Leitfaden Burundi : Argent

Monnaie

La devise nationale est le franc burundais, sigle BIF à l'international. On parle du " franc bu " (prononcer " bou "). Les billets se déclinent en 8 valeurs faciales : 10 000 BIF, 5 000 BIF, 2 000 BIF, 1 000 BIF, 500 BIF, 100 BIF, 20 BIF et 10 BIF. Les pièces de 1 BIF et 5 BIF sont inusitées, mais celles de 10 BIF et 50 BIF apparues en 2011 sont plutôt fréquentes.

Taux de change

Le taux de change fluctue beaucoup. On peut consulter le cours officiel sur le site de la Banque de la République du Burundi (www.brb.bi), actualisé régulièrement. En septembre 2014, 1 € s'échangeait à environ 1 960 BIF et 1 $ à 1 530 BIF.

Coût de la vie

Le muzungu (le Blanc, l'étranger) est réputé riche, quelle que soit sa situation sociale ou sa capacité financière réelle. De facto, même s'ils ne sont pas chez eux forcément très aisés, les touristes ou les visiteurs ont en général un pouvoir d'achat sans commune mesure avec celui de la majorité de la population. Un repas complet dans un bon restaurant de la capitale vaut en gros le revenu mensuel moyen d'un petit fonctionnaire burundais, et plusieurs fois celui d'un cultivateur.

Ce fossé économique détermine des relations évidemment inégales et influe sur les rapports avec les Burundais. Face à cela il est parfois difficile de savoir quelle conduite tenir. La position de porte-monnaie ambulant et les cris des enfants réclamant amafranga " ou amahera " (" l'argent ") est au pire désagréable, au mieux déstabilisante. Certainement une politique du coeur adaptée à l'impression du moment vaut mieux que pitié déplacée ou indifférence installée.

Budget

Bien que l'inflation fasse grimper les prix de manière excessive depuis plusieurs années, le Burundi reste un pays peu cher pour un touriste occidental. En prévoyant de voyager sac au dos, avec logement en guest, restauration dans les cabarets populaires, et déplacements à pied ou en minibus, on peut planifier un budget journalier raisonnable pour environ 20 € par jour. En revanche, pour profiter de certaines commodités, en matière de transport (location de voiture quasi obligatoire pour accéder à certains sites) ou de logement (hôtel climatisé, avec eau chaude...), l'addition monte vite (à partir de 50-60 € par jour, voire bien au-delà). Il faut prévoir dans tous les cas une petite somme pour les extras, les visites (parcs, musées) et les petits services rémunérés.

Voici quelques exemples de prix qui donnent une idée du coût de la vie dans le pays.

Dans le domaine alimentaire : un plat de michopo dans un restaurant populaire coûte en moyenne 4 500 BIF, un plat dans un restaurant de standing au-dessus de 14 000 BIF ; une brochette à l'intérieur dès 1 200 BIF, en ville au minimum 2 000 BIF ; une Primus coûte 1 300 BIF minimum, il arrive qu'elle en vaille 2 000 BIF à Bujumbura ; un soda vaut au minimum 700 BIF, plus souvent 1 000 BIF dans la capitale. Une bouteille d'eau minérale de 1 litre vaut 1 500 BIF à peu près partout.

Dans le domaine des transports collectifs, le taxi est le plus cher. Une course à Buja coûte environ 3 000 BIF et peut atteindre 7 000 BIF selon la distance, l'heure et la capacité de négociation. Les minibus offrent des services moins onéreux. Les tarifs, d'une manière générale, s'élèvent en même temps que ceux de l'essence, dont un litre coûtait, en septembre 2014, 2 360 BIF. La location d'un véhicule tout-terrain reste onéreuse : 60 000 BIF par jour minimum, chauffeur compris.

Les prix du tourisme sont en augmentation. Une petite guesthouse de base revient en moyenne à 6 000-10 000 BIF, mais un hôtel de luxe affiche des prix jusqu'à plusieurs centaines de milliers de francs burundais (400-500 US$, 1 000 US$ pour certaines suites présidentielles !). Un petit déjeuner (omelette, pain " sandwich ", café ou thé) varie selon ces standings entre 1 500 et 8 000 BIF.

Banques et change

Change. Depuis la libéralisation du change en 2007, de nombreux bureaux de change privés (Forex bureaux) ont ouvert au centre-ville. Leurs taux sont souvent alignés, à quelques variations près, et les euros comme les dollars sont acceptés. Ces bureaux de change sont plus pratiques et rapides que le même service dans les banques.

Le marché illégal des devises (magendo) existe toujours, mais mieux vaut ne l'utiliser que comme ultime recours.

Banques. Toutes les banques ont leur siège à Bujumbura (adresses dans la partie sur la capitale), et c'est là que les opérations financières sont les plus pratiques. La plupart ont des succursales à l'intérieur du pays, mais il peut exister des conditions particulières pour le change. Il est plus prudent d'avoir des coupures en suffisance quand on quitte la capitale.

A Bujumbura, les banques sont ouvertes en général du lundi au vendredi, de 7h30 à 11h et de 14h30 à 17h30, certaines en continu et d'autres une partie du samedi. Dans l'intérieur, quelques banques sont ouvertes samedi et même dimanche matin. Rares sont celles qui proposent des distributeurs où fonctionne la carte Visa.

Moyens de paiement
Transfert d'argent

Avec ce système, on peut envoyer et recevoir de l'argent de n'importe où dans le monde en quelques minutes. Le principe est simple : un de vos proches se rend dans un point MoneyGram® ou Western Union® (poste, banque, station-service, épicerie...), il donne votre nom et verse une somme à son interlocuteur. De votre côté de la planète, vous vous rendez dans un point de la même filiale. Sur simple présentation d'une pièce d'identité avec photo et la référence du transfert, on vous remettra aussitôt l'argent.

Pourboires, marchandage et taxes

Partout les pourboires sont volontiers acceptés et, plus qu'un autre, le touriste est tenu d'être généreux. Au restaurant, partir d'une base de 5-10 % de l'addition, modulée selon la qualité du service. Au cabaret, le pourboire est moins répandu, mais un petit billet (50-100 BIF) sera toujours apprécié par le serveur ou le " vétérinaire ". Ailleurs, pour des services (guides, chauffeurs, enfants gardant une voiture), la gratification est aussi d'usage. Dans le centre de Bujumbura, en 2014, on donne par exemple 500 BIF aux enfants pour la garde d'une voiture.

Le marchandage ne se pratique pas dans les hôtels, les restaurants et les boutiques installées. En revanche, tous les achats sur le marché, dans la rue ou sur les routes (légumes, fruits, tissus, vêtements, souvenirs...) se négocient, c'est une pratique habituelle et même recommandée. Mais il ne faut pas pour autant confondre le Burundi et le Maroc où la pratique, liée au tourisme, prend des proportions si aberrantes qu'elles en sont comiques (des prix d'appel lancés au centuple de la valeur réelle). Ici les écarts sont mesurés et l'impérieux besoin d'argent peut conduire des vendeurs à céder leur bien pour une misère... Il faut être raisonnable dans les demandes de ristourne et ne pas étrangler son interlocuteur ! Pour bien viser, une idée est de s'informer au préalable des prix auprès d'amis ou de connaissances pour avoir une fourchette indicative.

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