Leitfaden du Berry : Les immanquables
Le blason du Berry représente trois fleurs de lys de couleur or sur un fond bleu, bordé d'un liseré rouge. Le fond bleu est la couleur des rois de France, représentant la prospérité et le pouvoir en place mais également, par sa couleur céleste (azur), elle véhicule une idée de protection divine. Le rouge, lui, fait allusion aux valeurs de courage et de noblesse de coeur. La fleur de lys est choisie par les rois de France depuis le XIIe siècle. Elle devient l'emblème de l'Etat au XVe siècle.
Numéro (guide département) : le Berry est constitué de deux départements : le Cher (18) et l'Indre (36).
Population : en 2016, le Cher comptait 308 891 habitants et l'Indre comptait 223 010 habitants, selon l'INSEE.
Démographie : le taux de croissance démographique des deux départements est plus bas que la moyenne nationale. La population est en baisse constante (le Cher avait 321 559 habitants en 1990 et l'Indre 237 510).
Densité : la densité de population du Cher est assez faible : 42,9 habitants par km² en 2014 (la densité de population de la France entière dépasse 100 habitants par km² pour la même année). La population du Cher se concentre essentiellement dans l'un des trois arrondissements du département. Il s'agit de l'arrondissement de Bourges (plus de la moitié des habitants), l'arrondissement de Saint-Amand-Montrond et l'arrondissement de Vierzon (chacun presque un quart des habitants).
L'Indre a également une faible densité de population. Elle est plus faible que celle du Cher, avec 33,3 habitants par km² en 2014. Le département de l'Indre comporte quatre arrondissements. La population se concentre principalement sur l'arrondissement de Châteauroux (plus de la moitié des habitants), l'arrondissement d'Issoudun, celui de La Châtre (33 527 habitants) et, loin derrière, celui du Blanc.
Superficie : le Cher s'étend sur une superficie de 7 235 km2. L'Indre s'étend sur une superficie de 6 784,52 km2.
Préfectures - sous-préfectures : le chef-lieu du département du Cher est Bourges et les sous-préfectures sont Vierzon et Saint-Amand-Montrond. Le chef-lieu du département de l'Indre est Châteauroux et les sous-préfectures sont Le Blanc, La Châtre et Issoudun.
Nombre de communes : le Cher compte 290 communes. L'Indre compte 243 communes.
Région d'appartenance - départements la composant : le Cher et l'Indre font partie de la région Centre-Val de Loire qui comprend quatre autres départements : l'Indre-et-Loire, le Loiret, le Loir-et-Cher et l'Eure-et-Loire.
Point culminant : les sommets sont peu élevés ; le point culminant du Cher est le mont de Saint-Marien, à 508 mètres. Le point culminant de l'Indre est la colline de Fragne, haute de 459 mètres.
Cours d'eau principal : le Cher est le cours d'eau principal à l'est de la région berrichonne. L'Indre est le principal à l'ouest. Ils ont de nombreux affluents, ce qui crée un territoire propice à la pêche.
On ne peut venir dans le Berry sans passer par Bourges et sans visiter le Palais Jacques Coeur. La moindre de son originalité et de son aspect remarquable tient dans ses deux façades tout à fait distinctes : d'un côté (par la rue des Arènes) il présente une construction de forteresse médiévale ; de l'autre (par la rue Jacques Coeur) il dévoile une somptueuse façade gothique. Ce palais " double face " est considéré comme la plus belle demeure gothique de France.
Sa construction a commencé en 1443. Jacques Coeur, marchand et négociant réputé, grand argentier du Roi Charles VII, est extrêmement riche. Il doit donc posséder une demeure qui reflète sa richesse et son statut social. Jacques Coeur, peut-être poussé par son épouse, Macé de Léodepart, choisit Bourges, sa ville natale. Son palais sera à la mesure de sa fortune : le plus beau et le plus riche de la ville. Le Palais Jacques Coeur est un édifice somptueux, véritable chef-d'oeuvre d'architecture et de sculpture. Les travaux ont duré une dizaine d'années, ce qui est rapide pour un tel édifice. La construction se fit autour de la Tour de la Chaussée, qui faisait partie des remparts de la ville et dont Jacques Coeur se porta acquéreur. Cela valut à l'origine au palais le nom d'Hôtel de la Chaussée.
L'endroit porte partout la marque du Grand argentier du roi. A de nombreux endroits du palais on peut lire la devise de Jacques Coeur : " A vaillans cuers riens impossible " (à coeur vaillant rien d'impossible). Deux personnages sculptés sont postés à la fenêtre, côté rue Jacques Coeur : il s'agit peut-être du Grand argentier et de son épouse, Macé de Léodepart.
L'activité d'armateur de Jacques Coeur est également rappelée dans ces lieux. La chambre des galées (les galées étaient les bateaux du riche marchand) témoigne de cette activité. C'est dans cette pièce que se trouve un vitrail d'époque, le seul qui ait subsisté, et qui montre un navire richement esquissé. Des sculptures finement réalisées représentent également les bateaux de l'armateur.
Les richesses de cette demeure sont à la démesure de celles de l'homme. Mais la fortune considérable de Jacques Coeur a provoqué sa chute. On ne pouvait, à l'époque, être plus riche que le roi. Et le Berruyer l'était. Cette richesse et ce magnifique palais ont suscité bien des jalousies. Arrêté en 1451 Jacques Coeur n'en profitera pas. Tous ses biens, dont sa demeure berruyère, ont été confisqués par le monarque. Cependant, posséder un tel palais ne sert pas à grand-chose si on ne peut en tirer du profit en le revendant. Le garder coûte cher. Charles VII pensait trouver un acquéreur assez rapidement. Ce ne fut pas le cas et, en 1457, le roi de France se vit dans l'obligation de le rendre à la famille Coeur. Henri, Ravan et Geoffroy, les fils du Grand Argentier, récupérèrent donc le bien familial. En 1501, le fils de Geoffroy le vendit à un notable de Bourges. Lequel ne le garda pas longtemps : en 1522 il le revendit, à Claude de L'Aubespine, secrétaire d'État et des finances. Le palais connut alors pendant plus de cent ans la vie animée et brillante des gens du pouvoir. Pendant un siècle, le palais fut le cadre des dîners, des fêtes et des salons du cercle du pouvoir local et national. A partir de 1679, le palais de Jacques Coeur devint la propriété de Jean-Baptiste Colbert, ministre du Roi. Colbert le céda à la Ville de Bourges en 1682. Les murs de la demeure abritèrent alors des services administratifs et judiciaires. La Révolution française épargna le palais, même si quelques bas-reliefs furent détruits pendant cette période, de même qu'une statue de Charles VII à cheval qui se trouvait au niveau du porche d'entrée.
En 1820, la Cour d'Appel du Cher et des tribunaux furent installés dans les locaux. La tradition et la richesse de ce patrimoine historique remarquable ne faisait à l'époque pas grand poids face aux besoins d'espace généré par cette activité. Le remodelage intérieur sans souci de conservation souleva l'ire de certains. Prosper Mérimée se fit le porte-parole de ce scandale et dénonça en 1837 cette destruction du patrimoine. En 1840, le classement sur la liste des monuments historiques du bâtiment permit d'arrêter les dégâts. Le palais fut restauré, de façon heureuse et moins heureuse, un architecte décidant de supprimer purement et simplement la toiture conique du donjon.
La Cour d'appel et les tribunaux quittèrent le palais en 1920. En 1923 il devient propriété de l'Etat qui a mené une campagne rigoureuse de restauration pendant une dizaine d'années, à partir de 1927. En 1999 un nettoyage des façades est effectué.
Aujourd'hui, ce joyau de Bourges est un monument absolument incontournable de la ville. Devant la façade de la rue Jacques Coeur une statue du Grand Argentier semble contempler la demeure dans laquelle il n'a jamais pu s'établir.
L'abbaye de Noirlac est un site historique magnifique du département du Cher. La richesse de ce lieu est notamment due au fait qu'il joue sur plusieurs tableaux : c'est à la fois un site cistercien remarquablement préservé mais également un lieu culturel qui fait la part belle à des manifestations contemporaines.
Située à Bruère-Allichamps, non loin de Saint-Amand-Montrond, l'abbaye de Noirlac a été fondée en 1136, au XIIe siècle. Le site a été élaboré en accord avec les règles cisterciennes, édictées par Saint Benoît vers les années 500. Ces règles vont véritablement être popularisées au IXe siècle, avec une exigence d'ascèse. A l'époque, presque tous les monastères d'Europe occidentale sont concernés. L'ordre bénédictin est étendu et puissant : jusqu'au XIe siècle, tous les moines d'Occident y sont rattachés.
Au moment de l'édification de l'abbaye de Noirlac, la communauté monastique est divisée en deux catégories : d'un côté il y a les moines et de l'autre les convers, ou frères lais. Les moines se consacrent à " oeuvre de Dieu ", à l'étude et à l'écriture. Les convers, eux, sont en charge des travaux manuels et séculiers de l'abbaye (travaux des champs et de la ferme puisque le monastère vit en autarcie). Les règles cisterciennes de Saint Benoît imposent une séparation stricte entre ces deux communautés. Les moines ne peuvent vivre avec les convers et inversement. L'architecture cistercienne permet, par une organisation des bâtiments adaptée, le respect de cette séparation. Le cloître est un élément central dans l'organisation du monastère. Espace de déambulation, il est réservé aux moines et dessert les bâtiments qui leur sont dévolus. Un peu en périphérie du cloître et des bâtiments dans lesquels il permet de se rendre directement se trouvent les communs, le cimetière et les jardins. La galerie date du tout début de l'édification de l'abbaye, au XIIe siècle. On peut y voir un arceau de pierre : il s'agit de l'enfeu du XIIe siècle qui aurait contenu le squelette de l'abbé Robert, fondateur de l'abbaye, mort vers 1163. Le cloître actuel est plus récent, il est des XIIIe et XIVe siècles. La galerie nord permet l'accès à l'église abbatiale. Cet accès respecte la stricte séparation des moines et des convers : deux portes permettent d'entrer dans l'église : l'une était réservée aux moins (celle donnant sur la dernière travée), l'autre était dévolue aux convers (celle donnant sur la première travée). La galerie dessert la sacristie, la salle capitulaire, l'escalier du XVIIIe siècle d'accès au dortoir des moines et le chauffoir. La galerie sud dessert le réfectoire et la cuisine. Quand une fabrique de porcelaine s'est établie dans l'abbaye, la voûte de la galerie sud s'est effondrée. Le bâtiment réservé aux convers se trouve derrière la galerie ouest. Avant qu'elle ne soit construite, une autre galerie fermait le cloître plus à l'est : il y avait entre la galerie et le bâtiment des convers une allée appelée ruelle des convers. Toutes les abbayes cisterciennes présentaient ces ruelles.
Le cloître actuel, magnifique et très lumineux, date des XIIIe et XIVe siècles. Le site de Noirlac a eu plusieurs vies. Après une apogée au XIIIe siècle il commence à décliner. Il a été très endommagé pendant la Fronde et est restauré au XVIIIe siècle. Il est ensuite vendu comme bien national à la Révolution. Au XIXe siècle, apogée de l'industrie porcelainière dans le Berry, il est transformé en fabrique de porcelaine.
Le département du Cher a acquis l'abbaye de Noirlac en 1909 et les bâtiments ont fait l'objet d'une campagne de restauration de 1950 à 1980. Aujourd'hui, l'abbaye est un centre culturel actif, membre du réseau européen des centres de rencontre mais aussi de la Charte des Abbayes et Sites Cisterciens d'Europe.
Le site, très fréquenté, est particulièrement vivant. Des concerts y sont organisés régulièrement, des visites insolites proposées, et des installations mêlent avec bonheur l'art contemporain sous toutes ses formes au cadre historique remarquable. L'abbaye s'orne de nouveaux vitraux contemporains réalisés par l'artiste Jean-Pierre Raynaud. Le monument témoigne d'un passé qui a marqué l'histoire du Berry mais a su à chaque époque s'inscrire dans une réelle modernité.
La cathédrale Saint-Etienne de Bourges est un édifice majeur pour le Berry. L'archevêque Henri de Sully décide la reconstruction de l'édifice roman en style gothique en 1195. Puis son successeur, Guillaume du Dangeon, poursuit le chantier en 1199. Construite entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle, c'est une construction moderne pour l'époque. Sans transept, elle se compose d'un large vaisseau central et d'un double déambulatoire. Elle est de grande ampleur : cinq portails sculptés sur la façade occidentale, un chevet pyramidal avec des arcs-boutants sur deux étages. Elle est longue de 120 m et large de 41 m. A sa construction, c'est la plus grande cathédrale du sud de la Loire. La cathédrale Saint-Etienne a une grande unité de style. Ses portails sont ornés de très belles sculptures (un Jugement Dernier) Mais elle est célèbre surtout pour ses vitraux. Le choeur est très lumineux : les arcs-boutants extérieurs ont permis d'évider les murs pour laisser place aux vitraux. Les verrières du XIIIe siècle ont été remarquablement conservées et complétées par des vitraux du XVe au XVIIIe siècle. Dans le choeur, les vitraux sont placés assez bas et ils sont donc très accessibles au visiteur, ce qui est rare. La cathédrale possède aussi une horloge astronomique. L'édifice est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le magnifique château de Valençay, dans la ville éponyme de l'Indre, est presque un château de la Loire dans le Berry. L'édification du site a commencé au XVIe siècle, sur l'emplacement d'un ancien manoir. Cette ancienne résidence " de campagne " de Talleyrand offre au visiteur à la fois son architecture et l'aménagement remarquable de ses intérieurs mais également ses jardins, dont une partie a été dévolue à l'accueil d'un parc animalier. Ces jardins ne sont pas la moindre des richesses du site puisqu'ils ont été classés monument historique en 1992. Le château l'est depuis 2011.
A l'origine, s'élevait sur le site une villa gallo-romaine. Aux alentours du Xe siècle ce fut un donjon. Une charte de donation qui date des années 1030 évoque un seigneur du domaine : un certain Bertrand. En 1220 un château féodal est construit sous l'impulsion de Gauthier, seigneur de Valençay. Sa descendante Alice de Bourgogne l'apportera en dot à la maison de Châlon-Tonnerre.
Propriété des d'Estampes. A partir de 1451 le site devient la propriété de la maison d'Estampes, dont l'action sera primordiale pour l'édification des prémisses du château actuel. En 1520 la construction féodale est modernisée, agrandie, remaniée, afin de devenir un château plus actuel. Chaque génération de la maison d'Estampes poursuivra cet ouvrage, dans la continuité de la génération précédente, jusqu'en 1650. L'année 1540 marque un tournant pour le site : Jacques 1er d'Estampes décide de raser complètement le manoir féodal pour le remplacer par le château. Mais les travaux sont longs et ambitieux : Jacques 1er d'Estampes n'en verra pas la fin. À sa mort la façade Nord, le pavillon d'entrée et les tours d'angle seulement sont achevés. C'est Dominique d'Estampes qui poursuivra ces travaux pendant 10 ans, de 1640 à 1650.
Domaine de réceptions pour Talleyrand. La demeure est réellement remarquable. Un superbe vestibule et un escalier de marbre conduisaient à une grande salle ornée de chefs-d'oeuvre de la Renaissance, en particulier une tapisserie et une Vierge italienne, présent du Pape Innocent X à Henri d'Estampes, frère de Dominique.
En juillet 1747, les d'Estampes se séparent du domaine. Jacques-Louis Chaumont de La Millière se porte acquéreur pour un prix très attractif. Il le revendra ensuite bien plus cher à Charles Legendre de Villemorien, fermier général. Ce dernier y fait réaliser d'importants travaux : on lui doit notamment la construction de la Tour Neuve au Sud. Il fait également démolir des communs, supprime des fenêtres à la Française et le toit à la Mansart. Il poursuit son souhait : établir sur le domaine de Valençay une filature et des forges.
Le site deviendra ensuite demeure du comte de Luçay, qui, ayant besoin d'argent, le revendra en 1803. A cette époque le domaine est gigantesque : il s'étend sur 23 communes. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, ex-évêque d'Autun, ministre des Relations Extérieures du Consulat, s'en porte acquéreur, poussé par Napoléon Bonaparte qui souhaite une demeure somptueuse pour recevoir des diplomates et des hôtes de marque.
Une cage dorée. Talleyrand fait construire et aménager un pavillon de chasse, transforme le parc à l'anglaise et meuble le château dans le style Empire. On peut encore y admirer aujourd'hui du mobilier lui ayant appartenu.
La somptueuse demeure fait office de cage dorée de 1808 à fin 1813 pour Ferdinand VII d'Espagne son frère don Carlos, son oncle don Antonio, et leur suite qui y furent assignés à résidence. Ils ne purent quitter le château qu'en mars 1814 après la signature du traité de Valençay, qui rendait la couronne d'Espagne à Ferdinand VII.
Talleyrand revient s'établir à Valençay en 1816. Conseiller municipal, puis maire de la commune, Il rétablit le rôle industriel du site en y reconstituant la filature.
George Sand sous le charme. En 1818, ayant morcelé une propriété dont une partie revint à la commune, il consacra l'autre à la fondation d'une école pour enfants pauvres.
Talleyrand n'ayant pas de fils légitime connu, Charles X créa à sa mort le titre de duc de Valençay pour que le domaine reste dans sa famille.
Aujourd'hui, le château de Valençay et son parc, témoins d'une riche Histoire, font partie des lieux incontournables du Berry. L'architecture du château, qui compte une centaine de pièces, est remarquable et le site d'une grande beauté. Les salons abritent un mobilier somptueux.
La superficie du parc, qui comporte une glacière, est d'une quarantaine d'hectares. Le jardin à la française date du début du XXe siècle. George Sand disait de Valençay : " Ce lieu est l'un des plus beaux de la terre et aucun roi ne possède un parc plus pittoresque. "
Le Parc Naturel Régional de la Brenne a été créé en 1989, à la demande d'élus et d'acteurs locaux qui tenaient à préserver ce territoire unique. Il couvre 51 communes. L'ensemble regroupe plusieurs paysages différents. Le coeur du Parc ou grande Brenne, au nord de la rivière Creuse, est composé d'étangs et de buttons (petites collines où le grès a résisté à l'érosion). C'est le paradis des oiseaux d'eaux qui nichent ou migrent parmi les 3 000 étangs du territoire. A l'est, la Queue de Brenne comporte moins d'étangs mais le sol y est tout aussi pauvre. C'est une zone de landes à bruyères et de bois. Tout au nord, le Pays d'Azay est une zone de grande culture. Le pays blancois, à l'ouest est composé de sols calcaires, de plateaux creusés par les rivières. Au sud de la Creuse, la Petite Brenne reste en partie humide mais c'est surtout un territoire de bois. Tout au sud, le Boischaut sud est une terre de bocage où l'on élève moutons et vaches. Les vallées de la Creuse et de l'Anglin marquent la limite entre Grande Brenne et Petite Brenne.
Ce territoire reste préservé. La biodiversité y est grande, bien qu'elle décroisse aujourd'hui. On y rencontre des grands animaux (cerfs, chevreuils, sangliers), comme des renards, blaireaux, martres et fouines. Le castor et la loutre sont présents sur les rivières et les chauves-souris dans les cavités. Les plateaux calcaires abritent de nombreuses espèces d'orchidées. L'architecture rurale traditionnelle reste présente dans le paysage : des toits de tuiles plates, de couleur brune, fabriquées localement, des enduits ocre, des moellons de grès. Certains hameaux sont préservés comme Le Bouchet, La Boudinière, Pré-Picault, Jovard, Château-Guillaume).
Les produits du terroir y sont nombreux : les poissons d'étang (fumés, en rillettes ou terrines), le miel, le fromage de chèvre, les poteries.
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