Leitfaden Venezuela : Le Venezuela en 20 mots-clés
Galette de maïs que l'on ouvre et que l'on remplit de nombreux aliments au choix : divers types de viande (hachée, effilochée, gésiers, poulet...), fromage, poisson, fruits de mer, perico (oeufs brouillés avec tomates et oignons). Attention, le perico sert aussi à désigner la cocaïne en référence à l'image du petit perroquet bavard.
Le tout s'accompagne de sauces variées : guasacaca (sorte de guacamole vénézuélien), sauce piquante (le plus souvent extrêmement forte !). Enfin, on peut les préparer au grill, a la plancha ou frits.
Les areperas sont les restaurants, très nombreux, spécialisés dans la fabrication des... arepas. L'équivalent, en quelque sorte, de notre sandwich national (incontournable !).
Les inconditionnels du ballon rond peuvent laisser à la maison leur référentiel bondissant. Malgré un regain d'intérêt pour les Vino Tinto, c'est le nom donné à l'équipe nationale de football, ici c'est le base-ball qui est roi. Chaque ville ou village possède son propre stade, ou du moins un terrain approprié. On voit des enfants, rêvant aux exploits des Leones de Caracas ou de leurs grands rivaux, les Navegantes Magallanes de Valencia, jouer à la " pelota de goma ", ce dérivé du base-ball qui consiste à utiliser son poing serré en guise de batte pour frapper une petite balle en caoutchouc.
Simón Bolívar proclamé en 1813 " El Libertador " est partout, dans les chansons, la monnaie, les écoles, les avenues, les places (le point central de chaque commune, et votre point de repère géographique). C'est le personnage historique par excellence du Venezuela, qui a arraché à la domination espagnole un empire cinq fois plus grand que l'Europe, fondé la république de Colombie et unifié divers pays d'Amérique du Sud (Venezuela, Colombie, Equateur...).
Il est mort entouré de très peu d'amis emportant avec lui son grand rêve, celui de créer la nation la plus grande du monde, du Mexique au cap Horn. Dans son combat contre l'impérialisme yankee le président Hugo Chávez fait souvent référence à Bolívar. Il est également convaincu que ce dernier n'est pas mort de la tuberculose mais qu'il fut empoisonné ; d'ailleurs en juillet 2010 les restes du Libertador ont été exhumés afin de vérifier cette thèse. Sur Twitter, Chávez déclara alors : " Quels moments extraordinaires avons-nous vécus ce soir. Nous avons vu les restes du grand Bolívar. Mon Dieu, mon Dieu. J'avoue que j'ai pleuré. "
Cette tradition arrive avec la conquête espagnole, sous forme de jeu, avec des lancers d'eau, d'oeufs, etc. Ensuite l'évêque Diez Madroñero au XVIIIe transforme les trois jours de fête en cérémonie religieuse (processions, prières). C'est à José Abalos que l'on doit le retour à Caracas d'une manifestation plus festive mais aussi plus raffinée, sauf pour le peuple et les esclaves qui n'ont pas les moyens de gaspiller du riz dans les rues. Au milieu des années 1950, les fameuses " negritas " cachent leur identité sous un déguisement pour profiter pleinement et sans complexe des festivités, et ce jusqu'à la fin des années 1970. Le carnaval le plus célèbre dans le pays se trouve à El Callao dans l'Etat de Bolivar, où l'immigration antillaise a apporté au calypso des éléments comme le cuatro et les maracas.
C'est l'une des expressions les plus usitées par les Vénézuéliens. Tellement typique qu'il existe une radio portant ce nom (www.chevereradiotv.com). Chevere " super " devient cheverísimo " fantastique ". Il existe un véritable culte au Venezuela, celui de donner une autre dimension au moindre mot en y adjoignant un suffixe.
Le pays tout entier se structure autour d'un fleuve majestueux : l'Orénoque, un immense flot d'eau douce, avec tout le potentiel qu'il représente pour le développement du pays, dans une planète où l'eau devient de plus en plus précieuse. Christophe Colomb a été clairvoyant en affirmant au cours de son troisième voyage, il y a 500 ans à la vue de ce gigantesque courant d'eau douce, que la terre s'étendant devant lui était bien un continent et non une île comme celles qu'il avait découvertes auparavant. L'Orénoque est le symbole de la nation, dont les rives virent Simón Bolívar donner forme et substance à sa création républicaine.
Dans nombre de cas, la famille comprend trois générations (enfants, parents et grands-parents) qui vivent sous le même toit. Les enfants ne quittent généralement pas la maison avant le mariage et il est fréquent que les grands-parents y reviennent au moment de la retraite, leur pension ridicule étant calculée en bolívars. Mais quelle chance en fin de compte pour les personnes âgées de terminer leur histoire auprès des leurs. Au sens large, la famille étend ses ramifications jusqu'au cousin le plus éloigné, ce qui fait des familles particulièrement nombreuses !
Fiesta, Rumba, bochinche... On prend la fête très au sérieux au Venezuela et les termes abondent pour la qualifier. Quand on vous demande si vous venez à la fête, ne demandez surtout pas quel en est le prétexte. On risquerait de vous prendre pour un gros ennuyeux. On fait la fête parce que c'est mardi, mais le jeudi convient très bien aussi. A ce propos, un proverbe dit que celui qui boit le lundi, boit toute la semaine (Quien toma el lunes, toma toda la semana). Alors ne vous étonnez pas ! Avec la crise, la bière a marqué des points sur les alcools forts, mais la bonne humeur et la dérision sont de rigueur ; la musique est également toujours de la partie. Dès le mois d'octobre, on fête Noël. On écoute de la gaita, on boit en attendant la Navidad !
Si nous devions créer un concours, les Vénézuéliens seraient les champions du monde. On les achète aussi bien dans les dépôts d'alcool que les boulangeries aux différents formats selon l'équipage. Généralement en polystyrène elles sont présentes sur toutes les plages, les parkings de station-service, les promenades et les bords de fleuves ; on en trouve même dans l'eau entre deux chaises longues flottantes. Ne pas oublier le sac de glaçons et les verres en plastique, et... en avant la musique !
Habitant de la zone andine. Victime principale des histoires drôles (le belge vénézuélien) à cause de ses origines paysannes et de ses manières un peu rustiques. Le terme, vieux de quelques siècles, viendrait du français " gauche ", employé par les étudiants de la haute société pour qualifier les habitants de la région. Paradoxalement, les Gochos sont également réputés pour leur galanterie et leur bonne éducation. Mérida est d'ailleurs appelée la ciudad de los caballeros (" la ville des gentlemen ").
Le Vénézuélien est indissociable du hamac, il aime s'y prélasser en sirotant une bière, calé entre les fibres de coton, de palmiers moriche ou synthétiques. Les communautés indigènes l'utilisent quotidiennement comme couche. Fabriqués principalement sur l'île de Margarita, à Barquisimeto et chez les Waraos, on en trouve pour tous les goûts et tous les budgets.
C'est le nom de l'actuel président, élu démocratiquement le 6 décembre 1998. Réélu en 2000 par référendum, il signe un nouveau mandat en 2006, et est en course pour l'emporter en 2012. Personnage atypique, il est depuis des années la bête " noire " du gouvernement américain. " El prezi ", comme aiment à le nommer ses fervents partisans, a créé une rupture radicale avec l'élite blanche. Qualifié de rédempteur des pauvres par les chavistes, sa cote de popularité est très forte dans les quartiers populaires. Dénigré et identifié à un dictateur et militaire populiste (il est capable de prendre la parole pendant 10 heures d'affilée à la télévision) par l'opposition, la scène politique internationale suit de près sa politique.
Lieu ouvert sur la rue où l'on vend de l'alcool. Tous les week-ends (et pas seulement) de nombreux Vénézuéliens se réunissent devant les licorerías, ouvrent les portes de leur voiture et boivent de la bière ou des alcools forts jusqu'au matin, tout en écoutant de la musique à plein volume.
Contrairement à ce que l'on pense, les Vénézuéliens boivent plus de whisky que de rhum : ils en sont les plus grands consommateurs au monde ! Le rhum est trop vulgaire pour la bourgeoisie et trop cher pour les classes populaires qui se rabattent sur des alcools moins raffinés et plus forts : l'aguardiente (miche) ou l'anis qui est un vague cousin du pastis et se boit pur !
Malgré un melting-pot de quatre siècles, la plus grosse vague d'immigration eut lieu après la Seconde Guerre mondiale. Entre 1950 et 1970, le Venezuela absorba plus d'un million de personnes, venues d'Europe (d'Italie notamment), de Colombie, de Cuba et des Etats-Unis. Aujourd'hui, seulement 2 % de la population indienne - concentrée principalement en Guyane, en Amazonie et dans la Guajira, à l'ouest de Maracaibo - peut prétendre ne pas avoir été métissée. Ce qui n'est pas le cas de 67 % des Vénézuéliens, qui sont des métis indo-européens.
Elle tient une place primordiale dans la vie des Vénézuéliens. Ils écoutent bien entendu de la salsa, du merengue, du reggaeton et du rock, mais la " musique vénézuélienne " tient une place privilégiée dans leur coeur.
Música Venezolana : par ce terme, on désigne la musique inspirée du joropo, de la musique llanera, qui peut être déclinée de façon classique (si vous avez l'occasion d'assister à un concert de l'ensemble Gurufio, n'hésitez pas !) ou populaire et improvisée.
Vallenato : musique d'origine colombienne qui se caractérise par l'usage de l'accordéon. Très écoutée par les personnes issues des classes populaires, elle est souvent considérée comme ringarde par les autres. Les grands noms du Vallenato ont toujours eu des liens étroits avec le narcotrafic colombien, d'ailleurs souvent financé par ces derniers. Vous aurez l'occasion de l'entendre dans presque toutes les busetas (petits bus bien pratiques qui sillonnent les villes du Venezuela).
Le pétrole est là. Pas besoin de pendule : il est partout. Sous au moins 42 millions d'hectares, soit la moitié du Venezuela ! Chance ou malédiction ? " Le sang du Venezuela ", comme l'a appelé un poète, est l'acteur primordial de l'économie vénézuélienne.
De 1976 à 1995, l'or noir a rapporté pas moins de 270 000 millions de dollars, soit plus de 20 plans Marshall. Certains pourtant, des intellectuels (au nombre desquels Arturo Uslar Pietri) aux chanteurs du groupe de ska Desorden público, ont dénoncé la dépendance du pays au pétrole. La pétro-économie est soupçonnée d'avoir écrasé l'élevage et l'agriculture (au début du siècle, le pays exportait 60 millions de kilos de café, qui assuraient ainsi la moitié des exportations, alors que le cacao, pourtant réputé, a été confié depuis à des coopératives d'Etat peu dynamiques), abandonnés au profit de retours sur investissement plus rapides. Les générations nées avec " un biberon de pétrole " (dixit Desorden público) n'ont bien souvent pas profité de cette manne. L'histoire n'est pas prête de s'arrêter puisqu'en 2011 un rapport de l'Opep confirme que le Venezuela détient les plus grandes réserves du monde, devant l'Arabie saoudite.
Maison où ont été aménagées des chambres d'hôtes. Le plus souvent, ces établissements représentent le meilleur rapport qualité/prix pour le logement au Venezuela.
Bien plus charmantes et authentiques que les hôtels, elles raviront les touristes étrangers, mais ne satisferont pas toujours les Vénézuéliens accros à la climatisation et au téléviseur.
Les Vénézuéliens aiment être séduits, mais peut-être encore plus séduire. Véritable sport national auquel chacun participe, selon ses atouts et ses ressources verbales, voire financières. Regards charmeurs, paroles enjôleuses, franches attaques font partie intégrante du jeu, de même que certaines politesses (mi amor, mi vida, mi cielo, mami, papi, etc.) que l'on entend (avec plaisir) presque quotidiennement, mais qui ne constituent en aucune façon une proposition explicite - désolé de vous décevoir. Ici, les femmes participent pleinement à ces entreprises, évidemment de manière plus discrète et plus fine que les hommes. Il n'existe pas vraiment d'âge pour participer au jeu (environ dès 12 ans, ils ou elles commencent à vous créditer d'un rigolard " Hello, baby ! ", étouffé dans un rire collectif), mais on ne déroge pas à certaines règles : ne pas séduire un homme ou une femme accompagné (e) de sa moitié, car les Vénézuéliens sont très, très jaloux (celosos/as) - et sur ce sujet, ils n'ont pas toujours beaucoup d'humour. Plus subtil, il est également interdit d'émettre des piropos à une demoiselle accompagnée d'un homme lorsque ce dernier marche du côté de la chaussée ; en revanche, s'il laisse sa demoiselle du côté de la chaussée... tant pis pour lui !
Ces feuilletons à l'eau de rose (star, glamour et intrigues " à deux balles ") sont omniprésents dans les foyers équipés. Le phénomène est tentaculaire, les productions vénézuéliennes Abigail et Cristal ont paralysé par le passé toute activité professionnelle et sociale à l'heure de leur retransmission dans les pays voisins. Elles sont régulièrement réadaptées par des pays voisins. Au niveau du Venezuela le contexte politique et social a stoppé les productions pendant quelques années, mais depuis 2011 les femmes au foyer peuvent rêver aux vies dorées et compliquées dans Que el cielo me explique.
C'est le terme technique pour désigner une haute montagne abrupte, composée de grès, et dont le sommet n'est en réalité qu'un plateau. Le mot " tepuy " vient du pémon (langage local), tep'u signifiant " montagne ". Ainsi, le Cerro Autana, le Monte Duida et le Cerro Marahuaca sont généralement considérés comme des tepuys même s'ils ne portent pas cette " appellation d'origine contrôlée ", situés comme ils le sont en dehors de la zone où l'on parle le pémon. Mais si beaucoup de ces curiosités géographiques ont été cartographiées, peu ont été vaincues par des explorateurs. Vingt-cinq tepuys ont été classés monuments naturels en 1991, afin d'empêcher les expéditions sauvages et autres atterrissages d'hélicoptères... Ces " îles dans le temps " comme les appelle le géographe allemand Uwe George dans National Geographic, ont notamment inspiré Le Monde perdu de Conan Doyle.
Simón Bolívar est l'homme le plus respecté du pays. N'en dites pas du mal.
Evitez de parler politique avec un inconnu car les tendances au Venezuela sont tranchées : chaviste ou anti-chaviste, pas de demi-mesure.
Lorsque l'on vous présente à quelqu'un : serrez la main fermement et dites votre prénom (si possible hispanisé : François est imprononçable pour un Vénézuélien, alors appelez-vous provisoirement Francisco !). Enchanté se dit mucho gusto. Lorsque vous quittez une personne ou un groupe de personnes pour un instant (par exemple pour aller aux toilettes ou saluer quelqu'un d'autre), dites permiso et levez-vous simplement. Si vous partez pour de bon, il est d'usage de serrer les mains.
Respectez la nature : le principal attrait du Venezuela est la richesse de sa nature. Pour conserver cette incroyable diversité, il est recommandé de respecter l'environnement, dans les parcs naturels, et partout ailleurs... même si les Vénézuéliens ne le font pas toujours !
Dans les parcs nationaux, les règles sont très strictes : on ne doit rien déplacer et encore moins emporter ! Les gardes fouillent très souvent les visiteurs, et l'on peut avoir des problèmes pour un simple caillou ramassé...
Soyez galant ! La galanterie est une philosophie, un art de vivre au Venezuela. Dans les bus ou métro, les gens laissent volontiers leur place à une personne âgée, une femme enceinte ou accompagnée d'un enfant. Sur un trottoir, un homme ne laissera jamais sa compagne marcher du côté de la rue. Sinon, cela signifie qu'il la " vend ", qu'il la laisse en pâture aux automobilistes, qui ont très souvent la main leste et le commentaire facile... Il est également bienvenu de faire des compliments aux Vénézuéliennes, qui sont très coquettes, et aiment qu'on le souligne. Enfin, une chose qui sera peut-être surprenante pour un Européen : dans un restaurant, un bar ou une discothèque, une Vénézuélienne n'aura jamais à débourser un centime. C'est toujours à l'homme, au mâle (" macho ") de payer. Le contraire serait très mal vu...
Les bises... Les Parisiens seront priés de s'habituer aux coutumes locales : on ne fait pas quatre bises au Venezuela, mais une seule ! Vous verrez, c'est pratique.
L'école de la patience. Il faut en avoir beaucoup au Venezuela. Le retard est une véritable institution... Les transports partent rarement à l'heure prévue. Ne vous énervez pas, cela n'y changerait rien ! Si vous avez rendez-vous, demandez (plutôt deux fois qu'une...) à la personne si elle s'y rendra avec certitude. Les Vénézuéliens ne disent jamais non, et préfèrent le plus souvent répondre par un oui de politesse, même s'ils savent pertinemment qu'ils ne pourront pas respecter leur promesse...
Les hommes n'entreront pas dans les boutiques, boulangeries et autres échoppes, torse nu, même au bord de la mer. Les femmes emporteront dans leur bagage un Bikini. Il n'est en effet nullement dans les moeurs locales de se promener les seins nus, même si Playa el Agua en a vu d'autres. En revanche, rien ne vous empêche de choisir un string, ce qui est le nec plus ultra pour toute Vénézuélienne qui se respecte. Encore moins pratiqué, le nudisme est à éviter absolument sous peine d'aller s'expliquer avec la Guardia nacional sur les raisons d'exposer vos attributs aux yeux de tous. Lorsque vous vous changez sur la plage, tâchez également de le faire de manière discrète. Habillez-vous " correctement " pour entrer dans une église.
Enfin, pour votre sécurité : soyez vigilant de jour comme de nuit et essayez de rester loin des barrios (bidonvilles) et des rues sombres même en centre-ville ou village. Portez toujours un peu d'argent sur vous, mais pas de bijoux voyants. Si l'on vous menace, ne résistez pas, les malandros (voyous) possèdent le plus souvent des armes et n'hésiteront pas à s'en servir. Il ne faut tout de même pas dramatiser, les problèmes de ce genre sont plutôt rares si on respecte les règles élémentaires de sécurité.
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