des grandes routes, les bus deviennent plus rares, remplacés souvent par des " dianas ", de grands camions benne ouverts, équipés de bancs de bois. Chaque village en possède un, qui part en ville le matin et revient le soir avec les mêmes passagers. Il ne faut donc pas le rater... L'expérience est souvent inoubliable, mais peut être quelquefois pénible. Les bus sont appelés PMV (prononcer " pi em vi "), pour Public Motor Vehicle.
Les seules voitures utiles sont les 4x4, de préférence avec chauffeur, qui permettent d'aller partout et surtout là où les bus ne vont pas. Mais cela coûte cher, au minimum 75 € par jour, plus 15 € d'assurance, plus 35 centimes le kilomètre, sans oublier l'essence, qui coûte en général autour de 80 centimes le litre en ville. Il est difficile, voire dangereux, de conduire en Papouasie, ce qui implique également le risque d'avoir à affronter une population en colère en cas d'accident. Mieux vaut louer les services d'un chauffeur, qui saura aussi changer un pneu ou faire une réparation.
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