Leitfaden Aserbaidschan : Jeux, loisirs et sports
Le sport tient une place importante en Azerbaïdjan, au point que le président du Comité national olympique n'est autre qu'Ilham Aliyev, élu à ce poste en 1997. Sous sa présidence, le sport en Azerbaïdjan aura connu un vrai bond en avant avec la tenue de la coupe du monde football féminine des moins de 17 ans (2012), la création des Jeux européens en 2015 et l'aménagement du circuit du Grand Prix de Formule 1 en 2017.
Les textes les plus anciens font référence à des compétitions de chovghan, une discipline équestre proche du polo, et pratiquée dès le Ier millénaire de notre ère en Azerbaïdjan, en Asie centrale, en Iran, en Turquie et en Irak. Ce sport était le plus noble de toute une série d'épreuves physiques par lesquelles les hommes devaient prouver leur force. Lutte, concours d'archers, escrime, courses de chevaux et lancer de javelots faisaient partie des sports traditionnels de l'Azerbaïdjan.
A l'heure actuelle, les sports les plus populaires, en tout cas pour les spectateurs, sont le football, qui a fêté ses 100 ans en 2011, et le volley. Mais la discipline dans laquelle le pays obtient les meilleurs résultats internationaux reste la lutte : huit lutteurs azéris ont participé aux Jeux d'Atlanta, neuf étaient présents à Sydney, huit à Athènes. Namig Abdullayev a rapporté à Bakou une médaille d'or et une médaille de bronze olympiques. Farid Mansurov est revenu d'Athènes avec la médaille d'or. Lors des JO de Pékin, sept Azerbaïdjanais concouraient en lutte libre et six autres en lutte gréco-romaine et trois Azerbaïdjanaises se présentaient en lutte féminine. Et à nouveau à Londres, 7 des 11 médailles décrochées par l'Azerbaïdjan l'ont été par des lutteurs : 5 hommes et 2 femmes. Lors des derniers JO de Rio en 2016, les athlètes nationaux ont décroché dix-huit médailles (une en or, sept en argent et dix en bronze), dont deux pour le canoë-kayak, toutes les autres ayant été récoltées dans des sports de lutte (taekwondo, boxe, lutte gréco-romaine et lutte libre).
La pratique des échecs est très ancienne en Azerbaïdjan, bien antérieure à la période soviétique. On sait en effet que des parties d'échecs se déroulaient dans les palais des shahs azéris. Et les femmes n'étaient pas exclues de l'échiquier : la poétesse du XIIe siècle, Mahsati Ganjavi, était notamment réputée pour y exceller. Aujourd'hui, presque chaque ville du pays est dotée d'une école d'échecs, d'où sont sortis des grands noms des compétitions internationales : Garry Kasparov et Teymur Rajabov. Ce dernier semble d'ailleurs annoncer la relève, sacré le plus jeune grand maître international, à seulement 13 ans en 2001. Il a depuis été finaliste du championnat d'Europe d'échecs en 2004, remportant de nombreux autres tournois comme celui du Cap d'Agde en 2006 et celui d'Odessa en 2008, sans jamais parvenir se qualifier pour les championnats du monde. Un objectif pas si inaccessible, pour un joueur tout juste âgé de 22 ans. En janvier 2009, il a décroché le titre non officiel de super grand maître international et pointait à la 5e place mondiale en 2012. L'année 2013 a été marquée par des performances moins brillantes, mais Teymur faisait néanmoins partie de la team ayant remporté le championnat du monde d'échecs par équipes en Pologne.
Le jeu de nart est particulièrement apprécié par les personnes âgées, qui s'y adonnent souvent dans les parcs. Il s'agit d'un jeu de plateau proche du backgammon, qui suscite les passions : on repère les parties en cours à plusieurs mètres de distance, grâce au son des pièces vigoureusement claquées sur le plateau après chaque coup de dé.
Les plus jeunes préfèrent souvent le billard aux dominos ou au nart de leurs aînés. Des tables en plein air sont installées le long des routes ou dans les petits restaurants des villes et villages du pays.
Une histoire d'amour entre la république caucasienne et le football serait-elle en train de naître ? Classée 119e au palmarès de la FIFA, l'équipe d'Azerbaïdjan dispute depuis plus de 20 ans les éliminatoires de coupe d'Europe et coupe du monde sans être beaucoup plus qu'un sparring partner (on se souvient encore du 10-0 infligé par les bleus d'Aimé Jacquet en 1995). Mais la volonté de l'Azerbaïdjan de s'inscrire dans la mouvance européenne fait du football un enjeu politique. Sans se qualifier pour la coupe du monde 2018, l'équipe nationale, entraînée pendant 6 ans par l'ancien défenseur Allemand Berti Vogts a gagné en solidité et en crédibilité et la volonté du pouvoir de la faire progresser encore passera peut-être dans les prochaines années par l'achat de joueurs internationaux pour l'équipe de Baku même si, pour l'instant, ce sont plutôt les milliardaires azerbaïdjanais qui achètent les clubs étrangers, comme le RC Lens. En tous cas, signe de cette nouvelle orientation sportive et politique, la finale de la Champions League 2018-2019 se tiendra dans le stade olympique de Bakou !
L'histoire olympique de l'Azerbaïdjan s'est confondue jusqu'en 1989 avec celle de l'URSS. Le pays a fourni de nombreux sportifs dans des disciplines bien précises, notamment l'escrime (Ilgar Mammadov et Boris Koretski ont été sacrés champions olympiques à Séoul) et l'aviron (les équipes soviétiques des Jeux de 1988 étaient presque exclusivement composées de sportifs azéris, et elles ont remporté médailles d'argent et de bronze).
L'hymne et le drapeau azéris sont apparus pour la première fois sur la scène olympique lors des Jeux de Barcelone. Le Comité national olympique azéri a été créé en 1992, et de gros efforts ont depuis été accomplis pour relancer la pratique sportive dans le pays. Des centres olympiques, installations dernier cri, ont été ouverts dans la plupart des grandes villes, sous la houlette d'Ilham Aliyev. Les résultats se font progressivement sentir : 31 sportifs ont participé aux Jeux de Sydney en 2000, d'où ils sont revenus avec deux médailles d'or et une de bronze (en tir et en lutte notamment). En 2004 à Athènes, la délégation azérie est revenue avec une médaille d'or et quatre de bronze. Encore plus fort en 2008 à Pékin, où les athlètes azerbaidjanais ont été décorés d'une médaille d'or en judo, deux médailles d'argent en lutte gréco-romaine et quatre médailles de bronze en boxe (1), judo (2) et lutte libre (1), classant leur pays au 39e rang. Et la progression est continue puisque, en 2012 à Londres, l'Azerbaïdjan finit 30e avec 2 médailles d'or (lutte libre), 2 médailles d'argent (lutte libre et lutte gréco-romaine) et 7 de bronze (boxe, haltérophilie, lutte gréco-romaine et lutte libre. A Rio en 2016, les athlètes azerbaïdjanais déçoivent en ne se plaçant qu'à la 39e place, mais ils ramènent une foison de médailles encore plus importante que lors des éditions précédentes : une en or, sept en argent et dix en bronze.
L'Azerbaïdjan est une destination touristique jeune, où de nombreuses activités sont encore au stade du balbutiement. Néanmoins, il est possible d'organiser facilement des treks à pied ou à cheval ou des sorties en mer depuis Bakou, en passant par des agences spécialisées. Le grand absent est le ski, qu'il est impossible de pratiquer dans le pays faute d'infrastructures.
Les montagnes du Caucase offrent de larges possibilités d'escapade en nature, à pied ou à cheval, quelque soit le niveau de difficulté et la durée du trek que vous souhaitiez.
Au départ de Khinalig, de nombreuses randonnées sont organisées dans les contreforts du Daghestan. L'agence Improtex Travel à Bakou propose différents circuits bien rôdés dans la région.
Les randonneurs " à la journée " se feront plaisir autour de Sheki, qui regorge de buts de randonnée facilement accessibles. Les sentiers sont plus battus que dans le Daghestan, et vous pourrez facilement organiser votre parcours avec l'office du tourisme local.
Les sorties en montagne, à pied ou à cheval, sont propices à l'observation de la nature, de la faune et de la flore locale. Le grand nombre de réserves naturelles et parcs nationaux dans le pays rend cette pratique particulièrement agréable lorsqu'on s'éloigne des centres de civilisations pour côtoyer les espèces d'aigles, de reptiles ou de mammifères tels que les cerfs, les sangliers ou les ours.
Avec le développement du tourisme balnéaire, en particulier dans la péninsule d'Absheron, les sports nautiques sont devenus bien plus accessibles que par le passé. Louer un bateau, un jet ski ou du matériel de plongée est désormais parfaitement possible. Malheureusement il y a encore peu d'acteurs indépendants. Ce sont souvent les resorts haut de gamme qui louent ce type de matériel, et bien évidemment à leurs clients en premier lieu.
Il est tout à fait possible de partir pêcher à la journée depuis Bakou, à bord de bateaux qui seront affrétés par une agence. Celle-ci se chargera également de régler les formalités et autorisations nécessaires. La pêche dans la Caspienne ne se pratique que d'avril à octobre. Ces mêmes agences seront capables de vous emmener pêcher dans les lacs de montagne ou des rivières.
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