Leitfaden Burundi : Les personnalités célèbres : Burundi
Son grand sourire édenté et ses cabrioles invraisemblables sont connues de tous au Burundi : Antime, du loin de ses quelques huit (ou neuf ?) décennies de vie bien remplie, est le plus célèbre des tambourinaires du Burundi. Il est le maître des tambours de Gishora, où il est né, et dont il a fait la gloire depuis son plus jeune âge au Burundi, puis à l'étranger lorsque la troupe a commencé à faire des tournées internationales.
Très fier de ses racines, de l'histoire des tambours sacrés (il veille toujours sur Ruciteme et Murimirwa) et des valeurs traditionnelles de son pays, Antime est aujourd'hui à lui tout seul un monument de l'histoire burundaise. Il forme toujours ses successeurs à Gishora (une quarantaine de batimbo) mais continue régulièrement aussi d'accompagner leurs performances. Son expérience et ses espiègleries ne doivent être manqués en aucun cas s'il se trouve dans les parages.
Ce juriste de formation officie comme arbitre-assistant depuis 10 ans. Après avoir arbitré des matches locaux et sous-régionaux, il fait son entrée sur la scène internationale en 1997. En 2011, il traverse les frontières et part en Colombie pour la Coupe du monde junior. L'année suivante, il est cette fois sollicité pour l'arbitrage de la fameuse Coupe d'Afrique des Nations (CAN) où il est reconnu meilleur arbitre-assistant. Mais c'est en 2014 que son parcours d'arbitre a atteint son apogée puisqu'il a était appelé pour la Coupe du monde au Brésil.
Séropositive depuis une trentaine d'années, Jeanne Gapiya-Niyonzima est la figure de proue du combat contre le sida au Burundi depuis 1995, lorsqu'elle osa déclarer publiquement dans une église sa séropositivité, alors que le sujet était encore tabou. Touchée au coeur par la maladie, qui a emporté son mari, son enfant de 18 mois, sa soeur et son frère, elle est la cofondatrice de la plus importante organisation de défense des séropositifs dans le pays, l'Association nationale de soutien aux séropositifs et sidéens (ANSS).
Récompensée à de nombreuses reprises pour ses actions en faveur des victimes, Jeanne Gapiya, avec son franc parler, a eu un rôle déterminant dans la reconnaissance et le traitement de la maladie. Elle milite pour l'accès généralisé aux médicamentations de pointe pour les plus pauvres. Le centre Turiho (" Nous sommes vivants "), qu'elle a créé en 1999 avec l'aide de l'ONG française Sidaction, est le principal lieu d'accueil, de dépistage et de délivrance des traitements antirétroviraux du pays.
Aujourd'hui, après avoir mené la lutte au Burundi au sein de son association puis dans le cadre des activités de l'ONU contre le Sida (Onusida), Jeanne Gapiya est la porte-parole des délaissés du sida en Afrique et ailleurs. Elle intervient aux quatre coins du monde pour porter son témoignage et les besoins de prise en charge des séropositifs et des malades.
Journaliste de métier et de famille, puisque son père fut rédacteur en chef du journal Ndongozi, Antoine Kaburahe est aujourd'hui le dirigeant heureux du très sérieux périodique Iwacu (" Chez nous "), primé en 2010 par l'Union burundaise des journalistes.
Né en 1966 à Gitega, Kaburahe a suivi des études littéraires à l'université du Burundi avant d'entrer en 1993, en pleine période d'effervescence politique, à la RTNB. Il gagne la reconnaissance du métier lorsqu'il lance, avec d'autres confrères, le journal Panafrika, reconnu pour sa neutralité à une époque où les journaux sont haineux à Bujumbura. L'expérience durera 6 ans, avant que la Belgique accueille le journaliste et sa famille. Là, il poursuit son travail et publie un ouvrage, La Mémoire blessée (Bruxelles, La Longue Vue, 2002), un témoignage sur le Burundi et le journalisme politique dans la guerre. En 2003, il crée avec d'autres le Centre d'échanges belgo-burundais (CEBB), sur le site duquel il lance un journal électronique, Iwacu, qui deviendra le journal que l'on sait. Il lance aussi le projet du Centre culturel de Gitega, inauguré en 2009.
Rentré au Burundi en 2007, Kaburahe s'est lancé dans la presse écrite alors que beaucoup lui prédisaient que l'illettrisme et la domination des radios viendraient à bout de son projet. Passé à une périodicité hebdomadaire en 2009, le journal Iwacu, soutenu par le CEBB, et les coopérations belge et suisse, tire aujourd'hui à quelques milliers d'exemplaires. Il s'accompagne depuis 2011 d'un Magazine Iwacu, mensuel.
Fille du prince Ignace Kamatari, le frère du roi Mwambutsa, Esther Kamatari est une figure emblématique du Burundi à l'étranger. Née au Burundi en 1951, cette princesse s'est réfugiée en France en 1970, quelques années après l'assassinat de son père en 1964, dans des conditions mystérieuses. Elle est devenue mannequin à Paris et a défilé pour les grands noms de la haute couture française (Dior, Saint Laurent).
Au terme de son parcours dans la mode, Esther Kamatari s'est lancée dans les années 1990 dans des initiatives à destination des femmes et des enfants touchés par le conflit au Burundi. Présidente du collectif des Burundais de France, elle a créé l'association " Un enfant par rugo ", pour aider des orphelins à intégrer des familles, et a lancé la campagne " Une femme, un pagne ", où des pagnes ivoiriens ont été collectés pour les femmes indigentes burundaises. En 2001, elle a publié son autobiographie, Princesse des rugo. Mon histoire (avec M. Renault, Paris, Bayard).
Reconnue pour son rôle d'ambassadrice internationale de la beauté burundaise et pour ses actions humanitaires, la princesse a été plus contestée quand elle s'est engagée en politique. Porte-parole d'un parti dirigé par son frère, Godefroid Kamatari (mort en 2005), elle a souhaité se présenter à la présidentielle en 2005 mais son " look " original (vêtements blancs, cheveux blond platine) et sa résidence principale en France l'ont desservie, de même sans doute que la tendance monarchiste de son parti (Abahuza, " Les rassembleurs "). Après 2005, elle s'est tenue éloignée de la scène burundaise mais a embrassé une carrière politique locale en France : elle est conseillère municipale UMP à Boulogne-Billancourt depuis 2008. En 2012, elle s'est opposée au transfert de la dépouille de son oncle Mwambutsa de la Suisse où il est enterré vers le Burundi, pour respecter les dernières volontés de celui-ci (déposé en 1966).
Originaire de Ruyigi où elle est née en 1957 puis a été institutrice après des études en Europe (Suisse, Allemagne, France), Marguerite Barankitse, dite " Maggy ", est l'une des Burundaises les plus célèbres au monde, pour la bonne cause.
Rien ne prédestinait a priori cette femme, née dans une famille tutsi aisée, à devenir " l'ange du Burundi " qu'on connaît, sinon qu'elle-même a perdu tôt ses parents. C'est un jour de 1993 que sa vocation de " maman adoptive " est née, bien involontairement. Témoin du massacre de plus de 72 personnes dans la cathédrale de Ruyigi, le 24 octobre 1993, elle a sauvé des enfants en tenant tête à des tueurs qui réclamaient qu'elle leur en livre certains, selon leur ethnie. Ces enfants sont devenus, avec quelques autres qu'elle protégeait déjà, ses premiers " anges ".
Avec beaucoup de courage et d'obstination dans la guerre, elle est parvenue presque seule au début, puis aidée, à fonder une véritable institution nationale, la " Maison Shalom ". Cette maison d'un genre inédit accueille puis installe chez eux, en toute autonomie, des milliers d'orphelins du plus jeune âge à l'adolescence. Des infrastructures impressionnantes ont été développées à Ruyigi (dont le moderne hôpital Rema).
Humaniste sans frontières, Maggy parcourt le monde pour raconter son expérience et transmettre ses espoirs. La liste des prix et des distinctions honorifiques qui lui ont été décernés (ou à son association) depuis la fin des années 1990 est longue : Prix des droits de l'homme (gouvernement français), Trophée du Courage (mensuel Afrique International), prix Shalom (ville d'Eistät, Allemagne), Prix de la Solidarité (Sénat de Brême), World's Children's Prize for the Rights of the Child (Suède), Four Freedoms Award (Franklin Eleanor Roosevelt Institute), Voices of Courage Awards... Elle est docteur honoris causa des universités de Louvain-la-Neuve (Belgique) et catholique de Lille (France), et récipiendaire de la plus grande distinction décernée par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), le prix Nansen des droits de l'homme (2005). Après ce prix, elle a poursuivi sa collection de décorations et d'honneurs : prix Terre des Hommes (2006), Opus Prize (Université de Seattle, 2008), Prix pour la prévention des conflits (Fondation Chirac, 2011). Elle a été décorée de la Légion d'honneur en février 2009. Pour en savoir plus, lire ou voir :
La Haine n'aura pas le dernier mot. Maggy, la femme aux 10 000 enfants, un livre de Christel Martin, Paris, Albin Michel, 2005.
L'Armée des anges, un film de Joseph Bitamba et Thierry Nutchey, Production Loreleï, 2000, 55 mn.
The Foolish Woman of Ruyigi, photos de Stuart Freedman - rubrique " Archive " sur www.stuartfreedman.com
C'est après avoir passé deux ans en prison pour " détention illégale d'arme " que cet ancien policier a décidé de créer l'APRODH (Association pour la Protection des Droits Humains et des personnes détenues) en 2001. Depuis, il dénonce haut et fort, et avec un courage sans faille, les irrégularités judiciaires, et il s'est particulièrement illustré ces derniers temps dans la dénonciation des exécutions extrajudiciaires. Ce père de 9 enfants est aujourd'hui connu au Burundi et au-delà comme l'un des plus grands défenseurs des droits de l'homme ; il a d'ailleurs été plusieurs fois décoré en tant que tel (Prix Martin Ennal en 2007, Prix Henry Dunant en 2011). Ses prises de position et certaines de ses déclarations lui ont même coûté d'être à nouveau emprisonné en mai 2014. La mobilisation nationale et internationale qui s'en est suivie a pris des proportions incroyables, sous fond de " vendredi vert ", le principe était pour ceux qui le soutenaient de s'habiller du vert de son uniforme de prisonnier une fois par semaine. Agé de 65 ans et très affaibli par les conditions d'emprisonnement, il avait été placé sous bonne garde à l'hôpital Bumerec avant d'être finalement libéré provisoirement en septembre 2014. Affaire à suivre...
A l'époque, en 1996, son exploit avait rempli de fierté les Burundais, qui se débattaient dans la guerre : alors que le Burundi participait pour la première fois aux Jeux olympiques à Atlanta, Vénuste Niyongabo lui avait offert une première médaille en or dans le 5 000 m. La seule que le Burundi ait jamais eue.
Ce jeune Burundais, né en décembre 1973 à Vugizo, était entraîné en Italie et promettait de grands succès pour la course de fond burundaise. Il avait été médaillé de bronze l'année précédente aux championnats de Göteborg pour le 1 500 m. Malheureusement, des ennuis de santé l'ont empêché de participer aux Jeux olympiques suivants, à Sidney en 2000 et Athènes en 2004. Il s'est ensuite retiré de la compétition athlétique pour entrer dans le monde des affaires et il oeuvre également au sein de l'organisation internationale " Peace and Sport " comme champion de la paix dans les pays des Grands Lacs. Aujourd'hui il continue d'être un symbole pour les Burundais.
Quel destin incroyable que celui de cette jeune fille de 20 ans qui n'avait jamais envisagé de devenir une athlète ! Tout a commencé en 2006 avec de simples compétitions interscolaires. En 2009, elle est repérée lors d'une énième compétition, puis en mai 2012, elle réussit à obtenir les minima exigés sur 800 mètres pour particper aux JO (2min01sec30). Cette année sera alors riche en résultats puisqu'elle ramènera au Burundi sa 1re médaille d'or (lors des championnats d'Afrique), une deuxième place à la Diamond League et une 7e place aux JO de Londres. L'année finira en beauté avec à nouveau une médaille d'or à Bruxelles. En 2013, elle est sacrée meilleure performance de l'année à Shangai. Son prochain challenge ? Une médaille d'or aux JO de 2016 au Brésil.
Quadragénaire volontaire et dynamique, Lydia Nsekera est la grande figure du ballon rond au Burundi. En effet, depuis 2004, elle préside aux destinées de la Fédération de football du Burundi (FFB) à la tête de laquelle elle a été réélue en 2009.
Passionnée de football depuis son enfance (son père était lui-même président d'un club, l'Athletico), Lydia Nsekera a mené de front une carrière professionnelle et un parcours sportif amateur bien remplis avant de devenir la " patronne " du football national. Diplômée de l'université du Burundi en sciences économiques et administratives, elle a d'abord été comptable, puis auditrice interne à la Brarudi, avant de reprendre les rênes du garage que dirigeait son mari après la mort de ce dernier en 2001.
Parallèlement, elle s'est toujours investie dans les activités sportives et leur administration. Elle-même joueuse de football et de basket-ball, elle a ainsi été successivement vice-présidente de la commission Foot jeune & féminin, présidente de la Commission d'organisation des compétitions et présidente de la Commission financière de la FFB, avant d'en prendre la tête (jusqu'en 2013). Elle a aussi été vice-présidente du club de football féminin les " Onze étoiles de Kinama " (2000-2004), et demeure trésorière-adjointe du Comité national olympique burundais (depuis 2004).
L'autorité et la compétence de cette femme plongée dans un domaine quasi exclusivement masculin au Burundi est aujourd'hui pleinement reconnue, y compris à l'échelle internationale. Après avoir obtenu l'aide de la FIFA pour construire le nouveau siège de la FFB à Bujumbura, elle a été élue en 2009 membre du Comité international olympique (CIO) et se trouve être la seule femme au sein de cette institution du sport mondial. Mieux encore, en mai 2012, Lydia Nsekera est devenue la première femme à siéger au Comité exécutif de la FIFA, une belle nouvelle pour les femmes et pour le football africain dans son ensemble.
Ernest Manirumva est au Burundi ce que le journaliste Norbert Zongo, tué en 1998 alors qu'il enquêtait sur des questions politiquement sensibles, est au Burkina Faso : une figure symbolique de la lutte de la société civile contre les injustices et les dérives des pouvoirs en place, qui a payé de sa vie ses activités militantes.
Vice-président de l'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), l'une des organisations non gouvernementales les plus en pointe dans les dénonciations de la " mal gouvernance " au Burundi, Ernest Manirumva a été assassiné le 8 avril 2009 à Bujumbura. Selon les informations, il travaillait sur une affaire de corruption dans laquelle de hauts responsables de la police nationale auraient été impliqués.
Son meurtre a suscité une très vive émotion au Burundi, et cette affaire est aujourd'hui comme l'illustration d'un combat que les médias et la société civile ne souhaitent pas voir gagné par le silence et le mensonge. On y revient régulièrement dans les médias et le nom de Manirumva est cité à chaque fois que sont dénoncés les travers du pouvoir ou de la justice burundais.
Il faut dire que l'enquête n'a guère avancé et n'éclaire en tout cas pas tous les points obscurs du dossier. Ainsi, après trois commissions d'investigation, l'intervention du FBI américain et plusieurs arrestations, le crime reste impuni et ses commanditaires dans l'ombre.
Marie-Louise Sibazuri est l'une des plus populaires des auteurs de théâtre au Burundi. Dramaturge, metteur en scène et conteuse, cette quinquagénaire en forme est à la pointe de la création culturelle nationale, bien qu'elle vive en Belgique. Il faut dire qu'ancienne professeur de lettres, un temps membre du comité central de l'Union des femmes burundaises (années 1980), puis nommée par le président Buyoya membre de la Commission nationale consultative chargée d'étudier la question de l'unité nationale (1988-1989), " madame l'artiste " avait déjà écrit plus de 70 pièces dans son pays, en français et en kirundi, quand elle est partie en exil.
Au début de la guerre (1993-1997), elle a participé avec sa troupe multiethnique " Geza aho " à des opérations en faveur de la paix, du dialogue national et contre le sida, en montant des pièces éducatives filmées, avec le Comité international de la Croix-Rouge, l'Organisation mondiale de la santé ou le Fonds des Nations unies pour la population. En 1997, elle a débuté une collaboration avec l'ONG Search for Common Ground (Studio Ijambo) qui a conduit au succès du feuilleton hebdomadaire Umubanyi niwe muryango (" Nos voisins, c'est notre famille "), prônant la tolérance et la réconciliation ethnique, et qui en juillet 2014 en était à son 854e épisode.
Partie en Belgique en 1998, Marie-Louise Sibazuri a continué d'écrire pendant 10 ans les textes de ces épisodes radiophoniques, ainsi que d'autres soap operas (Tuyage Twongere, " Discutons-en encore " : 331 épisodes). En Belgique, où elle a suivi des formations universitaires, elle mène toujours une vie active de militante associative (Iriba) et d'artiste aux multiples talents. Elle a mis sur pied une troupe culturelle, Ibirezi, et anime des ateliers de théâtre et des soirées où elle revisite les vieux contes et berceuses burundais.
En 2003, deux documentaires ont été tournés sur son travail et l'impact sur la population de ses épisodes radiodiffusés : Pour mieux s'entendre, de Jean-Charles l'Ami, et Les Mots sages, de Dominique Ragheb et Lionel Petit. En 2011, elle a participé à l'anthologie des écrivains des Grands Lacs africains, Emergences - Renaître ensemble (Kigali, Founatin Publishers, association Sembura Ferment littéraire). Elle a publié en 2014 un roman intitulé Les Seins nus.
L'étoile montante de la scène musicale burundaise, c'est lui ! Steven Sogo (c'est un pseudo) connaît en effet depuis plusieurs années un succès considérable, et ses morceaux passent presque en boucle à la radio ou sur les sound systems. Jeunes et moins jeunes, Burundais ou étrangers, chacun est en mesure de fredonner au moins l'une de ses chansons, dont la plus célèbre, " Il est beau mon pays " (2008).
A peine trentenaire, ce guitariste originaire de Kamenge a fait ses premières armes dans la musique à l'adolescence, au sein du Centre Jeunes Kamenge qu'il a commencé à fréquenter en 1997, avant de fixer ses premiers succès avec son groupe Hope Street, créé en 2005.
Son style mélange des influences musicales traditionnelles et contemporaines, réarrange des sonorités africaines et occidentales, et les paroles de ses chansons, en kirundi, français et kiswahili, traitent des défis d'une société burundaise en recomposition et des questions qui hantent la jeune génération grandie dans la guerre et en quête d'identité.
Depuis la fin des années 2000, sa carrière a franchi le pas de la reconnaissance internationale. Gagnant du trophée Sica 2009 à Cotonou (Bénin) pour le meilleur album de musique moderne d'inspiration traditionnelle, il a été nommé ambassadeur de la Fair Play - Anti-Corruption Youth Voices, une compétition mondiale organisée par les Jeunesses musicales internationales et le World Bank Institute (avec la chanson Mr Policeman). Il a aussi remporté le prix du meilleur chanteur aux Pam Awards 2010 (Pearl of Africa Music) de Bujumbura. En 2010, il a tourné en Afrique (Bénin, Ouganda) et en Europe (Angleterre), et en 2012, il a été invité à Londres pour les concerts d'ouverture des Jeux olympiques de Londres. On peut entendre des extraits de son répertoire (4 albums) sur la page www.myspace.com/stevensogo, et l'écouter se produire au terrain Tempête à Bujumbura tous les week-ends.
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