Leitfaden Aserbaidschan : L'Azerbaïdjan en 20 mots-clés

Caravansérail dans Bakou.
Caravansérail dans Bakou.
Albanie

Du IVe siècle av. J.-C. jusqu'au VIIe siècle de notre ère, une grande partie de la zone géographique correspondant aujourd'hui à l'Azerbaïdjan était appelée " Albanie ". Ce terme, signifiant à l'origine " montagnes ", était appliqué à la région du Caucase et à ses environs immédiats, recouvrant un espace bien éloigné de l'Albanie contemporaine. Le mot peut aujourd'hui porter à confusion : ainsi une église dite " albanaise " (notamment dans la ville de Kish) n'a aucun lien avec l'Albanie actuelle, mais cet adjectif est une référence à la période de sa construction, le monument pouvant donc être daté de l'époque où cette partie de l'Azerbaïdjan était appelée Albanie.

Caravansérail

Héritage de la route de la soie, les caravansérails sont toujours très vivants dans les villes azéries. Les plus beaux se trouvent à Bakou et à Sheki, où ils ont été reconvertis en restaurants ou en hôtels, ce qui a permis leur conservation et leur entretien. Simples relais routiers à l'origine, les caravansérails sont par la suite devenus de vastes édifices pouvant abriter de nombreuses activités : commerces, banques, bains, mosquées... Leur architecture est cependant demeurée inchangée : des pièces basses et voûtées, réparties sur un rez-de-chaussée et parfois un étage, s'ouvrent sur une vaste cour centrale, souvent rafraîchie par une petite fontaine. Les caravansérails restaurés d'Azerbaïdjan, avec leurs tapis épais et leur ambiance feutrée, permettent un véritable voyage dans le temps, en l'espace d'une soirée ou d'une nuit. On s'attendrait presque à voir les chameaux surgir dans l'embrasure des portes !

Caspienne

Ses plages font le délice des touristes et des vacanciers, mais la mer Caspienne représente bien plus qu'un potentiel touristique pour l'Azerbaïdjan : elle est l'une des ressources économiques principales du pays, et son intérêt géostratégique est évident dans la région. Près de 90 % du caviar mondial provient de ce lac qui voudrait bien être considéré comme une mer. Et les réserves pétrolières sous-marines sont une manne économique potentielle pour l'Azerbaïdjan. La Caspienne cependant est également un sujet de tension entre les pays riverains (Iran, Azerbaïdjan, Russie, Kazakhstan et Turkménistan), qui ne s'entendent pas toujours sur la définition de leurs eaux territoriales, et n'arrivent que rarement à se concerter pour mener des actions communes, notamment en termes de protection de l'environnement. L'exploitation pétrolière et les industries chimiques et métallurgiques des côtes entraînent une très forte pollution des eaux de la Caspienne, qui pourrait menacer à court terme la production de caviar. De plus, le niveau de l'eau monte régulièrement depuis près de 40 ans (+ 2,5 m depuis la fin des années 1970), entraînant de graves dégâts dans les constructions et industries de bord de mer. Malgré les programmes internationaux qui tentent de trouver des solutions aux problèmes environnementaux, l'équilibre de la Caspienne est aujourd'hui gravement menacé.

Caviar

Près de 90 % du caviar mondial est issu de la mer Caspienne, et l'exploitation des oeufs d'esturgeon est une activité commerciale très lucrative pour les cinq pays riverains. Parmi les différentes variétés de caviar, la plus réputée est représentée par les petits oeufs gris du béluga. Malheureusement, l'exploitation du caviar a été victime de son succès : en 20 ans, le nombre d'esturgeons de la Caspienne est passé de 142 à 12 millions, entraînant des mesures de protection de la part des pays producteurs. Ainsi, une grande écloserie a ouvert en Azerbaïdjan fin 2003, qui permet au pays de relâcher tous les ans dans la mer près de 30 millions d'alevins. De même, des quotas saisonniers sont adoptés ponctuellement afin de permettre la reproduction des poissons. Mais le braconnage reste très actif, encouragé par les prix élevés de vente du caviar, même au marché noir.

Communisme

Le communisme est indissociable de l'histoire de l'Azerbaïdjan contemporain. Mis sous tutelle soviétique en 1920, le pays a subi le joug de l'URSS pendant plus de 70 ans. Acquise au prix de violentes manifestations, qui ont fait de nombreux morts dans le pays, l'indépendance a été suivie d'une période de troubles politiques intenses, accentués par le conflit avec l'Arménie. Le pays n'a réussi à se stabiliser qu'avec l'arrivée de Heydar Aliyev, ancien chef du KGB local et ancien membre du Politburo soviétique ! L'Azerbaïdjan garde encore de nombreuses traces, à la fois économiques et sociales, de cette longue période soviétique. Ainsi, les cadavres rouillés des complexes industriels de Sumgayit rappellent le rôle majeur de l'Azerbaïdjan dans l'approvisionnement pétrolier et chimique de l'URSS. Et les tuyaux désormais laissés à l'abandon dans les campagnes évoquent un temps révolu où chaque maison et chaque ferme avait accès au gaz soviétique.

Feu

Présent sur les armoiries du pays, le feu est indissociable de la culture et de la géographie azéries. Le terme même d'Azerbaïdjan signifierait " terre de feu " en persan, probablement en référence à la combustion naturelle des poches de gaz qui provoquent des flammes spontanées à la surface de la terre. Le pays a également été le lieu d'épanouissement d'un culte du feu, dont on peut aujourd'hui encore visiter les temples, notamment celui de la ville de Surakhani, proche de Bakou.

Forteresses

L'Azerbaïdjan, victime de nombreuses invasions au cours de son histoire, s'est progressivement doté d'un imposant système défensif, comprenant murs et forteresses, châteaux et tours de guet. Les plus impressionnants de ces monuments se trouvent dans les zones montagneuses, notamment dans le Grand Caucase, au nord-ouest du pays. Construites pour la plupart entre le IIe siècle av. J.-C. et le Moyen Age, ces forteresses sont classées en trois catégories, selon leurs caractéristiques techniques et leur situation géographique : forteresses Koroglu, tours de la Vierge et forteresses Gavur. Sur les douzaines de fortifications que comptait le pays, et qui sont répertoriées dans les archives historiques, seules quelques-unes sont encore debout. Elles constituent de beaux objectifs de promenades et trekkings, à l'instar de la tour de Gelersen-Gerersen, dont le nom signifie " viens et vois ".

Hammam

Les hammams, ces bains publics que l'on trouve dans les villes de déserts, sont une véritable touche d'Orient en Azerbaïdjan. D'architectures diverses, modestes ou somptueux, dans les grandes villes ou les bourgades de province, les hammams ont à la fois une fonction sanitaire et un rôle social. Les habitants du quartier s'y retrouvent et échangent les dernières nouvelles, tout en se trempant dans l'eau chaude et en buvant du thé... Une prise de contact originale avec la culture locale ! Quant aux anciens hammams de Bakou, dont la plupart ont été reconvertis en magasins, ils permettent encore de découvrir l'architecture si particulière de ce genre d'établissements.

Islam

Officiellement Etat laïc, l'Azerbaïdjan est majoritairement peuplé de musulmans. L'islam pratiqué dans le pays est très ouvert : les lieux de culte accueillent les non-croyants, les femmes ne sont en général pas voilées, la plupart des restaurants et cafés servent de l'alcool... Introduit en Azerbaïdjan au VIIe siècle, au moment des invasions arabes, l'islam s'est épanoui dans le pays avant d'être contrôlé d'une main de fer par les Soviétiques, qui ont fermé la plupart des mosquées et presque toutes les écoles religieuses. La réouverture des mosquées depuis les années 1990 a permis un renouveau de la pratique religieuse, mais celle-ci se fait dans le cadre d'un Etat laïc modéré. La culture islamique n'en est que plus accessible pour les non-musulmans, et ce n'est pas le moindre des attraits du pays.

Mugam

Cette forme musicale caractéristique de l'Azerbaïdjan est née au Moyen Age, dans les premiers centres urbains du pays. Le mugam est un mélange de chants et narrations improvisés et de musiques aux mélodies dansantes. Les chanteurs peuvent ainsi se mesurer dans des concours d'improvisation très populaires (une tradition qui influence d'ailleurs la musique rap contemporaine dans le pays !). Malgré la large part laissée à l'inventivité, le mugam reste une forme musicale relativement codifiée, puisqu'il en existe sept formes différentes, chacune étant à son tour divisée en parties bien distinctes. En novembre 2003, l'Unesco a classé le mugam dans la catégorie des " chefs-d'oeuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité ".

Nagorno Karabakh (Haut-Karabakh)

Cette région située à l'est de l'Azerbaïdjan a malheureusement fait la Une de l'actualité internationale au début des années 1990, lorsque les armées azéries et arméniennes sont entrées en conflit. L'enjeu de cette guerre était (et est toujours puisque les deux pays ne sont techniquement que dans une situation de cessez-le-feu, sans qu'aucun accord de paix n'ait encore été signé) représenté par les régions montagneuses du Haut-Karabakh (Nagorno signifiant " Haut "), jusqu'alors région autonome azérie, mais avec une population majoritairement arménienne. Depuis 1994, des échauffourées ont régulièrement lieu entre les deux armées le long de la ligne de front, mais l'Arménie occupe toute la région, qui représente environ 16 % du territoire azéri. Sur les cartes officielles du pays, la zone d'occupation n'est pas indiquée ; elle est pourtant totalement inaccessible pour les Azéris comme pour les étrangers. Le conflit du Haut-Karabakh pose un grave problème politique, économique et social en Azerbaïdjan, qui peine notamment à régler la question des réfugiés, dont certains vivent dans des camps de tentes depuis près de 10 ans.

Navrouz

Il s'agit de la fête nationale la plus populaire du pays, l'équivalent du Nouvel An qui est célébré lors de l'équinoxe de printemps, les 20 et 21 mars. Les festivités commencent en fait un mois plus tôt, puisque chaque mercredi précédant le Nouvel An est consacré à l'un des éléments fondamentaux : eau, feu, terre et air. Le 20 mars au soir, les familles se réunissent pour un repas dont le menu traditionnel symbolise les sept bienfaits devant être apportés par la nouvelle année : vérité, justice, bonnes pensées, bonnes actions, prospérité, vertu, immortalité et générosité. Après le dîner familial, des feux de joie sont allumés un peu partout dans le pays, et les jeunes sautent au-dessus, selon un rituel censé apporter la purification. Novruz Bayram est l'une des plus anciennes fêtes du pays, puisqu'elle daterait du VIe siècle av. J.-C., avant même l'apparition des cultes zoroastriens.

Pétrole

Le pétrole est indissociable de l'histoire contemporaine de l'Azerbaïdjan : au tout début du XXe siècle, l'Azerbaïdjan produisait près de la moitié du pétrole mondial ! L'exploitation de cette précieuse ressource modèle les paysages à la fois urbains et ruraux du pays. Ainsi la ville de Bakou porte encore les marques du premier boom pétrolier, datant de la deuxième moitié du XIXe siècle : les maisons de maître à l'architecture européenne rappellent que les compagnies pétrolières internationales s'étaient massivement implantées dans la capitale à cette époque. Et les campagnes environnantes, notamment dans la péninsule d'Absheron, sont aujourd'hui encore transformées en champs de pétrole, s'étendant parfois à perte de vue !

Un deuxième boom pétrolier a eu lieu depuis l'indépendance du pays, et plus précisément depuis 1994. Les grandes compagnies pétrolières internationales (et notamment BP) ont alors afflué dans le pays, les maisons de maître étant cette fois-ci remplacées, comme signes extérieurs de richesse, par d'énormes 4x4 flambant neufs. Le pétrole est une ressource majeure pour le pays, puisqu'il représente plus des deux tiers des exportations du pays et pèse pour plus de la moitié du budget du pays. Les réserves de l'Azerbaïdjan atteignent entre 7 et 15 milliards de barils, et le pays espère doubler sa production dans les 10 ans à venir, ce qui en ferait la deuxième zone inexploitée la plus importante au monde, après l'Irak.

Soie

Cette " invention chinoise " aurait été découverte par hasard, il y a plus de 4 500 ans, par une princesse chinoise. La " laine sérique ", comme l'appelèrent les Romains, séduisit autant les nomades que les sédentaires. Pendant presque 3 000 ans, l'empire du Milieu a su conserver le secret et le monopole de sa fabrication. Le commerce fructueux avec l'Occident poussait les caravanes à traverser l'Asie centrale puis l'Iran. De là, elles gagnaient Bakou puis Shemekhi et Sheki avant de pénétrer en Géorgie. En Azerbaïdjan, la petite ville de Sheki a conservé de nombreuses traces de cette époque, avec notamment deux caravansérails et une fabrique produisant une soie d'excellente qualité.

Superstitions

Avant l'arrivée de l'islam, le pays était de tradition animiste qui allait bien au-delà du culte du feu. Certaines de ces anciennes croyances restent ancrées parmi la population locale, et surtout rurale, tout en étant désormais mélangées avec une culture musulmane. Le site naturel de Besh Barmaq en est un bon exemple. Outre ces croyances liées à la nature, les Azéris ajoutent foi à toutes sortes de superstitions, somme toute très peu différentes de nos chats noirs ou de nos vendredis 13. Ainsi, une démangeaison de la main droite porte chance, alors que la même chose à la main gauche annonce l'endettement. Une oreille droite qui rougit, c'est signe que l'on dit du bien de vous, mais si c'est l'oreille gauche, les propos sont tout sauf flatteurs. Se couper les ongles la nuit raccourcit la durée de vie. Et un rêve dans lequel apparaît un cheval a toutes les chances de se réaliser...

Tapis

L'Azerbaïdjan est réputé pour ses tapis, dont la tradition remonterait au IXe siècle av. J.-C. Les tapis azéris ont connu leur heure de gloire au Moyen Age, période durant laquelle ils étaient exportés un peu partout dans le monde, et auraient même inspiré des artistes européens. La période soviétique, qui a imposé une mécanisation de la production, a entraîné la baisse de la manufacture artisanale durant une grande partie du XXe siècle. Depuis l'indépendance, les petites productions locales et familiales ont peu à peu repris dans le pays. On distingue quatre grandes familles de tapis azéris, en fonction de leur zone géographique, qui influence les motifs utilisés : Guba-Shirvan, Gyanja-Gazakh, Karabakh (aujourd'hui en zone occupée arménienne) et Tabriz (en Iran).

Thé

Le thé, qui se dit tchaï en azéri, est une véritable institution. Il est le premier signe de l'hospitalité d'une famille, qui servira un verre de thé à son invité dès que celui-ci aura franchi le seuil de la maison. Il est un facteur de convivialité dans les multiples maisons de thé du pays, qui abondent dans les rues de Bakou, et les moindres petits relais routiers de la campagne. Il est le compagnon incontournable de tout repas. Bref, le thé fait partie de tous les instants de la vie sociale et quotidienne azérie ! Il est généralement consommé très fort, avec du sucre et une tranche de citron.

Vin

Les vins du Caucase sont réputés pour leur douceur un peu sucrée, et ceux d'Azerbaïdjan ne font pas exception à la règle, bien qu'ils soient un peu moins réputés que les vins géorgiens. La production viticole était une activité traditionnelle de la plaine azérie, et notamment de la région de Shamakhi et Gyanja, mais la politique de lutte contre l'alcoolisme menée par Gorbatchev dans les années 1980 a eu raison de la grande majorité des vignes du pays. La production reprend doucement dans la région d'Ismayilli, mais la plupart des vins sont actuellement importés de Géorgie ou de Moldavie. Les autres alcools populaires sont la bière (il existe de nombreuses brasseries dans le pays) et la vodka, héritage soviétique.

Yéraz

Ce terme est en fait une contraction de l'expression " Azéris d'Erevan ". Il est utilisé, notamment à Bakou, pour désigner les Azéris qui habitaient en Arménie, dans le Haut-Karabakh ou dans les régions limitrophes, et qui ont dû quitter leurs terres ou leur ville pour se réfugier en Azerbaïdjan, loin des troupes arméniennes.

Zoroastrisme

Le mazdéisme fut pratiqué par les tribus aryennes qui peuplaient l'Asie centrale occidentale et l'Iran dès le IIe millénaire avant notre ère. Cette religion polythéiste reconnaissait Ahura Mazda comme le plus puissant des dieux. Ses rites étaient réalisés par des mages qui pratiquaient le culte du feu purificateur et des sacrifices rituels d'animaux. On connaît très mal la vie de Zarathoustra (de l'iranien Zarathushtra), appelé autrefois Zoroastre (du grec Zôroastrès). Il serait né vers l'an 1000 av. J.-C. en Iran oriental, au Khorezm ou en Sogdiane. Fondateur du zoroastrisme et réformateur du mazdéisme, il s'opposa au sacrifice rituel et au culte de Haoma, le dieu qui donne la force grâce à une boisson enivrante. Le zoroastrisme glorifie le dieu du bien, Ahura Mazda, le seigneur sage, et la lutte qui oppose Spenta Manyu, l'Esprit saint, au destructeur Ahriman. Il conçoit l'univers comme la lutte de deux principes, le Bien et le Mal, s'opposant comme le jour et la nuit, le chaud et le froid. Les textes sacrés sont regroupés dans L'Avesta, le livre sacré zoroastrien contenant les gâthâ, les poèmes liturgiques composés par Zoroastre. Le temple du feu de la péninsule d'Absheron est une occasion unique d'en apprendre plus sur cette religion aujourd'hui presque disparue.

Faire - Ne pas faire

Règles de comportement

Rien de particulier à signaler dans cette rubrique si ce ne sont les traits communs aux pays musulmans. Dans le pays, on prendra garde, pour les femmes, à se couvrir la tête d'un foulard, en particulier pour la visite des mosquées ; et les tenues, hors les moments de randonnées, devront exclure les manches courtes et les shorts. Vous ne risquez rien en vous habillant de la sorte bien entendu, mais vous pourriez choquer quelque peu les esprits et vous priver de contacts potentiels avec la population. A Bakou, la situation est différente et vous pourrez tout à loisir vous vêtir de shorts, minijupes et tee-shirts sans aucun souci du qu'en-dira-t-on.

Photographies

Mis à part les zones et bâtiments militaires, les terminaux pétroliers et les chantiers navals, et quelques bâtiments officiels, vous pourrez photographier ce que bon vous semble en Azerbaïdjan. La population est en général amusée ou fière d'être prise en photo, mais ne vous aventurez pas à tirer des portraits sans en avoir préalablement demandé l'autorisation auprès de l'intéressé.

Dans les discussions

Tous les sujets peuvent être abordés en Azerbaïdjan, mais pas toujours avec la même perception qu'en Occident. Si vous vous lancez à critiquer le président Aliyev ou feu son père, à épingler la liberté de la presse dans le pays ou à évoquer la situation des droits de l'Homme, vous risquez fort de ne pas vous faire que des amis. Vous n'êtes pas là pour donner des leçons, apprenez plutôt à écouter le point de vue de la population et à cerner les moeurs, les idées et les manières de penser de ceux que vous côtoyez. Sachez qu'une grande curiosité anime les Azerbaïdjanais, alors n'hésitez pas à raconter également tout ce que vous connaissez de votre propre pays.

Petits cadeaux

Selon les règles de l'hospitalité musulmane, vous serez souvent très chaleureusement accueilli par la population au cours de vos visites dans le pays. Bien souvent, cette hospitalité se passe de rapports financiers, mais un petit cadeau, sans jamais être exigé, pourra être le bienvenu, en particulier à l'intérieur de l'Azerbaïdjan, où le niveau de vie est inférieur à celui de Bakou. Il y a les cadeaux utiles (crayons, cahiers, vêtements, torche électrique...), mais vous ferez également plaisir en régalant votre hôtes d'un échantillon de parfum parisien, de cartes postales ou même de photographies personnelles.

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