Leitfaden Jemen : Les personnalités célèbres : Yémen

Amat Al Aleem Alsoswa

Ministre des Droits de l'homme, elle est née à Taizz en 1958, à une époque où cette ville était beaucoup plus ouverte. Ainsi, elle a pu fréquenter les écoles mixtes. A 7 ans, elle a participé à un concours de radio et gagné le droit de se produire en direct. Son aisance au micro l'a rendue très populaire dés son plus jeune âge. A la radio, les présentateurs lui apprirent comment lire et écrire l'arabe correctement et comment préparer les programmes. Elle a travaillé vingt-huit ans comme journaliste. C'est dans les universités d'Egypte puis des Etats-Unis qu'elle appris son métier. En 1991, elle commence réellement sa carrière politique et rejoint le ministre de l'Information. En 1997, elle devient la première femme députée au Yémen, dans le même ministère. Elle se bat pour l'égalité des droits et bien sûr l'amélioration de la condition de la femme. En 1999, elle quitte son poste et, après un bref retour au journalisme, devient ambassadeur du Yémen aux Pays-Bas, en plus d'être ambassadeur non-résident en Suède, en Finlande et au Danemark. Après trois ans de bons et loyaux services, elle retourne au pays et se voit confier les rennes du tout nouveau ministère des Droits de l'homme, un poste qu'elle occupe toujours aujourd'hui avec passion et efficacité. Elle est désormais ambassadrice du Yémen à l'ONU.

Cheikh Al-Ahmar

Cheikh des cheikhs et président du Parlement. Le cheikh Al-Ahmar est né en 1930 dans la tribu des Hacheds. Il fait ses études auprès de la mosquée. Son père était déjà le chef des cheikhs et il le devint à son tour, en 1958, à la mort de celui-ci. Il est élu président du Parlement une première fois en 1993, mais son mandat est interrompu par la guerre civile en 1994. Il a été réélu en 1997. Al-Ahmar a joué un rôle très important pendant la révolution de 1962. Afin d'en défendre les acquis, il fut ensuite l'un des dirigeants pendant toutes les guerres qui ont suivi. Le principal soutien de Al-Ahmar est l'Arabie saoudite, car il représente un contrepoids politique au président Saleh. Depuis 1994, il est aussi le chef du parti islamique modéré Islah, dont la force vient d'une organisation sans faille.

Cheikh Abdallah Saïd Buksham

Né dans le ouadi Doan dans l'Hadramaout, vallée du plus cher des miels du Yémen. Il part très rapidement en Arabie saoudite pour faire fortune dans les domaines des voitures, huiles pour voitures, agroalimentaire. C'est aujourd'hui l'un des milliardaires les plus en vue en Arabie saoudite et bien entendu au Yémen. C'est le premier soutien privé de la province de l'Hadramaout, et de la ville de Moukalla. Dans son village familial, il a restauré la maison de ses aïeux et construit à côté un fabuleux palais multicolore dont deux étages ont été transformés en hôtel.

Prince Nasseem Hamed

Champion du monde de boxe WBO dans la catégorie poids plume, il est né en 1966 au Yémen. Ayant une double nationalité, yéménite et britannique, il s'est tout naturellement installé à Sheffield, en Angleterre, où toutes les infrastructures nécessaires à son entraînement étaient réunies. Il a disputé une trentaine de combats jusqu'à ce jour et demeure invaincu. Il fait aujourd'hui figure de héros et tous les Yéménites, comme l'ensemble des habitants de la péninsule arabique, sont très fiers de leur champion.

Khadija Al Salami

Romancière et réalisatrice, elle a déjà douze films à son actif. Elle essaie de travailler depuis toujours pour améliorer la condition des femmes de son pays et leur permettre d'accéder à l'éducation. Les Larmes de Saba, célèbre ouvrage de Khadija (sorti en 2003 chez Wiley), retrace le parcours d'une jeune femme yéménite mariée de force à l'âge de 11 ans selon les traditions. oeuvre plus ou moins autobiographique, l'auteur y expose les souffrances des femmes liées aux contraintes d'une société rigide dans laquelle elles n'ont que rarement la possibilité de prendre leur vie en main.

Ali Abdullah Saleh

Président de la république du Yémen, né en 1942 dans le village de Bait Al-Ahmar, il rejoint les forces armées en 1958. En 1960, il entre à l'académie militaire. Il contribue à la préparation de la révolution du 26 septembre 1962 et participe sur le terrain à la défense de la république du Yémen. Il est plusieurs fois blessé et reçoit pour sa bravoure de nombreux honneurs militaires. En 1964, il joue un rôle important dans le succès d'une bataille qui dure soixante-dix jours autour du siège de Sanaa. Il devient membre de nombreuses délégations officielles représentant le Yémen et participant aux négociations avec les pays voisins. Il occupe ensuite différents postes dirigeants dans l'armée yéménite, avant de devenir commandant de la force armée de la région de Taizz. Le 24 juin 1978, il accède au Conseil présidentiel et devient vice-commandant des forces armées. Le 17 juillet 1978, il est élu président de la République et commandant des forces armées. Le 17 septembre 1978, il obtient le grade de colonel et reçoit la médaille de la République qui est la plus haute décoration du Yémen. En 1982, il est élu secrétaire général du Congrès du peuple. Il est réélu le 23 mai 1983 à la présidence pour un nouveau mandat de cinq ans. Même scénario en 1988. Tous ses efforts sont tournés vers la réunification des deux Yémen. Le 22 mai 1990, il est à Aden pour faire monter le drapeau de la République réunifiée dans le ciel de la capitale de l'ancien Sud-Yémen. Ce même jour, il est élu directeur du nouveau Conseil présidentiel. Le 11 octobre 1994, il est à nouveau nommé président, cette fois par la Chambre des représentants. Il est alors confronté à de nombreux problèmes qui risquent de rediviser le pays. Il prend la tête de la bataille pour la défense de l'unité du Yémen. Lorsque la guerre se termine, en 1994, il est renforcé dans sa position de dirigeant. Ses principaux objectifs sont le développement de l'industrie du pétrole, de l'agriculture, de la production de gaz et des infrastructures, ainsi que la constitution d'une zone de détaxe dans le port d'Aden. Les premières élections présidentielles au suffrage universel se sont tenues le 25 septembre 1999. Les deux principaux candidats étaient Ali Abdallah Saleh, actuel président, et Najeb Qahtan Al-Shaabi, fils du premier président du Sud-Yémen. Réélu sans problème en 2006, il tente aujourd'hui d'accélérer l'ouverture du Yémen sur le monde.

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