Leitfaden Äolische Inseln : Comment partir ?
Vous trouverez ici les tour-opérateurs spécialisés sur votre destination. Ils produisent eux-mêmes leurs voyages et sont généralement de très bon conseil car ils connaissent la région sur le bout des doigts. À noter que leurs tarifs se révèlent souvent un peu plus élevés que ceux des généralistes.
Vous trouverez ici les tour-opérateurs dits " généralistes ". Ils produisent des offres et revendent le plus souvent des produits packagés par d'autres sur un large panel de destinations. S'ils délivrent des conseils moins pointus que les spécialistes, ils proposent des tarifs généralement plus attractifs.
Il s'agit de tour-opérateurs présents dans le pays, de fait, ils connaissent extrêmement bien la zone.
Plusieurs sites permettent de comparer les offres de voyages (packages, vols secs, etc.) et d'avoir ainsi un panel des possibilités et donc des prix. Ils renvoient ensuite l'internaute directement sur le site où est proposée l'offre sélectionnée. Attention cependant aux frais de réservations ou de mise en relation qui peuvent être pratiqués, et aux conditions d'achat des billets.
Les prix d'un vol de Paris à Palerme ou Catane peuvent varier de 25 € à 700 € (même plus en haute saison à la dernière minute). A noter que la variation de prix dépend de la compagnie empruntée mais, surtout, du délai de réservation. Pour obtenir des tarifs intéressants, il est indispensable de vous y prendre très en avance. Pensez à acheter vos billets six mois avant le départ !
Pour connaître le degré de sécurité de la compagnie aérienne que vous envisagez d'emprunter, rendez-vous sur le site Internet www.securvol.fr ou sur celui de la Direction générale de l'aviation civile : www.dgac.fr
Ces sites vous aideront à trouver des billets d'avion au meilleur prix. Certains d'entre eux comparent les prix des compagnies régulières et low cost. Vous trouverez les vols secs (transport aérien vendu seul, sans autres prestations) les moins chers.
Pendant longtemps, à force de répéter qu'il n'y a rien dans le sud de l'Italie hormis Rome et Naples, les acteurs du tourisme avaient fini par le croire et les hôteliers par se résigner à n'attendre qu'une clientèle locale, au mieux italienne. Les conséquences pour le touriste étaient heureuses jusqu'à il y a peu. Mais, même si les prix ne cessent d'augmenter et ne sont pas aussi bon marché que chez les cousins andalous par exemple, vous aurez une chambre de bon niveau pour 50 €, alors qu'il est impossible d'en trouver une de même qualité à Rome à moins de 80 €. De toute manière, dites-vous bien que la Sicile est de plus en plus à la mode et que les locaux commencent à le comprendre et changent les prix rapidement... C'est pourquoi ceux qui sont donnés ici ne le sont qu'à titre indicatif. Alors dépêchez-vous !
La formule est relativement récente, mais rencontre un succès croissant. Aujourd'hui, on peut trouver presque partout cette forme économique et sympathique d'hébergement chez l'habitant. Attention cependant : les panneaux " B&B " fleurissent un peu partout dans toutes les villes, à la campagne et en bord de mer. Parmi tous ces hébergements, certains sont de " vrais " B&B, c'est-à-dire qu'il s'agit de chambres à louer au sein même d'une famille (avec la cuisine à partager, etc.), mais d'autres ressemblent davantage à de petits hôtels sans aucun charme : vous disposerez bien d'une chambre ou d'un petit logement indépendant, mais vous n'aurez quasiment pas l'occasion de partager un moment ou un repas avec votre hôte. Tout dépend de ce que vous recherchez, mais dans le doute, préférez un B&B " conventionnel " en passant par le site www.bbitalia.it ou tél (0039) 06 687 86 18 : tous les B&B proposés par ce site ont été sélectionnés par rapport à de réels critères qui distinguent les pseudo-hôtels des vrais B&B.
Elles sont nombreuses et fleurissent en ce moment en Sicile, souvent confortables, accueillantes, peu chères (comptez 15 €) et bien entretenues. Il n'y a pas que des dortoirs, mais aussi la possibilité de prendre des chambres plus intimes... Prenez la carte et renseignez-vous auprès de la Fédération unie des auberges de jeunesse.
Depuis une dizaine d'années, l'écotourisme ou tourisme vert est en pleine expansion en Sicile comme dans le reste de l'Italie. C'est une excellente formule qui convient parfaitement à la Sicile.
Ces gîtes ruraux se déclinent en plusieurs gammes, de la ferme au château, et ont pour caractéristique d'être situés à l'écart des sentiers battus et autres complexes touristiques. Pour les plus petits budgets, il est même parfois possible de camper sur un terrain appartenant à l'établissement agricole.
Ces séjours au vert et au calme permettent souvent, en plus de la découverte de la gastronomie locale, des traditions agricoles (olive, vigne, élevage, etc.) et de la nature, de pratiquer l'équitation par exemple. En outre, les domaines sont parfois dotés de courts de tennis ou proposent une location de bicyclettes.
Pour information, ces gîtes doivent impérativement continuer à exercer des activités agricoles, en plus de l'hébergement qu'ils proposent, pour obtenir la certification " agriturismo ". Le but affiché de ce tourisme vert n'est pas le tourisme de masse ni la productivité, mais plutôt la redécouverte d'un mode de vie traditionnel de qualité, adapté à la modernité. La majorité des sites d'écotourisme pratique d'ailleurs l'agriculture biologique ou raisonnée.
Il existe des lignes intérieures entre les aéroports de Palerme, Catane, Trapani, Pantelleria et Lampedusa. De nombreuses liaisons journalières sont assurées également au départ de Palerme et de Catane pour la péninsule. Les vols internationaux font en général escale par Rome ou Milan, à l'exception de la compagnie low-cost Meridiana qui propose des vols directs Paris-Palerme.
Les ports les plus importants sont Catane, Messine, Palerme et Syracuse. Il existe des liaisons directes entre eux ainsi qu'avec la plupart des autres ports d'Italie et quelques ports nord-africains. Ce sont aussi des ports d'escale des croisières en Méditerranée.
Des bateaux relient Messine aux îles Eoliennes.
De Catane et Syracuse, on peut se rendre à Malte ou en Tunisie.
De Calabre à Messine : si vous êtes déjà dans le sud de l'Italie, des transbordeurs assurent la liaison régulière entre le continent et la Sicile à des prix intéressants. Départs réguliers.
La compagnie publique principale est l'AST, mais il existe aussi la compagnie privée SAIS, qui est très efficace avec quelques bus climatisés.
On ne vous conseillera jamais assez l'été, vu la chaleur, d'éviter de prendre un bus non climatisé en pleine journée, quitte à attendre un jour de plus dans la ville où vous vous trouvez. Bien que l'essence soit chère, le bus reste un moyen de locomotion abordable. Le chauffeur d'un autobus s'appelle un " autista ", et il est bien sûr généralement défendu de lui parler.
Le train n'est pas cher, mais on peut comprendre pourquoi, vu sa lenteur et son manque de ponctualité. Il faut dire que certains conducteurs n'hésitent pas à aller partager un café avec le chef de gare, quitte à faire patienter un peu les passagers. Après que la F.S. (Ferrovie Siciliane) a porté plusieurs fois atteinte à notre cartésianisme primaire, on se promet qu'à notre retour, on embrassera le premier agent de la S.N.C.F. venu, et puis... le temps passe. Les lignes Messine-Palerme et Messine-Syracuse sont les plus importantes de Sicile.
Certaines lignes présentent un intérêt touristique. C'est le cas notamment de Syracuse-Raguse-Caltanissetta-Xirbi ; Catane-Caltanissetta-Xirbi-Palerme ; Agrigente-Palerme-Trapani-Castelvetrano ; mais aussi de la ligne circulaire de l'Etna partant de Catane.
Quant aux tarifs, ceux des chemins de fer italiens sont les moins élevés d'Europe et ils sont dégressifs ; il est donc plus avantageux de prendre des billets pour la totalité d'un parcours - vous pouvez vous arrêter aussi souvent que vous le voulez, mais pour un temps compté - que de les acheter à chaque fois. Il est également plus intéressant de prendre l'aller-retour quand on est sûr de revenir par le même trajet (distance maximale de 250 km ou n'importe quelle distance entre un chef-lieu de province et un chef-lieu de région. Validité : un jour jusqu'à 50 km, 3 jours pour les distances plus grandes). Par ailleurs, si vous n'avez pas acheté la carte InterRail, l'Eurail Pass ou un billet BIJ, les chemins de fer italiens proposent des formules intéressantes sur tout le réseau intérieur.
Visiter l'île en voiture est la solution idéale si vous avez envie de sortir un peu des sentiers battus (vous aurez d'ailleurs l'occasion d'observer que le terme " sentier " prend toute son ampleur en Sicile), et le service autoroutier de l'île est plutôt bon. Cela dit, l'occasion de pouvoir " taper un brin de causette " avec l'autochtone est plutôt réduite par rapport au train. En ce qui concerne le permis de conduire, le permis national suffit. Cependant, il faut que vous vous mettiez vite aux coutumes locales pour ne pas choquer par un comportement intempestif. Si vous avez déjà conduit au Caire ou à Buenos Aires, pas de problème, vous retrouverez vite vos réflexes. Dans le cas contraire, il faut s'informer sur les pratiques locales. Attention, si vous êtes un peu fragile, ne conduisez pas ! Cependant, les Italiens ne sont pas des fous du volant dangereux et agressifs ! Demandez-leur, et ils vous diront tous qu'ils conduisent comme des pros, c'est-à-dire vite et bien, sens et réflexes en éveil, et à nous d'en prendre de la graine ! En fait, la conduite en Italie est basée sur la liberté individuelle considérée comme fondamentale (d'où également la résistance têtue au port du casque et à la ceinture de sécurité, jugés incommodes), l'adresse et le bon sens. La règle numéro un pour circuler en Italie est : éviter les autres, ne pas gêner la circulation. Alors adaptez-vous, soyez vif, souple et vigilant, et tout ira bien. Soyez aussi patient et ne vous laissez pas intimider ou irriter par les coups de Klaxon multiples ; pour les Italiens, klaxonner est naturel et multifonctionnel. On klaxonne avant tout pour signaler sa présence, et non pas pour interpeller quelqu'un qui conduit mal : c'est la conduite libérale ou la règle du chacun pour soi. Attention, certaines manoeuvres de simple prudence chez nous peuvent devenir dangereuses dans certaines parties de l'Italie : par exemple, s'arrêter à un stop alors qu'il n'y a personne pour vous empêcher de passer. Ne vous livrez à une telle " excentricité " qu'en ayant pris la précaution de vérifier qu'il n'y a pas de véhicule derrière vous qui vous serre d'un peu près. Ou bien alors mettez le warning pour le prévenir, car il risque fort de ne pas s'y attendre. Ajoutons à cela que, dans la campagne, la signalisation laisse parfois à désirer. En dehors de ces quelques zones, elle est relativement bien faite et assez fiable. Comme dans de nombreuses villes françaises, elle comporte parfois également quelques failles, la plus horripilante étant de vous bombarder à chaque carrefour de panneaux " centro " (le logo utilisé pour désigner le centre-ville est toujours le même : deux cercles noirs, épais et concentriques, entourant un point noir) que vous suivez en toute confiance pour vous amener à quelque endroit un peu glauque et un peu muet où, tout à coup, plus rien n'est indiqué. On pourrait au moins se fendre d'une dernière pancarte : " Maintenant débrouille-toi ! "
Faites également très attention au stationnement : on ne plaisante pas avec les P.V. pour stationnement interdit. L'amende de 11 € en France est presque un cadeau comparé à celle de 38 € pour le même délit. Mieux vaut prendre le temps de chercher un endroit autorisé !
Il existe plusieurs autoroutes en Sicile, dont certaines sont payantes :
A 18 : Messine-Catane, 3,30 €.
A 19 : Palerme-Catane, gratuite.
A 20 : Messine-Palerme, péage à Villafranca : 1,10 €.
A 29 : Palerme-Mazara del Vallo, gratuite.
A 29d : Palerme-Trapani, gratuite.
Les autoroutes italiennes sont moins " confortables " qu'en France. Certaines, comme celle qui relie Palerme à Messine (l'A 20), ne sont qu'une succession d'ouvrages d'art (ponts et tunnels s'enchaînent sur la quasi-totalité de la route), et les travaux sont fréquents.
Pour information, les 180 km de l'A 20 ont été réalisés en 35 ans, et la route est toujours en chantier. Les rampes d'accès des autoroutes sont généralement courtes et les aires de repos sont pour l'essentiel un morceau de la bande d'arrêt d'urgence situé, pour plus de fraîcheur, sous un pont et donc sans la moindre rampe d'accès pour se lancer. Il s'ensuit que vous devrez klaxonner très fort en entrant sur une autoroute et qu'ensuite vous devez absolument tenir votre gauche pour éviter les arrivées intempestives à votre droite. Des bolides risquent parfois d'apparaître dans votre rétroviseur tous phares allumés. Gardez votre sang-froid et pas de fausses manoeuvres : ils vous doublent à droite si bien que ce sont eux qui prendront le risque de rencontrer une automobile entrant sur l'autoroute et non vous. Les stations-service sont fréquentes sur les autoroutes et ne ferment pratiquement pas. Sur le reste du réseau, elles sont plus rares et les pompistes, qui peuvent vous servir comme au bon vieux temps, se reposent entre 12h30 et 15h30. Les jours fériés, elles sont fermées, mais certaines pompes sont automatiques (avec billets). Attention, la carte de crédit n'est pas acceptée partout et, à l'inverse de la France, les panneaux de signalisation sont verts pour les autoroutes (autostrada) et bleus pour les routes. Les bretelles sont généralement très courtes, pour entrer comme pour sortir de l'autoroute : ayez les bons réflexes pour déboîter rapidement... Les autoroutes siciliennes sont constamment en travaux. Même si ceux-ci sont généralement indiqués, il n'est pas rare de devoir piler au dernier moment faute d'une signalisation suffisante. Soyez très prudent. L'intérieur des tunnels n'est pas toujours éclairé, pensez à allumer vos feux systématiquement. D'ailleurs, les feux de croisement sont en passe de devenir obligatoires sur autoroute. N'hésitez donc pas à anticiper la loi.
Limitation de vitesse. Depuis février 2003, la vitesse est limitée à 150 km/h sur autoroute (alors qu'elle l'était à 130 km/h comme en France ; mais il paraît que la vitesse " responsabilise " les chauffards...), à 90 km/h sur route et à 50 km/h en ville. Ce ne sont que des limitations théoriques : en pratique, les conducteurs adaptent leur vitesse en fonction de l'état des routes et de l'affluence, ce qui veut dire qu'en pleine campagne ou en ville à l'heure de la sieste, les Siciliens se lâchent un peu au volant.
Barrières ferroviaires. Les Ponts et Chaussées italiens et les services du ministère de l'Intérieur connaissent la relative indiscipline de leurs compatriotes en matière de code de la route. Ainsi, les barrières ferroviaires, si elles ne barraient comme en France que la moitié de la chaussée, seraient continuellement transgressées. D'abord parce que chacun pense toujours pouvoir se débrouiller pour passer avant le train ; ensuite parce que, comme il arrive que les trains ne soient pas tout à fait à l'heure, les barrières restent parfois très longtemps baissées... trop, sans doute, pour la patience commune.
Aussi, les barrières de chemins de fer ratissent-elles large, en barrant toute la route, ce qui interdit a priori aux voitures de passer. Certes, les vélos, scooters et même les motos ne se privent pas, chacun penchant l'engin jusqu'à ce qu'il puisse passer sous la barrière avant de franchir les rails sans état d'âme ni crainte particulière. Lorsque la barrière se baisse, tout le monde accélère pour essayer de passer, craignant une attente intolérable. C'est souvent cette manoeuvre, plus dangereuse en fait que celle des deux-roues, qui provoque les accidents, car certains automobilistes plus imprudents en espérant passer avec les derniers se laissent coincer sur la voie. La conclusion est qu'il vaut mieux évidemment avoir le plus grand respect pour ces barrières et ne pas répondre aux injonctions de ceux qui vous font signe d'accélérer pour passer sous une barrière descendante. Si vous êtes en deux-roues ou à pied, faites comme bon vous semble, mais les vacances sont justement là pour apprendre à sacrifier son temps à bon escient, ici pour la sécurité. Alors, pour une fois, ne prenez pas exemple et restez sagement derrière les barrières (parfois 20 minutes d'attente... ou plus !).
Essence. On retrouve à peu près fidèlement les prix français de super et de sans plomb. Pendant longtemps, l'Italie a été championne d'Europe des tarifs de carburants les plus élevés. La France a aujourd'hui, malgré le nucléaire qui fait consommer moins de pétrole, rattrapé son retard et est devenue aussi chère que son voisin transalpin. A qui la faute ? Au gouvernement français qui, en matière de taxes sur l'essence, est le plus gourmand d'Europe.
API est une marque de carburant italienne, concurrente d'Agip, la plus fréquente en Sicile. Comme " api " signifie " abeilles ", le slogan publicitaire actuel de la marque est finement : " Con api, si vola " (" Avec api, on vole ").
Feux. Il semblerait (peut-être n'est-ce qu'une illusion ?) que le semaforo soit mieux respecté que naguère, et particulièrement dans le sud et en Sicile, où il n'était pas rare auparavant de se voir rappeler à l'ordre s'il vous prenait l'idée de vous arrêter au feu rouge.
Klaxon. L'usage du Klaxon n'est pas intempestif comme dans certains pays, et surtout il n'a pas forcément le caractère agressif que lui prête l'automobiliste français. Inutile donc de bondir de votre voiture à chaque fois, c'est juste un gentil rappel à l'ordre, une façon de se signaler. On klaxonne pour avertir de sa présence, rarement pour protester.
Si d'aventure un usager voit sa porte de garage obstruée par un véhicule l'empêchant de sortir, il klaxonne une fois ou deux ; après, il attend. Et si le gêneur n'arrive qu'au bout de 5 minutes, il ne vocifère même pas : " C'est la planète Mars, non ? "
Accidents. Si votre propre véhicule est accidenté, vous devez sans doute avoir une assistance par l'intermédiaire de votre compagnie d'assurance. Faites-vous bien préciser ce point par votre assureur et, si ce n'est pas le cas, prenez un contrat supplémentaire auprès d'un spécialiste (Europe Assistance, Mondial Assistance, etc.). Contactez-le dès que possible : ces gens connaissent leur métier, ils noueront les contacts et mettront tout en oeuvre pour vous tirer de là. Il faut généralement, dans ce cas, simplement s'armer de patience. Si le pépin est vraiment grave, avec des blessés, on apprécie alors beaucoup que les démarches soient facilitées. Le numéro d'urgence si vous êtes près d'une borne téléphonique && 116. Si vous êtes en voiture de location, là encore, il doit y avoir un contrat écrit qui précise la situation. Si vous êtes responsable, vous aurez sans doute une franchise à acquitter (la franchise est généralement perdue en cas de vol ou d'accident responsable, mais bizarrement, on a tendance à se soucier davantage d'un vol éventuel). N'oubliez pas, si vous avez le montant de la franchise en tête, que, dans la plupart des cas, à moins que le tarif qui vous a été donné soit précisé " taxes incluses ", il vous faut rajouter la T.V.A. italienne à 19 %. Enfin, il n'est pas du tout évident que le loueur mette à votre disposition un autre véhicule. Là encore, il vaut mieux s'en assurer avant le départ. Si l'accident ne se limite pas à un simple constat mais entraîne l'intervention des gendarmes, ne vous inquiétez pas trop sur votre voyage contrarié, si par chance personne n'est blessé. Contrairement à ce que prétendent quelques malveillants, l'efficacité de l'administration italienne, dans le sud comme dans le nord, vaut bien celle des villes et des campagnes françaises. Nous avons poussé l'expérience (quel sens du sacrifice pour l'information du lecteur !) jusqu'à un accident en rase campagne. Les carabinieri sont venus de la ville voisine, à une quinzaine de kilomètres, en moins d'une demi-heure, et la dépanneuse quelques minutes après. Un quart d'heure plus tard, nous étions ramenés en ville et, malgré l'heure du déjeuner, notre déposition a été enregistrée, les formalités accomplies (tiens, on ne vous fait pas souffler dans le ballon) et nous pouvions reprendre notre route à peine deux heures après l'accident. Un conseil, sans doute superflu parce que vous auriez le même bon réflexe en n'importe quel point du globe, en France comme en Italie : si jamais vous vous plantez tout seul, n'abandonnez pas votre véhicule accidenté avec les bagages à l'intérieur pour aller chercher une assistance un peu plus loin. Par chance, le réseau des téléphones mobiles est beaucoup plus serré qu'en France et il suffit généralement d'arrêter un automobiliste et de lui demander de téléphoner à une dépanneuse ou de prévenir les carabinieri : il y a de fortes chances qu'il puisse le faire de sa voiture et avec vous.
Panne et dépannage. En cas de problème grave sur route, composez le && 116 (service gratuit 24h/24 de dépannage pour les voitures immatriculées à l'étranger). Sur autoroute, vous avez comme en France les bornes d'urgence S.O.S. La carte verte internationale d'assurance voiture (ou un certificat équivalent d'assurance internationale) est valable en Italie et doit être présentée en cas d'accident ou de contrôle de police.
Plaques minéralogiques. Depuis quelque temps, c'est la révolution dans l'immatriculation : les plaques ne portent désormais plus forcément l'indicatif de la province (les deux premières lettres la désignaient : NA pour Napoli, FI pour Firenze, BA pour Bari, etc., seule Roma ayant le privilège d'être écrit en entier). Les véhicules sont maintenant numérotés avec deux premières lettres quelconques, évoluant dans l'ordre alphabétique selon les immatriculations (ce qui explique que toutes les voitures récentes portent A comme première lettre). Cette décision, qui rompt avec des décennies de tradition, n'a pas fait plaisir à tout le monde, puisqu'elle gomme d'une certaine façon l'affichage du régionalisme. Elle a aussi, par l'anonymat de provenance qu'elle induit, certains avantages. Les touristes qui louent une voiture apprécieront par exemple de passer inaperçus lorsqu'ils sont garés au milieu des autochtones. On remarquera également sur les véhicules les plus anciens que les initiales de la province étaient inscrites orange sur noir, et non pas comme aujourd'hui noir sur blanc.
Police. Toujours discrète, la présence policière a un sens du laisser-vivre que certains apparentent un peu rapidement à du laxisme. D'autres peuvent trouver plaisant de pouvoir faire des centaines de kilomètres sans voir de voitures embusquées traquant le contribuable en infraction.
Exigez les compteurs ! Cependant, les tarifs changent selon des règles locales assez subtiles et les chauffeurs ont souvent tendance à afficher des sommes exorbitantes, surtout pour les touristes, même en adoptant un look local (on vous a reconnu !).
Vélo. La bicyclette est un moyen de transport qui se répand de plus en plus dans les centres historiques des villes où la circulation est réglementée. Quant à vous, si vous voulez découvrir l'Italie à vélo, vous aurez besoin d'un VTT ou d'un VTC et surtout d'un bon entraînement (sans oublier un bon antivol...). Attention, il n'est pas possible de faire expédier son vélo par le train, alors soit vous pédalez jusqu'en Italie, soit (c'est moins fatigant) vous en louez un sur place.
Pour plus d'informations sur les itinéraires, adressez-vous aux offices du tourisme et utilisez les cartes Michelin.
Moto, scooter, vélomoteur. Vous vous en rendrez rapidement compte, en Italie, le deux-roues motorisé est omniprésent. Le beau temps en facilite, certes, l'utilisation, de même que le peu de contraintes législatives (pas de casque obligatoire sur les 50 cm3), mais les raisons de ce succès sont également historiques. Au sortir de la guerre, le pays est considérablement appauvri et le deux-roues est le meilleur moyen de motoriser rapidement le pays. Comme au Japon à la même époque, on assiste donc au développement de nombreuses marques produisant de petites cylindrées pratiques et économiques ; la plus fameuse est sans aucun doute la Vespa, devenue pratiquement un nom commun... au même titre que Mobylette (initialement un modèle Motobécane) qui joua le même rôle en France. Aujourd'hui encore, l'Italie compte de nombreux fabricants de scooters. Mais contrairement à la France qui n'a jamais réussi à aller au-delà des petites cylindrées, l'Italie a, comme le Japon, réussi son développement dans les grosses cylindrées (Cagiva, Ducati, Laverda, Aprilia...).
Casque. Les scooters et les vélomoteurs étant par essence des véhicules faits pour circuler librement, il n'est pas concevable d'apporter des entraves à cette liberté ; donc pas de casque, on circule cheveux au vent, lunettes sur le nez pour protéger autant du courant d'air que du soleil. Autre argument en défaveur du casque : sur le scooter, on est souvent deux : comment ferait-on pour se parler si l'on se bouchait les oreilles avec un casque ? Et pour téléphoner, ce serait encore pire (car le mobile n'est tout de même pas réservé aux automobilistes et au simple piéton : il est même de bon ton de téléphoner en conduisant son scooter !). Les Italiens sont toutefois très tolérants : le port du casque n'est pas interdit ! Certains d'ailleurs en portent à moto (mais c'est tout de même extrêmement rare en Sicile).
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